Ali Ly ...
Dés que je commence a descendre les escaliers j'entends le déverrouillage d'une porte voisine . Je tourne la tête et chancèle en voyant que c'était la porte d'Oulimata . Al hamdouliLah .Maintenant , je me calme . C'est ...parfait .
Je rebrousse chemin et me présente devant une Oulimata qui pleurait a chaude larmes . Elle écarquille les yeux en remarquant que c'était moi :
-Al....Ali....c'était toi ? Mon Dieu !
Pas le temps de parler elle se jette dans mes bras et me tiens comme une bouée de sauvetage . Elle pleurait tellement fort que j'en avais la chaire de poule .
Je la pousse doucement pour qu'on entre dans son appartement sombre et referme la porte . Elle ne me lâchait toujours pas et pleurait en tremblant . J'étais collé a un mur et elle ...à moi . Que Dieu nous pardonne de nous toucher ainsi ! Les circonstances sont différente d'un simple plaisir .-Arrête de pleurer s'il te plait , dis-je d'une voix rassurante .
Mes mains ne la toucheraient pas . Je luttais cependant pour ne pas la serrer plus fort .
-S'il te plait ...arrête ...et parle .
Elle se calme peu a peu , se détache de moi et me tourne rapidement le dos .
Elle prend un mouchoir , se mouche et s'essuie le visage .-Aujourd'hui je te force de me dire pourquoi tu pleure comme sa , lui dis-je .
Toujours dans l'obscurité , on se dirige dans sa chambre où elle s'installe au rebord du lit .
-Pourquoi tu m'a laissé poireauter dehors ....
Elle me coupe avec une voix en larmes car je ne voyais pas son visage :
-Ali...je pensais que c'était lui qui revenait pour me tuer ...j'avais peur . A cette heure , je n'aurais jamais pensé qu'après deux mois te revoir ici donc ...je t'avais sorti de ma tête , mais bien sûre pas de mon coeur ...
Je souris sans le faire exprès . Je l'écoute parler :
-Cheikh me voulait du mal , il me menaçait . Je suis restée longtemps sans sortir d'ici ....
-Oulimata ...je ne comprends rien , raconte moi du début a la fin .
Et voila le début d'un début roman ...
Oulimata me raconta de A à Z tout ce qu'elle a vécu avec ce fameux " Cheikh " qui quand il a su qu'elle savait que c'était un connard , il l'a menaçait de partout donc elle a du s'enfermer dans cet appartement jusqu'à ce que sa peur s'évade . Elle est tombée malade ici , son amie Nancy l'aidait pour tout car elle savait , elle prenait soins d'elle . Oulimata m'a même dit qu'elle frôlait la dépression car le fait que je sois parti loin d'elle , le fait que sa famille ne s'occupe pas d'elle et maintenant le fait qu'un fou la harcèle , l'a marquait de trop . Elle tenait , parce qu'elle priait et savait que c'était une épreuve pour la rendre plus proche de Dieu et c'était le cas . N'empêche quand elle a entendu des cris dehors ( c'était moi avec Ndiaye ) puis des coups dangereux de la porte elle a pris peur . Elle a finalement ouvert car elle s'est dit que Allah était avec elle ....-Et oui Allah est bien sûre avec moi car te revoir ici ...inquiet pour moi , me montre qu'Allah m'a tout pardonné maintenant et que je peux revivre , finit Oulimata .
Ce qui m'importait dans l'histoire , c'est que maintenant : j'étais là et pour elle . Pauvre Oulimata , elle a tellement souffert , trop souffert .
Elle se lève et allume enfin une légère lampe de chevet . J'étais super heureux de la revoir . Même si elle paraissait épuisée , elle avait éclaircit et embellie , son visage m'avait manqué et je ne cessais de la regarder ...
Elle me sourit :
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Secrets
General Fiction<< Je n'aurais jamais cru que tu pourrais être mon bras droit , mon conducteur pour le paradis , ma lumière . Après tout ce qui s'est passé tu a essayé de croire en ma réussite ... >> ... Quand durant toute une vie on a gardé des choses...