5Suite au précédent baiser, nous restèrent muets, seul le rire de Denver résonnait dans le hall.
Je décidai de couper ce silence."Euh.On...On ne devrait pas y aller ?", murmurais-je hésitante.
"Oui, bien-sûr"
Il se leva en me tendant sa main que je pris pour le suivre dans la pièce obscure. On traversa les nombreux couloirs et pièces pour arriver à l'escalier en marbre menant au hall où était assit les otages.
En descendant l'escalier, Tokyo comme à son humble habitude me jeta l'un de ses regards noirs hautains tandis que moi, comme à mon habitude, je levais les yeux au ciel en l'ignorant."À vous voilà vous deux !", ria Berlin en faisant les cents pas dans la pièce, en se dirigeant vers les nous. "Où étiez vous qui passer?", fit-il ironiquement juste pour nous mettre dans l'embarras.
Je lui fis un regard de braise, et voulu le taper en levant hautement ma main : or une voix féminine provenant des otages m'interpella.
"Chut, tu vas nous faire repérer.", chuchota une petite voix.
Je pointais mon fusil sur la proximité du bruit nocif. Un homme typé mexicain au costume noir mit les mains sur la tête et s'excusa, c'était Arturo.
Je lança un petit regard impulsif à Denver."Je m'en charge.", acquiesça t'il.
Il présenta à Arturo, un pistolet et lui ordonna de lui tirer dessus, mais l'homme d'affaire, était prit de peur.
"Allez prend-ça toi.", cria Denver. "Allez, tire mon vieux, tire"
Arturo commença à pleurer en silence puis il essaya de respirer un air frais mais le seul qu'il trouva était un mélange de sueur et de compression.
"Si tu ne le fais pas dans dix secondes c'est moi qu'il le fait.", il plaça un pistolet sur son cœur. "un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept, huit, neuf...", Arturo appuya sur la détente mais aucune balle n'en sortit, Denver en hurla de rire.
"C'était un faux , Arturito."Je fis un regard désespéré, en montant mes yeux vers le ciel.
"T'es tellement un gamin Denver. Tu me fatigues."
Il s'approcha de moi et plaça son bras autour de mes épaules.
"Je te fatiguerais pas autre part.", assura t'il alors.
Je poussa son bras et partit rejoindre Berlin qui allait commencer son discours. Il prit place sur les marche des escaliers pour s'imposer.
"Bien, la police est prête à intervenir, par conséquent, vous allez être comme nous : nous allons distribuer des masques et de fausses armes.".
Avec ses longs doigts, il fit un signe de les distribuer : ce que l'on exécuta.
Nairobi quant à elle s'approcha de la femme qui parlait tout à l'heure à Arturo. Une jeune blonde enceinte qui avait précédemment demandé une pilule abortive pour son bébé.
Elle posa le genou près d'elle et fit son lacet tout en engageant la conversation en lui conseillant de garder son bébé avec son patron, Arturo.

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𝐒𝐎𝐘 𝐏𝐀𝐑𝐈𝐒
Fanfiction《 Appelez-moi, Paris 》 ༄ Rose, 19 ans, solitaire, timide et pas vraiment jolie vit un vrai calvaire. Elle est tout juste sortie de prison pour un crime qui lui en coûtera la vie, fuyant toutes les personnes qu'elle pourrait croiser. Elle seule. Ter...