Je me réveille le front en sueur, mon corps las. Le drap blanc qui me recouvrait le corps était tombé par terre tellement mes mouvements étaient agités durant cette nuit. Putain ce n'était qu'un rêve.
Moi c'est Paris, enfin avant tout ça on m'appelait Rosa. Je n'ai seulement que vingt ans et ça fait quatre ans que la police me recherche pour vente de drogue. Je suis tombée dedans car ma mère était elle aussi une dealeuse et je n'ai pas de père. À croire que la merde, ça se transmet de famille.
J'évitai toutes sorties, elles pouvaient m'être fatales. Après tout, qui sait ? Peut-être qu'un putain de policer m'attendait derrière la porte.Il est seulement six heures du matin, j'ai terriblement faim depuis deux jours. Mon corps s'est drôlement amaigri depuis ces derniers temps, mes côtes sont saillantes car je n'ai plus rien à manger dans mes placards à part peut-être un reste de boîte de conserves périmées depuis un certain temps. Il faut que je mange après tout.
Je m'habille alors d'un ensemble noir et d'une casquette qui recouvre ma chevelure brune qui tombe jusqu'au dos. Je n'ai pas d'argent pour les coiffeurs après tout et puis je trouve ça plutôt joli.
Règle numéro une, lorsque vous êtes recherchés : jetez vos cellulaires ou téléphones. Ils vous emmèneront que des putains de soucis. Il suffit qu'il soit connecté à un satellite pour que la police trouve votre localisation en vous trouve et vous tue.
☾
Après avoir traversé le tunnel, je me trouve enfin à quelques mètres du magasin le plus éloigné du monde. Au moment où j'allais changer de trottoir, une voiture démarre pour rouler à une vitesse relativement lente tout près de moi. Rien ne m'affole, j'accélère alors le pas et sorti de ma poche un flingue pour le menacer.
— Putain espèce de gros pervers, tu veux quoi ?
L'homme brun me dévisage - il ne paraît pas paniqué-. Il repose ses lunettes noires sur son nez puis écarte quelques mèches de ses cheveux.
— Je voulais seulement t'informer que ta petite cabane, dans laquelle tu vis, manque d'une couche de peinture.
Je passe alors ma main à travers la vitre pour pointer le canon plus près de son visage.
— D'où tu sais ça, espèce de malade-
Ce dernier me tire par le poignet violemment pour me
faire assoir près du siège conducteur.— Rosa Alvandorá, tu risques quarante ans de prison. Tu dois des millions d'euros à plusieurs cartels. À ta place, je-, il continue en parlant avec ses mains.
— Écoute, ferme ta grande gueule avant que je perce ton front, j'annonce toute souriante, si tu crois me faire peur, sache que t'es sûrement le dernier.
— Les forces de l'ordre attendent devant ta cabane. Ils ont tes empreintes et ils finiront par te trouver d'ici une heure. Donc, voilà mon deal : soit tu restes avec moi et tu survis ou alors tu restes et tu pourris en prison.
Je dépose le pistolet sur ma cuisse en signe de paix puis je réfléchis longuement. Après tout, est-ce que je suis heureuse ici ?
Je lui fais signe d'avancer avec mon doigt tandis qu'il esquisse un grand sourire.☾
La route avait été si longue, je crois que il fait presque nuit à ce moment là. J'arrive à peine à distinguer ce qui se trouve devant mon visage.
— Suis-moi, dépêche toi.
Il me prend l'avant-bras pour éviter de tomber dans les pierres qui se trouvent dans l'avant jardin.
Lorsque je lève les yeux, j'aperçois une magnifique demeure faite de pierre. On se croit dans les films.— Par contre, je vais pas risqué de mettre mon beau corps dans ton vieux tas de pierre, je sais même pas ce que tu vas faire
Il m'ignore et avant vers la porte, d'où le parquet grince. Putain ce mec est un vrai connard. Je passe mon pied à travers la demeure pour me rendre dans un salon où huit autres personnes assis à des tables me dévisagent.
— Putain on attendait que toi, s'exclama une brune au carré
Je lui souris ironiquement puis m'assis tout devant.
— Bien, dit l'homme brun en retouchant ses lunettes, dorénavant vous m'appellerez "le professeur". Chacun d'entre vous est recherché et risque des années de prisons.
Il récupère une craie sur son bureau pour écrire sur son tableau puis il poursuit.
— Il n'y aura aucune relations personnelles entre vous, on ne s'appelle jamais par nos prénoms ! Vous allez chacun prendre un nom de planète.
— Parfait moi je serai Mara et lui ça sera Uranus, s'exclame un garçon en pointant un plus jeune.
— J'aime la trop la consonance de Uranus, tu vois ?, il rétorque en riant.
Le professeur respire puis s'écrit à haute voix.
— Et bien, puisque c'est temps compliqué. Je vais choisir pour vous avec des putains de noms de villes. Toi tu seras Paris. Toi, Tokyo. Ensuite derrière Berlin. À côté, Rio. Moscou. Nairobi. Denver. Et enfin, Oslo et Helsinki.
Je trouve ça putain de stylé comme pseudo criminel. Paris est la plus belle ville du monde. Mais je ne sais pas comment je vais l'utiliser et surtout pour quoi. Je lève la main brusquement.
— Professeur, on fout quoi ici ?
— J'ai un putain de plan, il rit, un putain de plan qui va vous rendre riche. Riche jusqu'aux couilles.
Il désigne le fond de la salle. On se retourne tous.
— Le musée de la monnaie et du timbre de Madrid.
☾
ALL THE LOVE
chapitre réécrit et corrigé ✓

VOUS LISEZ
𝐒𝐎𝐘 𝐏𝐀𝐑𝐈𝐒
Fanfic《 Appelez-moi, Paris 》 ༄ Rose, 19 ans, solitaire, timide et pas vraiment jolie vit un vrai calvaire. Elle est tout juste sortie de prison pour un crime qui lui en coûtera la vie, fuyant toutes les personnes qu'elle pourrait croiser. Elle seule. Ter...