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Chapitre II - S'engager.

- CHAPITRE II -

« S'engager. »

J'ouvris la porte, anxieuse. Oui, car depuis que mes parents me frappent je suis anxieuse à l'idée de rentrer chez moi. Mais je le cache, car ils s'en foutent. Bref. Mon père était assit sur le canapé.

- J'dois t'parler. Dit-il.

- J't'écoute. Dis-je.

- Tu joueras un rôle dans notre prochain plan.

- Qu-quoi ? Hors de question. Je ne fais pas partis des Drug's.

Bah c'est vrai quoi ! Il me prend pour qui ? Les Drug's désobéissent à la loi. Ils volent, ils tuent, ils vendent de la drogue. Et pire encore !

J'allais aller dans ma chambre mais il me saisit par le bras et m'arracha.

- C'est moi qui commande. Me dit-il sur un temps sec.

Et il me gifla. Le pire c'est qu'il m'avait attrapé par mon bras mutilé.

- C'est bon. J'dois faire quoi ? Crachais-je.

- Tu nous conduiras.

- Bah il est où Théo ?

Théo Parkson, c'est celui qui conduit le van noir.

- Il est malade. Tu n'as pas intérêt de foirer le plan.

- D'accord. Mais c'est la dernière fois que je fais ça pour toi.

Pfff. J'en ai marre de leur complots à deux balles. Je partis dans ma chambre et m'enfermais à clé. Je partis dans la douche. Mes coupures me faisaient mal sous l'eau chaude et le sang coulait. Je sortis et me mis en jogging gris avec un large tee-shirt noir. Je sortis de ma chambre pour aller me faire un sandwich. Dans le salon se trouvait les Drug's et ma mère. Ils avaient la trentaine, tous tatoués et musclés avec des piercings. Vous voyez le genre.

- Bonsoir. Dis-je.

- Bonsoir. Dit l'un d'eux.

- C'est elle qui nous conduira. Dit mon père.

Je me dirigeai vers le frigo mais il n'y avait pas de pain. Je pris donc une poire et un soda.

- Elle est prête ?

- Je sais pas.

- Non. Et d'ailleurs je gagne quoi, moi ? Les coupais-je.

- Rien. Dit mon père.

- Rien ?! Dis-je étonnée.

- Je pourrais comme même avoir quelque chose ! Criai-je.

- C'est vrai, elle a raison. Dis quelqu'un.

Mon père soupira.

- Très bien. T'auras droit à d'la drogue, un gramme.

Ai-je mal entendu ? D'la drogue ? Il s'fout d'la gueule de qui là ?

- Et si j'en veux pas ?

- Bah c'est rien.

- Oh, aller... Dit un blond.

- Ta gueule, okay ? Dis-je.

- Je veux d'l'argent, le quart de ce que vous aurez volé. Dis-je sèchement.

- D'accord. Dégage maintenant. Me dit mon père.

Je partis. Heureuse d'avoir eu une récompense. Je m'installais dans mon lit et mangeais ma poire. Après avoir mangé, je m'endormis.

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