Chapitre 35 : Petite visite chez Imperium Psy

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Point de vue externe

Florentin : Je n'arrive pas à y croire, nous sommes enfin de retour ! S'exclama le jeune scientifique en contemplant les longs couloirs du bâtiment gouvernemental nommé Imperium Psy.

Mathieu : C'est vrai que nous ne sommes venus ici qu'une fois : le jour où on à était embauché. Cet endroit a bien changé...

Jonathan : Arrêtez de discuter et dépêchez-vous ! Hurla Jonathan en se tournant vers les deux hommes avant de reprendre son chemin.

Hier matin, Jonathan avait contacté ces collègues pour les prévenir qu'il avait réussi à obtenir un rendez-vous avec les dirigeants d'Imperium Psy le lendemain. Mais, pour cette réunion, le nombres de personne accepté n'était que de deux alors il y avait seulement Florentin et Mathieu qui était venu, avec Jonathan pour leurs montrer le chemin. Florentin ne savais pas pourquoi Jonathan avait finalement changé d'avis, il ne voulait pas en parler. Mais ce n'était pas grave, l'important c'est qu'il avait accepté ! Et surtout réussit ! Alors qu'ils marchèrent dans les grands couloirs de couleurs neutre, les quelques employés qui passait à côté d'eux saluait Jonathan avec un sourire mais regardait Mathieu et Florentin bizarrement et chuchotèrent entre eux. Après quelques minutes de marches en passant par de nombreux couloirs, le scientifique commençait à se demander si Jonathan savait vraiment où ils allaient et comment arrivait-il à se repérer ? Tous les couloirs se ressemblait ici. Jonathan s'arrêta enfin devant une porte et se tourna vers eux.

Jonathan : A présent c'est à vous de jouer, si vous voulez que votre plan marche tachez de les convaincre.

« Il ne nous donne pas du tout la pression » Se dit Florentin ... Leur guide toqua et attendit quelques secondes puis entra dans la salle en disant aux autres de le suivre. Cette pièce était une salle de taille moyenne, remplit avec quelques armoires, dans lesquelles était surement rangé des dossiers quelconques. Une petite plante verte se trouvait près du grand bureau qui prenait la moitié de l'espace libre dans la salle. A ce même bureau était assis un homme, qui avait environ dans la cinquantaine, de corpulence assez moyenne avec des cheveux gris et une calvitie bien visible, il était également habillé en costard cravate gris. A sa droite et a sa gauche était posté deux hommes plus jeunes, habillé d'un uniforme noir avec quelques nuances de rouge et portant des paquets de feuilles. Les trois personnes interrompirent leurs activités pour regarder les nouveaux arrivants. L'homme âgé posa son stylo et les fixa avec un regard impassible avant de dire :

Oswald : Je vais vous la faire court. Je m'appelle Oswald Gold, dirigeant principal D'Imperium Psy, vous m'avez sans doute déjà croisé auparavant. A coté de moi ce sont mes conseillers et assistants. Vous avez 5 minutes pour m'expliquer votre « grande idée » dont ma parlé Jonathan. C'est parti.

Cet homme était vraiment très direct, c'était donc lui le dirigeant d'Imperium Psy. A part Jonathan, personne ne l'avait jamais vraiment rencontré, ils avaient déjà vue le dirigeant secondaire mais jamais le premier. Comme excuse, ils leurs disait toujours qu'il était trop occupé, pourtant aujourd'hui il a bien voulu leurs accorder un peu de son temps. Surement car c'était son fils adoptif, Jonathan, qu'il lui avait demandé. Voyant que monsieur Gold s'impatientait, Florentin déglutis et ouvrit la bouche mais aucun son n'en sortit. Ce dernier avait un peu peur de prendre la parole en premier alors il regarda Mathieu qui comprit son problème. Il soupira et commença.

Mathieu : Bonjour, nous sommes Mathieu Jacob et Florentin Dupont. Membre du premier groupe de recherche de la ville Gelme. Nous sommes venus ici pour vous proposer une idée que nous avons mis au point avec Rollan Watterson, le nouveau chef de l'armée R.F. et-

Oswald : Je vous arrête. Vous avez dit « Rollan Watterson » ? Le traitre ?

