Chapitre 27 : La confidente

16 3 25
                                    

Point de vue de Carla

C'était un soir pluvieux, il pleuvait beaucoup même, mais je m'en fichais. J'étais tranquillement à la maison devant la télé en train de manger un chou à la crème. Jonathan était sorti donc je pouvais flemmarder sans qu'il ne me cri dessus, en fait tous mes amis étaient sortis. Je pensais passer une soirée seule tranquille mais une personne vint me déranger. Cette personne toqua à la porte, je me levai en grommelant et lorsque j'ouvris la porte je vis...

Moi : Florentin ?

Florentin : Salut Carla.

Il était là, sur le seuil de la porte en train de regarder le sol. Ces cheveux et ces habits étaient trempé à cause de la pluie et il semblait triste.

Moi : Qu'est ce qui se passe ? C'est rare que tu viennes ici de ton plein grès, d'habitude Laurine te force à venir.

Florentin : Je me suis disputé avec elle.

Habituellement, lorsque cet idiot avait un problème je me contentais de l'écouter d'une oreille semi présente et de vite lui donner un conseil vite fait pour qu'il s'en aille pour être vite tranquille mais là c'était différent, c'était un problème de cœur.

Moi : Quoi ? Qu'est ce qui s'est passé ? Entre sinon tu vas encore tomber malade.

Il entra en silence, je l'invitai à s'assoir sur le canapé et je lui offris un chocolat chaud pour le réchauffer un peu, il ne fessait pas chaud dehors en cette saison. Et je lui demandai d'expliquer ce qui c'était passé et il me fit un petit résumé de la situation.

Moi : Ah, je vois. Vous êtes tous les deux sur les nerfs à cause du départ de Rollan alors sans même vous en rendre compte vous ressortez votre colère sur les autres. La seule solution c'est de faire des activités afin de faire sortir ces sentiments sous forme constructif, ce que tu fais déjà, mais il faut aussi parler de ce qu'on ressent. Prendre le temps de dire que l'ont se sent mal à cause de son départ et aussi de pleurer. Une fois que vous aurez fait tous ça tous les deux vous pourrait déjà mieux communiquer.

Florentin : Oui, tu as raison. Merci.

Moi : Je suis contente que tu sois venu te confier a moi, je ne veux pas me vanter mais niveau amour je suis assez forte pour donner des conseils.

Florentin : Oui, Mélodie m'avait déjà conté tes fameuses qualités pour résoudre les conflits dans les couples.

Moi : Celle-là alors, elle en fait toujours trop...

En pensant a elle, je ne pouvais m'empêcher de sourire et pour éviter de me perdre dans mes pensée j'imagina vite un sujet de discussion avec Florentin.

Moi : Mais dit moi, pourquoi tu es venu te confier à moi justement ? Je veux dire, ok je suis forte pour résoudre les problèmes dans les couples mais on est un peu des ennemis.

Florentin : Avec Rollan qui est parti, Laurine qui ne comprend pas et Mathieu qui es déjà assez mal comme ça, je ne voyais que toi. Après tous...A part notre meilleur ami, qui d'autre nous connait mieux que notre pire ennemi ?

Moi : Eh, tu marque un point. Tu n'es pas aussi idiot que je le pensais !

Florentin : Et toi tu n'es pas aussi sans-cœur que je le pensais, bouffeuse de gâteaux.

Moi : Ose le répéter, idiot sucré jusqu'au sang !

Florentin : Je peux le répéter autant de fois que tu le veux !

Nous nous mîmes à rigoler, nous étions bien ennemis mais dans un sens nous étions aussi des amis qui adoraient ce lancer des vacheries.

Florentin : Et en fait, ils sont où les trois autres ?

Moi : Oh, Kévin est sorti voir une amie, je crois qu'elle s'appelle Mira. Et Mélodie est partie avec Jonathan faire du shopping, il semblerait que c'est deux là se soit trouvé un point commun.

Florentin : Héhé, qui aurait imaginer Jonathan fan de shopping ? Pas moi en tous cas !

Moi : Ni moi !

Il semblait bien plus heureux que lorsqu'il était arrivé, j'étais contente de le revoir sourire. S'il n'est pas d'humeur il ne répond pas à mes insultes et ce n'est plus drôle.

Moi : Si tu n'as pas envie de rentré ce soir, tu peux rester ici.

Florentin : C'est pas de refus ! Il fait trop froid pour aller dehors.

Moi : Très bien mais je te nourrirais uniquement de gâteaux ! HAHAHAHAHA ! M'exclamais-je en imitant un rire maléfique.

Florentin : Ou je peux essayer de te convertir aux pâtisseries, héhéhé.

Moi : Je sent que l'ont va passer une bonne soirée.

Projet éveil [FR]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant