Chapitre 43 : Un an plus tard, chez Imperium Psy

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Dans un des locaux destinés à l'entrainement des soldats d'Imperium Psy, une jeune femme blonde nommée Laurine, s'entrainait à tirer au pistolet sur des cibles mouvantes. Occupée à bien viser, elle n'entend pas une personne entrée dans la salle. Cette personne, qui venait d'entrée, remarqua la concentration de Laurine et décida de l'observer en silence pour ne pas la déranger. Laurine pointa son pistolet sur la cible, arma l'arme et tira. Elle pouvait à présent contempler son œuvre, une balle de plomb était logée en plein milieu de la cible en bois. Elle souriait face à l'accomplissement de son entrainement, puis elle entendit des applaudissements dans son dos. En se retournant, elle reconnut la personne qui était entré dans la salle quelques minutes plus tôt.

Laurine : Flo ! S'exclama-t-elle en se dirigeant vers la personne concernée.

Ce dernier l'accueillit a bras ouvert et déposa un léger baiser sur son front comme signe de salutation.

Laurine : Ça fait longtemps que tu n'es plus venu me voir ! C'est quoi ton excuse ?

Florentin : J'avais beaucoup de boulot ces derniers temps, mais j'ai été convoqué ici pour une réunion alors je me suis dit que j'allais passer te voir. Comment se passe ton entrainement ?

Laurine : Super ! Mon année d'entrainement obligatoire est enfin finie, je vais pouvoir aller me battre sur le champ de bataille ! Lorsque je serais enfin affecté dans une équipe.

Florentin : Ah, oui, le champ de bataille... Répondit Florentin avec hésitation comme s'il pensait à autre chose.

Laurine : ...Flo ? Tout va bien ?

Florentin : Oh, oui, ne t'inquiète pas ! Eh, en fait, tu as changé de coiffure ?

Laurine : Tu le remarque enfin ! Je me suis fait une frange et maintenant je me fais des queues de cheval tous les jours, c'est plus simple pour les combats.

Florentin : Oui, ça me semble logique. Bon, je ferais mieux d'y aller, si j'arrive en retard a la réunion Carla va encore se moquer de moi.

Laurine : Carla aussi est là ? Chouette ! J'espère la voir aussi avant que vous ne partiez.

Florentin : On essayera de repasser. Bon, je te laisse, a plus tard !

Après s'être dit « Au revoir », le jeune homme sortit de la salle et se dirigea dans le couloir. Il se mit a pensé à cette année qui venait de s'écouler, tous les changements qui ont eu lieu en peu de temps, les nouveautés, les pertes... Il ne voulait pas l'avouer, mais au fond de lui, il souhaitait que cette année ne finisse jamais. Il ne voulait pas que Laurine aille risquer sa vie sur le champ de bataille. Et encore moins qu'elle se retrouve face a ces anciens amis...

??? : Alors le bouffeur de confiserie ! On rêvasse encore ?

Cette voix sortit le jeune scientifique de ces pensé. Il aperçut à ces coté un visage familier. C'était Carla, bien évidement. Qui d'autre l'appellerait « bouffeur de confiserie » ?

Florentin : Eh, salut la bouffeuse de pâtisserie. Je te cherchais justement.

Carla : Vraiment ? Tu avais plutôt l'air perdu dans tes pensé.

Florentin : Oui, en fait, je pensais juste à tous ce qui c'était passé ces derniers temps.

Carla : Qu'est ce que tu veux dire ?

Florentin : Tu sais, c'est comme si cette dernière année avait pensé en un clin d'œil. Et il s'est passé beaucoup d'évènement.

Carla : Tu veux dire, depuis qu'on a découvert que Rollan était en fait l'héritier de l'Armée R.F., qu'il vous a trahit, qu'on s'est battus entre nous mentalement et sentimentalement, puis que Mathieu vous a trahit, puis qu'on a tous rejoint les rangs de l'armée d'Imperium Psy ? Enfin, sauf Mélodie qui est toujours l'assistante de Jonathan...

Florentin : On dirait que tu n'as toujours pas digéré cette histoire. Tu sais que la jalousie est un vilain défaut pourtant. Répondit-il en rigolant.

Carla : Je ne suis pas jalouse ! Rétorqua Carla en tapant Florentin au sommet du crâne.

Florentin : Aïe ! Eh, elle va se calmer la bouffeuse de merde sucrée !

Carla : C'est toi qui bouffe des merdes sucrées !

Les deux rivaux se regardaient droit dans les yeux en bouillonnant de rage, puis lorsqu'ils remarquèrent que certains employés d'Imperium Psy commençait à les regarder bizarrement, ils décidèrent d'arrêter et de continuer leurs chemins en parlant.

Florentin : D'ailleurs, commença Florentin, en parlant de Jonathan...Je m'inquiète un petit peu pour lui.

Carla : Eh bien moi je m'en fiche de lui.

Florentin : Tu ne devrais pas. Il a quand même perdu son père il y a peu de temps.

Carla : Père adoptif, corrigea Carla.

Florentin : On s'en fiche de savoir ça. C'est juste que depuis qu'il est monté à la tête d'Imperium Psy, il a beaucoup changé.

Carla : Ah ? Moi je le trouve toujours aussi con et désagréable.

Florentin : Et c'est toi qui dit ça...

Carla : Pardon ?

Florentin : Non, rien !

Le silence s'installa entre les deux amis. Carla regardait ailleurs en marchant, comme attiré par une pensé importante. Et Florentin se rappelait le jour où le chef d'Imperium Psy, Monsieur Gold, était mort. Une simple crise cardiaque eu raison de lui, une mort assez misérable pour le chef d'une organisation gouvernemental connu mondialement. Jonathan était le seul successeur possible, et le seul que Gold voulait. Alors il prit la tête de l'entreprise. Depuis que Jonathan avait le contrôle sur Imperium Psy, l'avancement du projet « éliminer l'Armée R.F. » avait prit un frein. Comme si Jonathan préférait éviter la guerre, ce qui était un bon choix pour beaucoup de personne. Mais récemment les combat ont à nouveau reprit, ce qui n'enchante pas Florentin. Le silence devenant lourd et gênant, le jeune homme se risqua à poser une question.

Florentin : Tu as pu aller voir Kévin comme tu le voulais ?

Carla : Oui, il est toujours aussi naïf et joyeux, c'est agréable de voir quelqu'un comme ça en temps de guerre. En revanche, sa nouvelle coupe de cheveux est bizarre.

Florentin : Qu'est-ce que c'est ?

Carla : Il se laisse pousser les cheveux pour se faire une queue de cheval. On dirait qu'il veut copier la coiffure que Jonathan avait avant qu'il ne devienne le chef.

Florentin : Oh, je vois...

Les deux scientifiques s'arrêtèrent, ils étaient devant la porte de l'endroit où allait se tenir leur réunion.

Florentin : Bon...Prête pour une autre réunion barbante sur les différentes stratégies et attaque que l'on peut trouver pour vaincre nos ennemis ?

Carla : Nan, mais on a pas le choix.

Sans un mot de plus, ils entrèrent tous les deux dans la salle.

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