Florentin : Hum...O-oui mais il nous la dit lui-même qu'il voulait faire la paix ! Imperium Psy et l'armée R.F. sont deux forces qui partage les mêmes objectifs, alors pourquoi ne pas unir leurs forces ? Et puis la paix est bien plus judicieuse que la guerre !

Oswald : La paix ? Hahahaha, laissez-moi rire ! Nous ne pouvons pas nous permettre de faire la paix avec nos ennemis.

Florentin : Mais pourquoi ? Cela réglerait tellement de problème pourtant !

Oswald : Vous savez bien que nous, Imperium Psy, est une force gouvernemental connu mondialement et que par conséquent nous devons imposer notre puissance pour que la population nous prenne au sérieux. Sa a toujours marché comme ça. Quoi de mieux pour imposer notre puissance que d'anéantir une rébellion ? Et c'est pour cela que nous ne pouvons pas nous permettre d'envisager une paix, sinon la nation perdra confiance en notre puissance et finira par ne plus nous respecter, ce que qui risquerait d'empire les choses. Vous comprenez ?

Mathieu : ...

Florentin : N-non, je ne comprends pas ! Votre priorité devrait être la protection de vos effectif et la sureté du pays ! Pas la guerre et l'imposition de votre supériorité !

Oswald : Je ne vais pas perdre mon temps avec ce dialogue de sourd. Nous ne ferons pas la paix. C'est tout. Maintenant je vous prierais de bien vouloir partir.

Jonathan, qui était jusqu'à présent adossé contre un mur au fond de la salle, décida de donner son avis sur le sujet et s'approcha du bureau.

Jonathan : Excusez-moi, mais je pense que Florentin à raison. Cette guerre froide dur depuis déjà trop longtemps et récemment nous avons perdu beaucoup d'effectif, nous ne pouvons pas nous permettre de lancer une véritable guerre.

Oswald : Eh bien, nous allons simplement recruter de nouveaux membres.

Jonathan : Mais, père-

Oswald : Ne m'appelle pas « père » en pleine réunion ! Mais dis-moi, Jonathan, je trouve que tu t'es ramollie depuis quelques temps. Je pensais que tu voulais l'anéantissement de l'armée R.F., tous comme moi. C'est pour cela que tu es devenu mon fils a la base, dois-je le rappeler ?

Le vieil homme fixait Jonathan d'un regard dur, ce qui mit le jeune homme mal à l'aise. Tout en détournant le regard il essaya de continuer son argumentation.

Jonathan : J-je...

Oswald : Peut être que t'avoir affecté dans ces groupes de recherche t'as un peu trop changé les idées. De toute façon, ils n'ont plus besoin de toi, donc tu vas revenir ici.

Jonathan : Quoi ?! Mais, je-

Oswald : Un problème ? Je pensais pourtant qu'ils n'étaient pas tes amis et que leur existence t'importait peu.

Jonathan : C'est vrai...Ils ne sont pas mes amis. Commenta le jeune homme en baissant les yeux.

Florentin : Hein ? mais c'est quoi cette histoire ?! Il ne peut pas partir comme ça !

Oswald : Eh bien, si. Il va rester ici et un de mes assistants va vous raccompagner jusqu'à la sortie. J'enverrais quelqu'un plus tard pour aller récupérer les affaires de Jonathan à la maison du deuxième groupe de recherche. J'espère que cet entretien vous aura était utile, mes chers amis. Sur ce, partez et emmenez vos idées stupides avec vous. 

Les deux hommes disposer à côté du bureau de monsieur Gold, qui jusqu'ici était de simple spectateur de la scène, bougèrent enfin pour raccompagner Florentin et Mathieu jusqu'à la sortie de la salle. Tout en se fessant emporté de force, Florentin jeta un coup d'œil a la personne qu'il considérait comme son ami et il se rendit compte que les yeux de ce dernier étaient brillants, comme s'il allait pleurer à n'importe quel moment. Mais d'un coup de manche, ce début de larmes disparut.

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