Chapitre III - Nos secrets ne sont pas éternels.

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- CHAPITRE III -

« Nos secrets ne sont pas éternels. »

Je me garais juste en face de la banque. Il était vingt-et-une heure. Quelques gens trainaient dans la ville par ce soir si glacial. Je claquai des dents malgré mon sweat-shirt. J'attendais dans ce van noir, seule. Une sonnerie me fit sortir de mes pensées. Je l'attrapai, c'était James. Qu'est-ce qu'il veut celui là.

# Conversation téléphonique #

Moi : Quoi ?! *énervée*

James : T'es toujours occupée là ? *soupire*

Moi : Oui. Je vous l'ai dis, putain.

James : Tu baisses d'un ton. Ramène ton cul chez moi, maintenant.

Moi : T'es sourd ? Je vous ai dis que je ne viendrai pas ce soir.

James : Alors, quand t'auras fini tes occupations.

- Un coup de feu retentit -

Moi : Putain.

James : C'était quoi ça ?

Moi : Rien. J'dois t'laisser.

James : Mais Kels...

# Fin de la conversation téléphonique #

Je lui raccrochai au nez sans même lui laisser le temps de terminer sa phrase. Des coups de feu se firent entendre, les gens courraient dans n'importe quelles directions. Et pourtant personne ne ressortait de cette banque.

- Putain, vous foutez quoi. Grognais-je.

Oui, quand j'ai "peur" ou j'"angoisse" je parle toute seule ou sois je sors toutes sortes d'insultes.

Je paniquais à bord du véhicule. J'en avais marre d'attendre ! Je vis une silhouette courir vers le van puis d'autres. J'en conclus que c'était les Drug's. Je mis le contact et m'attachai. Ils sautèrent tous à l'arrière et mon père côté passager.

- Démarre !

Je m'engageais sur la route, je grillais les feux et coupais la route des autres véhicules. Je roulais à je ne sais combien. On arriva devant chez nous.

- Alors ? Dis-je.

- On a réussit ! Cria de joie mon père.

- Donne-moi mon argent.

- Attend d'être à l'intérieur.

- Je fais quoi avec la bagnole ?

- Jake la ramènera chez lui et la modifiera afin qu'on ne la reconnaisse pas.

On rentra, ma mère nous attendait, assise sur le canapé.

- Vous voilà enfin ! Dit-elle.

- Alors ? Reprit-elle.

Mon père jeta le sac qui contenait l'argent, sur la table basse.

- Dépêchez-vous. Je dois partir. Dis-je.

J'ai hérité de l'arrogance de mon père, je sais.

- On a deux millions de dollars, chérie ! s'écria mon père.

Quoi ? Mais on est riche ! Mais je veux comme même ma part. Mon père ouvrit le sac avec un sourire aux lèvres. Le reste du gang s'était assit sur le canapé, les yeux remplient d'étoiles. Et puis vous m'avez, qui attends ma part...

[ Unusual ] || En pause ||Où les histoires vivent. Découvrez maintenant