vices et plaisrs interdits

Partie 1:

J'ai la tête qui tourne depuis 10 bonnes minutes. Je pense avoir abusé sur l'alcool ce soir. Et cette musique qui s'amplifie! J'ai l'impression qu'elle me grille les timpans. Je devrais m'arrêter là, pensais-je en tournant mon verre de mes doigts. Et pourtant je le porte à ma bouche et bois avidement son contenu. Je sens alors le liquide ambré couler le long de ma gorge. Et bientôt une chaleur intense dans ma poitrine. Ça fait un bien fou.
Je ferme les yeux et profite de ce bien être un moment.
Une odeur de fumée vient me chatouiller le nez. Je les rouvre alors et remarque qu'ils ont commandé de la chicha. Ils sont déjà shootés et ils en rajoutent. Décidément, on peut pas être aussi irresponsable.
Je rigole en pensant à ça. Car moi même je n'arrive pas à m'arrêter. C'est tellement enivrant.

...: Je crois que tu es vraiment loin toi! Tu commences déjà à rire seule.

Je le regarde, celui qui me dit ça. Il est assis au sol. Pieds nus et sans sa chemise.

Moi: Regarde toi! Et c'est à moi que tu parles?!

Il se met à rire à gorge déployée et tout le groupe est pris dans le fou rire.

Pffff! De vrais gamins!

Je me lève de ma place et me dirige jusqu'au bar. Je me commande un autre verre. Puis je regarde les gens se déhancher sur la piste en attendant ma commande.

...: Vous ne devriez pas boire autant.

Une voix masculine vient de retentir. Près de moi. Vraiment très près de moi. Je sens un souffle chaud glisser dans mon cou. Il est vraiment près en fait. J'ai un mouvement de recul. Et il s'éloigne de moi. Il prend le siège à côté et me fixe longuement.

Moi: Que voulez-vous ?

Lui: Juste vous tenir compagnie. J'ai vu que vous vous êtes éloignés de nous!

Moi: Vous ne devriez pas être aussi prévenant avec moi. On ne se connait pas.

Lui: Certes, mais il se trouve que vous êtes la copine de mon meilleur ami. Je me dois de veiller sur vous quand ce dernier est au plus bas.

Il jette un regard vers le petit groupe d'amis toujours entrain de se bourrer la gueule.

Nous: Des enfants !

Puis on se regarde, surpris d'avoir parler en même temps. Et je peux voir ses iris d'un bleu azur magnifique.
Il n'y a que l'intervention du barman pour que nos regards se détachent.

Je récupère le verre plein de ce liquide dont je m'enivre depuis plus de trois heures, et le porte à ma bouche. Mais avant qu'il n'entre en contact avec mes lèvres, il me fut retirer des mains.

Je suis un peu sur les nerfs là. Je me retourne, histoire d'être face à lui, mais je pense que ce n'était pas nécessaire. Il s'était rapproché entre temps. Ce qui fait qu'on était maintenant nez contre nez. Et ses iris!!!!!

Lui: Je pense que vous avez assez bu!

Je le défi du regard. Comme ma mère disait souvent, les femmes ne doivent jamais s'incliner devant les hommes.
Je récupère le verre qu'il m'avait arraché.

Moi: Et moi je vous ai dit qu'on ne se connait pas.

Je bois cul sec le contenu et me redirige vers le groupe.
Non mais il se prend pour qui?!!!

Je m'assieds à ma place suivi de Monsieur qui s'assied en face de moi.
Je prend une grande bouffée d'air chargé en fumée mentholée et décide de lui montrer que je ne suis pas faible pour avoir besoin d'aide.
J'arrache le tuyau des mains de mon soit disant petit ami (vous savez, celui qui est au sol, pieds nus, sans chemise, j'ai nommé Sabil, plus connu sous le nom de dynamo). J'inspire longuement la fumée nuisible à mes poumons. Je me mets alors à tousser fort.