Chapitre VI - Confiance ou méfiance ?

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- CHAPITRE VI -

« Confiance ou méfiance ? »

Je rangeais mon téléphone dans la poche arrière de mon jean. Pourquoi James voulait-il me voir à dix-neuf heures alors qu'il pouvait venir me parler ici ? Bref. Je marchais pour rejoindre ma salle de cours, je passais devant la bande de Bradley et par ma plus grande satisfaction rien ne sortit de leur bouche.

- Bonjour. Nous dit notre prof de Français.

Il n'était pas là. Je parle de James, bien évidemment.

- Il est où ? Chuchotais-je.

- Qui ça ? Me demanda Bradley.

- McVey.

- J'en sais rien.

Le cours de Français se déroula assez rapidement. On étudiait toujours les émotions, fantastique !

- Avant que j'oublie, j'ai lu quelques rédactions et je suis assez surprise. Au fur et à mesure que je lisais une de vos copies, j'avais cette impression qu'elle était réelle, que ce sentiment était vécu et l'est encore... Cette copie m'a, comment vous le dire, captivé. Elle m'a fait ressentir ce sentiment d'incertitude à travers ces lignes.

Blablabla... On n'a pas de devoirs ? Cool.

La sonnerie retentit. Enfin !

- Bah il était temps ! M'exclamais-je.

Ce qui fit rire Bradley.

| Ellipse des cours | 17 :00 |

Je marchais dans ma rue, tranquille, les écouteurs dans les oreilles. Je montais les marches d'escaliers lentement. J'ouvris la porte et ne vis personne.

- Personne ? Cool !

Je perdis mon sourire quand mon téléphone sonna. James.

# Conversation téléphonique #

Moi : QUOI ?!

James : Baisse d'un ton, tout d'suite.

Moi : Tu veux quoi ?

James : Ne viens pas.

Moi : Pourquoi ?

James : Ne viens pas, un point c'est tout.

Moi : Comme tu veux.

# Fin de la conversation téléphonique #

Il m'énerve. Mais je ne suis pas conne, j'irais quand même.

Je filais dans ma chambre, pris un slim gris, un débardeur noir, une chemise à carreaux (noirs, blancs et gris). Je pris une bonne douche de dix minutes et m'habillais, je coiffais mes cheveux, légèrement bouclés au bout, rapidement. Après ça je bandais mon bras et mis mes converses noires. Bien sûr, je n'allais pas partir sans rien. Je décidais de prendre mes clés, mon téléphone, mon argent, une arme que j'avais trouvé dans la chambre de mes parents et mis tout ça dans mon sac.

| Ellipse du trajet | 18 :30 |

Il faisait froid et le quartier était envahi par la pénombre, heureusement la pleine lune éclairait assez. J'avais enfin la maison de James dans mon champ de vision. Les lumières étaient allumés et une voiture noire y était garée.

Je marchais jusqu'au portait, l'ouvris doucement et le referma sans faire de bruit. Je toque ? question bête. Les rideaux m'empêchaient de voir à l'intérieur. Grrh. Je fais quoi ? Je vais où ? J'entendis des voix, celle de James et l'autre était grave. Je ne captais rien à leur conversation. J'ai trouvé ! Je vais faire une diversion ! Pourquoi pas crever les pneus et briser les vitres de cette splendide voiture ? Je me dirigeai dangereusement de la voiture, pris une pierre et brisa les vitres. Des alarmes ? Merde, j'y avais pas pensais ! Je me cachai derrière un arbre, la porte s'ouvrit à la volée et un homme, musclé, dur, tatoué, armé sortit de la maison en compagnie de James, armé, lui aussi. Ils se dirigèrent tout les deux vers la voiture. Je courus à l'intérieur de la maison et montais dans la chambre de James. Ils revinrent.

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