vices et plaisrs interdits

Partie 30:

Point de vue de Harry.

Je suis dehors avec Indiana. Il fait nuit. Quasiment 2h du matin. On vient de rentrer. Et Novick vient d'arriver avec Royale. Personne ne dort. Et je pense même qu'on fera une nuit blanche aujourd'hui. Tout le monde est inquiet pour les enfants. On a pas arrêté de les chercher. Et Géris qui n'arrête pas de me reprocher à chaque fois qu'il le peut que j'ai fait rentrer Indiana ici et que c'est sûrement de sa faute. Mais non c'est impossible. C'est elle qui nous a demandé de nous méfier de Novick. À raison d'ailleurs. Maintenant que j'analyse ça, cela peut être vrai. Mais quand je lui ai dit, il m'a sorti que peut-être essayait-elle de détourner l'attention d'elle. Et qu'on ne devrait pas avoir confiance en une inconnue qu'on ne connait pas du tout, plutôt qu'en notre ami de longue date.
Mais ce n'est pas elle...
Du moins je crois.

Indiana: Harry? Hey! Harry?

La voix de cette dernière me parvint aux oreilles. J'étais trop absorbé par mes pensées pour m'en rendre compte.

Moi: Euh oui excuse moi. Tu disais?

Indiana: Ça n'a pas d'importance. Tu pensais à quoi comme ça ?!

Moi: À rien! Juste aux enfants! J'ai peur qu'il leur arrive quelque chose.

Elle s'arrête de marcher et me force à le faire aussi.

Indiana: Oui je veux bien. Mais ce n'était pas la seule chose n'est-ce pas ?!

Moi: Mais qu'est-ce que tu racontes voyons?!

Je rigole en cherchant à reprendre la marche mais elle aggripe mon bras.

Indiana: Ne fais pas genre! Tu es un piètre menteur. Tu pensais au fait que ce soit peut-être de ma faute n'est-ce pas ?!

Je me mets face à elle et observe son beau visage. Puis je réponds de la manière la plus sincère possible.

Moi: Tu ne peux pas m'en vouloir ! Tout le monde y pense. Alors forcément...

Indiana: Tu finis par douter aussi. Je vois. Je comprends...

Moi: Est-ce que tu peux me jurer que ce n'est pas toi? Que tu n'es pas une espionne de ce mafieux qui est juste là pour nous soutirer des informations? Tu peux me le jurer?

Elle me regarde de ce regard vide et sans expression que je ne lui connaissais pas. Puis elle sourit tristement et se met à avancer avant de s'arrêter dos à moi.

Indiana: À quoi ça sert de jurer? Vu que de toute façon, tu as ta propre opinion!

Moi: Ce n'est pas ça la question ! Mon opinion et celle des autres peuvent changer si tu m'assures que tu n'y es pour rien.

Elle rigole! Puis se retourne pour me refaire face.

Indiana: La seule personne qui m'intéresse ici c'est toi. Mais vu que toi tu penses maintenant comme eux, alors je n'ai plus rien à faire ici.

Elle s'en va à la fin de sa phrase mais je la rattrape à temps.

Moi: Tu ne vas pas partir, si?

Indiana: J'ai voulu aider. Je suis restée avec vous deux jours sans dormir ni rien pour vous aider. J'étais avec vous tout le temps. Je n'ai ménagé aucun effort. J'ai laissé mon père qui est dans un fauteuil roulant se débrouiller pendant deux jours. Tout ça pourquoi ? Pour être traité de la sorte? Si c'est ça franchement autant m'en aller!

Je la prends directement dans mes bras et la serre aussi fort que je peux.
Elle tremble de colère. Et bientôt je sens un liquide chaud couler sur mon torse, mouillant au passage ma chemise. Elle est en larmes. Et c'est entièrement de ma faute. Je suis vraiment trop con des fois.
Elle se sent trahie par moi et c'est compréhensible.