s e v e n

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2 6 H O R A S D E A T R A C O

P A R I S

Lorsque le sourd bruit venant d'un pistolet résonnant jusqu'à la pièce où les otages menaient leurs petites vies, nous furent tous outrés.
Le pistolet que je tenais entre les deux mains tomba à terre.

«—Putain, c'est quoi ce bordel encore ? », m'indignais-je.

«—Allez chercher Berlin, vite ! », s'exclama Nairobi en dévalant les escaliers une pizza en bouche.

«—Je viens de prévenir Berlin, il s'en charge. Les balles viennent des salles de bains. », expliqua Moscou.

Qu'est ce qui peut être bien pire que de retrouver seul dans une pièce avec la femme que tu détestes le plus au monde, autrement dit elle se nomme Tokyo.

Elle était là, tamisée dans le noir du coin de la pièce, l'arme en main, on aurait pu croire que chaque regard noir qu'elle lançait nous était adressé.
Pour brisé ce silence pesant, je m'avançais vers elle avec une tête surprise.

«—dis-donc, Tokyo, enfin Silene, j'ai appris que la police avait trouvé ton identité et celle de ton gigolo. », l'informais-je.

Elle tourna la tête lentement vers moi, et alluma une clope qu'elle plaça entre ses lèvres, en expirant, elle fit un bruit silencieux puis en lâchant un gros nuage de fumée, elle prononça du long de ses lèvres roses.

«—bien, très bien même. Je vais pouvoir enfin être affiché dans tous les journaux d'Espagne. Et puis combien de temps, reste t'il à la police pour trouver le tien ? Bouffonne. », bougonna t'elle.

J'allais pointé mon flingue sur sa tête de brune lorsque le chef du braquage arriva or, Berlin rentra en se massant les tempes. Je me rua sur ce dernier en hurlant.

«—qu'est ce qui c'est passé encore ? On est pas con, on a très bien entendu les coups de feux en haut. »

«—bien, bien. Mais je ne te dirais rien ici. »

Tokyo apparut, calmée cette fois-ci.

«—je monte avec vous. Helsinki occupe toi d'eux. »

«—qui l'a tué ? », hurlais-je dans la pièce.

Je faisais les cents pas dans la petite salle, je massais mes cheveux bruns puis bus un fond de scotch, lentement.

«—c'est Denver. », annonça le chef.

Je me levai de mon fauteuil de cuir marron.

«—il me parle de sa putain de première règle durant des lustres et lui se permet de la tuer ? »

«—pour une fois, je suis d'accord avec Paris. », spécula Tokyo.

Berlin avança vers moi, souriant.

𝐒𝐎𝐘 𝐏𝐀𝐑𝐈𝐒Où les histoires vivent. Découvrez maintenant