Chapitre 23 : Une horrible nouvelle

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Point de vue de Florentin

Jeudi 30 janvier, j'étais tranquillement en train de finaliser les préparatifs pour l'anniversaire de Rollan. Il avait toujours aimé les grandes fêtes avec de la musique, des décorations, des ravitaillements et plusieurs invités. Alors pour faire des fêtes pour lui il fallait toujours être bien organisé et tous prévoir à l'avance. Après avoir vérifié les réponses des invitations, qui comportait seulement les deux groupes de recherches plus Catherine et Léo, je me dirigeai vers le salon pour en parler avec Rollan. Ce dernier était assis avec Laurine sur le canapé et me regarda lorsque j'entrai dans la salle.

Rollan : Tu tombes bien, Florentin. Je voulais te parler d'un truc.

Moi : Non, je n'accepterais pas les pâtisseries à ta fête, je te le dis chaque année.

Rollan : Je ne voulais pas parler de ça. En fait...C'est un peu dur de le dire mais...Je vais d'emménager et quitter la ville.

J'avais d'abord songé à une stupide blague comme Rollan sais les faire pour embêter les autres. Mais lorsque mon regard croisa les yeux tristes de Laurine, je compris que ce n'était pas une blague mais l'horrible vérité. Mes yeux se portèrent sur le regard dur et froid de mon ami, espérant de tous cœur qu'il m'avoue que ce qu'il dit est faux.

Moi : Q-quoi... ?

Rollan : Écoute, ça fait déjà longtemps que j'y réfléchit. Tu sais très bien que je n'ai jamais aimé cette histoire de projet de recherche. J'ai accepté de venir uniquement car vous êtes mes amis et que par hasard je possédais un pouvoir psychique, dit-il en allumant une flamme dans sa main pour accentuer ces propos, alors que vous cherchiez des membres pour votre groupe. Mais aujourd'hui j'en ai marre, je veux arrêter cette fausse vie et réaliser mon véritable rêve. J-je n'est pas encore vraiment trouvé ce que c'était mais je sais que en restant coincé ici je ne pourrais pas savoir. Je veux changer, je veux aller de l'avant, je veux partir. Tu me comprends j'espère.

Je n'avais jamais vue Rollan aussi sincère et sérieux. J'avais parfaitement compris ces dires, pour être honnête je me doutais bien que ce jour arriverait mais je ne voulais pas y faire attention. Ce triste jour était venu, je ne voulais toujours pas y faire attention mais il était là malheureusement et si je voulais être un bon ami pour Rollan, il fallait que je l'accepte sans m'y opposer. A en croire le regard de Laurine, elle savait déjà tous et avait tous accepter. Même si, tel que je la connais, elle avait dû passer quelques heures à essayer de l'en dissuader sans réelle succès.

Moi : O-oui...J-je comprend, bien sûr. Mais où est ce que tu comptes aller ?

Rollan : Un membre de la famille de Catherine à proposer de m'hébergé et m'offre un métier de serveur dans leur restaurant le temps que je puisse me débrouiller seul.

Moi : Oh, je suis content que tu es déjà un plan. Bon, si c'est ton choix...Je ne peut rien faire pour t'en dissuader...Mais au moins on restera en contact par téléphone, e-mail ou même courrier. 

Rollan : Oui...Hum...En parlant de ça, j'essayerais de prendre un peu de temps pour vous parler mais je risque d'être occupé. Tu vois ?

Moi : Oui, oui, je comprends... Je ne te cache pas que cela me rend assez triste...

Rollan : Oui, je sais mais je dois le faire. Dis-toi que même si ont est séparé, nous resterons toujours amis. Dit-il en me lançant un sourire que je ne tarda pas a lui rendre. Je pars samedi, a la première heure.

Moi : Aussi tôt ?! C'est...Un peu hâtif...

Laurine : Eh les gars, je ne veux pas m'incruster mais...L'un d'entre vous a penser à la réaction de Mathieu ?

Moi : Oh, c'est vrai qu'il risque de très mal prendre cette nouvelle.

Rollan se leva du canapé et commença à monter les escaliers pour se rendre à l'étage.

Rollan : Ne t'inquiète pas, je m'occuperais de lui demain, pendant la fête. Dit-il avant de disparaitre à l'étage et d'entrer dans sa chambre.

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