Partie 2:

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Je sens une petite chaleur me caresser le visage. Ça fait du bien.
J'essaie d'ouvrir les yeux, mais franchement c'est très difficile.
J'y arrive enfin, mais la lumière est si forte qu'elle me fait plisser des yeux.
Je frotte ces derniers et j'arrive enfin à m'habituer à la lumière.
Je prends la peine de regarder autour de moi et me rends compte que je suis dans une chambre.
Elle est magnifique. Très sobre aussi. Du blanc sur les murs et rideaux, la moquette grise, les armoires marrons, des draps de soie blancs, et le tout éclairé par une énorme baie vitrée qui filtre la lumière, ce qui a le dont de contraster avec la sobriété de la pièce. C'est vraiment beau. Ça a un côté très apaisant.

Tout à coup, un frisson m'envahit lorsque je me rends compte que je n'ai jamais vu cette chambre de ma vie.
Je me lève à la hâte pour me mettre en position assise, histoire d'y voir plus clair. Mais je pense que j'aurai dû prendre mon temps. J'ai soudain un mal de crâne affreux! Et je réprime une envie de rendre mon déjeuner d'hier.
Je pose ma main sur mon front pour essayer d'atténuer la douleur. Mais rien n'y fait.

...: Tu devrais rester allongée.

Je n'ai pas besoin de retirer ma main pour savoir qui c'est.
Le mec d'hier en boîte. Comment il m'a dit qu'il s'appelait déjà ? Gé... Gé... Gérard ? Gérôme ? Gedusor? Non je crois que je m'égare.

Lui: Ça va?

Je tourne la tête vers la voix pour lui faire face mais tombe nez à nez avec lui. J'ai l'impression d'avoir déjà vécu ça. Je m'écarte activement de lui et place une certaine distance entre nous.

Moi: Oui! Même si j'ai très mal au crâne, que je ne sais pas où je suis, ni même ce qui m'est arrivé pour que je sois ici.

Mes yeux s'arrondissent automatiquement et je regarde sous les draps.
Un soupire fend mes lèvres lorsque je vois des vêtements sur moi.

Lui: Tu pensais tout de même pas que j'aurai pu...

Moi: Peu importe ce que je pensais. Ça ne compte pas. J'aimerais juste...

Je m'arrête dans ma phrase lorsque l'information arrive enfin à mon cerveau. J'ai des vêtements, oui. Mais ce ne sont pas les miens.
Je le regarde horrifiée qu'il ai pu me voir nue, et je pense qu'il a compris ce à quoi je pensais.

Lui: C'est pas que j'aimais pas ta magnifique robe noire moulante qui laissait entrevoir tes magnifiques cuisses... Mais elle empestait l'acool. Tu ne pouvais pas dormir ainsi.

Moi (paniquée): Donc tu m'as changée ???

Lui: Crois moi, j'aurais bien aimé.

Il a dit cette phrase avec un tel sérieux et un regard si intense, que j'en tremblerais presque.

Lui: Mais non. Ce n'est pas moi qui l'ai fait. C'est Esther! Ma...

Moi: Copine j'imagine !

Lui: Femme de ménage j'allais dire. Mais c'est comme tu veux. Ici tu es la seule qui a un partenaire.

Moi: Les apparences sont trompeuses.

Il se lève du lit où il était apparemment assit. On se demande à quel moment il en a eu le temps.
Il se dirige vers la commode près de la porte où il récupère un plateau. Je n'avais même pas remarqué qu'il avait apporté ça.
Il dépose le plateau sur mes cuisses et je peux y voir un bol plein de soupe et des morceaux de poulet avec un verre de lait à côté !

Lui: Tu n'as pas totalement désaoulée. En plus tu as la gueule de bois. Donc je t'ai fait un bouillon de poulet bien épicé.

Moi: Et le verre de lait? Ce n'est pas un peu illogique?

vices et plaisrs interditsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant