𝐒𝐎𝐘 𝐏𝐀𝐑𝐈𝐒

t h r e e

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« Si jamais il y a une victime, on dit au revoir à notre image de Robin des bois et redeviens simplement un bande de fils de pute. »

☾

On était toujours dans le hall, ce hall qui commençait à sentir très fort la transpiration. J'étais à la même place que depuis deux heures, assis dans ce siège fixant le sol. J'étais perdue, je repensais à tout, tout ce que j'avais fait.
Tokyo, elle avait lâchée Rio, elle était comme moi entrain de planner dans ses pensées, assise et en ignorant les remarques brûlantes de Denver.

"Mais t'a perdu la tête ou quoi ? J'arrive pas à le croire putain ! C'était quoi ce plan de merde Tokyo et Paris? Nan mais qu'est ce qui vous a pris de faire ça vous êtes complètement folles ?!"

8      H O R A S D E A T R A C O

Mes yeux humides regardaient Rio, qui se faisait désinfecter par Nairobi. Et puis, une dispute éclata entre Tokyo, Denver et moi.

"Fait chier !", hurla Denver

"Détend toi ! C'est pas de ma faute si ces putains de flics ont débarqués et m'ont tiré dessus ? J'aurais du faire quoi, leur cracher dessus ?", réprimanda Tokyo.

"J'en ai rien à foutre de ça !Et toi Paris ! Qu'est ce qu'il t'a putain de pris ? Vous avez tous perdus la tête ? Mais putain de plan de merde", hurla t'il.

"Clame toi. J'aidais Tokyo et Rio et-"

"Tu veux que je te dises ce qu'il fallait faire, c'est respecter le plan putain, tu sais celui que on avait répéter un milliard de fois ?", coupa Nairobi.

"On s'était bien mit d'accord de tirer sur personne nan ?", reprit elle.

"Il fallait bien qu'elles me couvrent-", ajouta Rio

"FERME TA GUEULE", hurla tellement fort Denver que je crus avoir perdu mon audition. "Et toi Paris, tu devais tirer dans les pieds des policiers par sur eux, putain !"

Une porte s'ouvrit, et Berlin apparut tel un Dieu, toujours un sourire au lèvres. On se tut tous, Denver frappa un poing contre la table.

"Les policiers blessés s'ont entrain d'être évacués. Les téléphones sont connectés ? Coupés tout les signaux sans fils ou les radios.On passe en mode analogique".

Rio s'en chargea.

"Appelez le professeur."

A P P E L
"-Que c'est il passé ?
-Deux policiers sont morts.
-Qui a tiré sur eux ?
-Tokyo et Paris. Connectez les caméras pour le professeur. Une balle a éffloré Rio puis Tokyo a tiré et Paris les a aidés. J'ai l'impression que Rio et Tokyo ont une aventure.
-Passe moi Tokyo."

Belin passa Tokyo au professeur.

"Quoi ?
-Ce qu'il dit est vrai ? Tu as une aventure avec Rio ?
-Qu'est ce que c'est ces conneries ? Nan ! L'amour de ma vie est mort à cause de moi donc j'ai pas du tout la tête à couché avec un gamin. J'ai tiré pour nous protégés. Et cher Professeur même si tu as pensé à tout, les choses se déroulent pas toujours comme prévu !"

Elle claqua le téléphone, tout le monde partit sauf moi et Rio.

"Tu es avec Tokyo, n'est ce pas ?", redemandais-je.

"Me cassez pas les couilles avec ça."

"Je vois et j'entends tout Rio. Souviens-toi.", fis-je en me levant vers lui.

"Nan reste. Je t'en pris. Je veux bien t'expliquer. On est pas vraiment ensemble, on couche ensemble enfaite mais rien de plus."

Je souris niaisement en mettant mes mains sur ses épaules et commençai à le masser tendrement.

"La vie n'est pas rose Rio.", je me dirigea vers la cabine à café, puis introduisais une pièce pour un café au lait. Je sentis une main sur mes hanches, je me retournai et Rio m'embrassa chastement. Sur le moment, je fus surprise, certes, mais ces lèvres bougeaient tellement bien avec les miennes. Je mis fin au baiser et il murmura un "pardon" avant de s'en aller.

☾

Il se faisait nuit, nous étions moi et Helsinki entrain de surveiller les otages. C'était long, même trop long. Je repensais à mon baiser avec Rio. Pourquoi j'ai sentis des papillons dans les ventres ? Nan, je peux pas l'aimer, pas lui. Il aime déjà Tokyo. L'amour c'est pour les faibles. Je sentis les larmes venir.

"Attends moi deux secondes.", dis-je à Helsinki.

Je me dirigeai vers les toilettes, et pleurai très fort même trop fort. Je renversai une vague d'eau sur mon visage. Des mains se posèrent sur mes épaules.
Je regarda dans le miroir et c'était Berlin.

"Hé qu'est ce qui ne va pas ?"

Ce ton me surprit de la part de Berlin, pour une fois qu'il était attentif.

"Nan rien. Tout va bien."

"Laisse moi deviner, c'est Rio nan ? Écoute, il est bel et bien avec Tokyo."

Je pleura de plus belle.

"Ils ont-"

"Dégage d'ici, n'essaye pas de me détruire psychologiquement", répondis-je d'un ton sec.

À ce moment, Rio passa dans le couloir devant les toilettes. Je gifla Berlin puis sortit en courant.

"Rio ? Attends-moi."

"Dégage. Dégage Paris."

Je l'attrapa le poignet mais m'évite d'un coup sec.

"Dégage d'ici."

"Pourquoi ? Qu'est ce que j'ai fait de mal ?", réprimandais-je, "Tu m'a embrassé, et je ne t'ai pas repousser. À quoi bon m'en vouloir ?"

"Justement."

Ses yeux noirs de colère furent bleus. Ce bleu pesait lourd dans mon cœur.

"Je t'ai pas repoussé parce que je t'apprécie-"

Il me coupa d'un baiser langoureux.

ALL THE LOVE ♡

chapitre réécrit et corrigé ✓