Chapitre VIII - La fête.

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- CHAPITRE VIII -

« La fête »

| Vendredi, 20:23 |

Je saisis mon téléphone et appelais Bradley. Il décrocha à la cinquième sonnerie.

# Conversation téléphonique #

Bradley : Oui ?

Moi : T'habites où ?

Bradley : **********

# Fin de la conversation téléphonique #

C'est cool. C'est pas si loin que ça. Je marchais tranquille, puis au bout de dix minutes j'arrivais devant la villa de Bradley. Elle est immense ! Des lumières rouge éclairées le jardin. Il y avait du monde ! Je m'avançais dans l'allée, m'attendant à ce que quelqu'un surgisse et me frappe. Mais non. Par contre, tout le monde me regardaient. J'suis mal habillée, et alors ? C'est sûre que je n'ai pas de robe, de talons, de maquillage mais au moins je ne ressemble pas à un clown. Bande de ...

- Kelsea ?

J'avais pas vu James venir. Attendez, monsieur vient pas en cours pendant deux jours et il va à une fête ? On s'gêne pas à c'que j'vois.

- James ? Ironisais-je.

- Très drôle.

- Ca ne devait pas être drôle, à la base.

- Tu ne cesseras jamais de te comporter comme une gamine. Me dit-il fermement.

- Et toi tu ne cesseras jamais de te droguer.

Et bam ! Dans ton cul.

- C'est pas moi qui me mutile. Répliqua t-il.

- C'n'est pas moi qui ne suis pas venue en cours pendant deux jours.

- C'est bon...La ferme. Tu m'expliques ta présence ? Ici ? Il arqua un sourcil.

- J'ai envie d'aller m'asseoir.

Il hocha la tête. Et on partit s'asseoir sur une table en bois, toujours dans le jardin. Certes il y avait du monde mais beaucoup moins qu'à l'intérieur.

- Tu veux boire ? Me proposa James.

- Non merci.

- Alors ?

- Quoi 'Alors ?' ?

- Tu fais quoi ici ?

- Je me promenais et j'ai vu qu'il y avait une fête alors je me suis en quelques sortes incrustée. Mentais-je.

- Tu mens mal, très mal.

- Toi aussi, d'ailleurs. Répliquais-je.

Silence.

- Sinon ? Ta vie sentimentale ? Comment se passe-t-elle ? Demandais-je.

- Pourquoi tu poses toujours autant de question ?

Il eut un petit sourire en coin.

- Tu ne réponds jamais à mes questions, James...

- Et toi tu ne me dis jamais la vérité !

- T'es mal placé pour dire ça, McVey. Dis-je.

- Bref. Je disais ? Ah oui ! Ta vie sentimentale ? Repris-je.

- Tu sais très bien que je refuse toutes les demandes.

- Non je ne le savais pas.

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