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Ce qui compte ne peut pas être compté, et ce qui peut être compté ne compte pas forcément - Albert Einstein

Pendant mon temps de réflexion quotidien, je cherchais des informations concernant ma mère, avec l'aide de mon meilleur ami, le "WEB". Je parcourais tous les sites cherchant désespérément une information pour me mettre sur la piste. Seul un article avait attiré mon attention. L'article était un acte de mariage datant d'y a 8 ans. Il y avait une photo avec cet article, je pouvais apercevoir la mère, un sourire collé sur le visage et heureuse dans les bras d'un home autre que mon père, entouré de 3 enfants plus jeunes que moi. J'eu un pincement au coeur, m'avait-elle si vite oublié?

Une larme coulait sur ma joue, puis deux, puis trois et ainsi de suite, je me sentais comme délaissée, seule et abandonnée. Mon père était un homme de 45 ans, barbu, avais l'air d'un prisonnier et par-dessus tout, amoureux de son alcool. Il était plombier à mi-temps et le reste de son temps, il le passait avec sa bouteille. Quand il rentrait du travail, il allait au bar jusqu'à sa fermeture, et rentrait pour continuer son activité à la maison. C'était devenu une habitude pour moi comme pour lui.

Ma mère quant à elle, est partie depuis longtemps, j'avais gardé une photo d'elle et moi datant de quand j'étais petite, c'était la seul photo que j'avais d'elle et elle me manquait beaucoup. Ce souvenir se trouvait au-dessus de mon lit accroché au mur avec un morceau de scotch. Mais depuis ce jour, elle n'a plus donné signe de vie, plus aucunes nouvelles, plus rien...

L'heure tournait et il était déjà 23H58, je fermais mon ordinateur et repoussais les draps de mon lit. J'observais la photo, son visage était si doux et elle était si souriante. Je te retrouverai, quoi qu'il arrive... Mes paupières se fermaient doucement, J'étais comme fatiguée de ma vie. Après mon déluges les larmes que j'ai pu faire tout à l'heure, ça ne m'étonnais pas. Je m'endormis net.

J'étais partie là où tout allais bien, où je pouvais inventer, crée et devenir maître de mon imagination. Magie ou cauchemar ? Je verrais bien qui prendra le dessus !

***

Les vacances avaient commencé depuis trois jours déjà et je n'avais toujours pas vue quelqu'un. J'étais complétement déprimé sur le plan moral. Je pensais à ma mère, comment avait-elle pu faire ça ! Et ne donner aucun signe de vie depuis 10 ans... J'étai triste et énervé à la fois.

Je pris mon téléphone et envoya un message rapide à Alexis.

*Message a Nanex*

Salut toi ! Dis-moi tu fais quoi cette aprèm ? Jai besoin de sortir, me libérer l'esprit et penser à autre chose que ma vie en générale. Répond moi vite ! :) *

Je n'avais pas attendu longtemps avant qu'il réponde à mon message. Je rigolais toute seule dans mon lit pendant que je le lisais.

*Message à Moi*

Salut la crapule, tu es enfin sortie de ton hibernation? Mdr, oui bien sûr que je suis disponible pour ma meilleure amie, toujours là moi !

Par contre ça ne te dérange pas que l'on aille manger car j'ai vraiment faim là tu vois! Donc on se dit 12h15 à l'arrêt de bus en bas de la rue? Et toi aussi répond vite !! *

Je lui répondis affirmatif et sauta de mon lit avec beaucoup de détermination, je pris ma douche et m'habillais simplement d'un jean bleu ciel avec un débardeur où mon nombril y était voyant avec un gilet beige. Mes cheveux étaient restés naturel, bouclé comme je les aimais. Un coup de parfum et mes chaussures aux pieds et me voilà partie, en direction de l'arrêt. Mon meilleur ami m'attendait assit sur le banc en dessous de l'abri. Je le saluai. Il voulait m'emmener à la bibliothèque, c'était un endroit calme où entendre les bruits des pages se tourner lentement, me faisais me sentir libre. Les bruits de nos pieds sur la moquettes ce faisait entendre, et cette odeur de livre que j'adorais par-dessus tout. C'était mon monde ! Je n'avais pas de genre spécifique, il fallait juste que ça me plaise.

AlwaysOù les histoires vivent. Découvrez maintenant