vices et plaisrs interdits

Partie 16:

Point de vue de Géris.

1 semaine plus tard!

Une semaine ! Ça fait déjà une semaine.

Hayley: Une semaine que les jumeaux nous ont quitté !

Sabil: Tu en parles comme s'ils étaient morts.

Hayley: On a pas de nouvelles d'eux depuis qu'ils sont partis. Peut-être qu'il leur est arrivé quelque chose.

Moi: Arrête de t'en faire Hayley. Ils vont bien.

Hayley: Tu pourrais me l'assurer?

Elle me regarde plein d'espoirs mais non. Je ne peux pas le lui assurer. Moi aussi ça m'inquiète. Ils n'ont pas donné signe de vie. Ce n'est pas leur genre. Je sais aussi qu'elle va continuer à se faire du mal pour rien. Alors...

Moi: Oui! Je peux te l'assurer!

Sabil: Argh! Il ment!

Géris: Répète un peu!

Sabil: Il n'y a que moi pour te dire la vérité ! Les jumeaux ont sûrement des ennuis.

Géris: Ne l'écoute pas Hayley. Si les jumeaux avaient des ennuis on le saurait déjà.

Sabil: Ah oui? Et comment?

Géris: Les mauvaise nouvelles vont vite.

Ça fait une petite heure qu'on est chez Hayley, Sabil et moi.
À la base je suis venu pour la soutenir. Car ça se sent qu'elle ne va pas bien. L'histoire avec les jumeaux ne lui plaît pas des masses.
Mais en venant, Sabil était déjà là. Apparemment il a eu la même idée que moi.
Finalement, je me dis que c'était peut-être aussi un peu pour moi.
À près tout, Khey sort aujourd'hui de l'hôpital. Et je n'aimerais pas tomber sur elle. Elle a peur de moi. Elle me voit comme un inconnu. Ça fait mal! Vraiment mal. Je ne peux pas vivre comme ça, sachant que j'ai ma sœur si près et pourtant si loin de moi.
Et quand les parents m'ont demandé de quitter la maison un moment, pour ne pas que ma présence perturbe Khey, j'ai su, que ça ne serait vraiment pas facile.
Après ici, je vais aller à l'hôtel. Vu que je ne peux plus retourner chez moi jusqu'à ce qu'elle se souvienne.

Hayley: Géris? Ohoh! Géris !

Moi: Euh oui quoi?

Sabil: Il était encore dans les nuages cet idiot!

Moi: C'est qui que tu traites d'idiot?!

Sabil: Il pensait encore à Khey j'en suis sûr!

Même si Sabil est mon rival depuis toujours, c'est aussi et ça restera mon meilleur ami. Il me connait mieux que moi même. Et il a beau faire genre, ça lui arrive souvent de s'inquiéter pour moi.

Sabil: J'imagine qu'on t'a chassé!

Hayley (horrifiée): Chassé?!

Moi (pour essayer d'adoucir la chose): Mais non voyons! Sabil arrête de l'effrayer. On m'a juste demander de...

Sabil (en finissant ma phrase): Quitter les lieux en attendant qu'elle se souvienne ou même simplement qu'elle n'est plus peur de toi.

Je pousse un soupir à fendre l'âme et le regarde désespéré.

Sabil: Bah quoi? Faut appeler le chien par son nom!

Je soupire une nouvelle fois et regarde Hayley.

Hayley: T'aurais pu me le dire hein!

Moi: Je ne voulais pas te déranger.

Hayley: Ah bon? Donc t'aurais préféré que je te rende visite sur la banquette arrière de ta voiture pour le savoir?