520 HEURES AVANT
En réalité c'est nous qui essayons de gagner du temps. Le proverbe "le temps c'est de l'argent" n'a jamais été plus approprié. Et putain, quelle quantité d'argent !
Nous imprimions mille millions d'euros par heure. Mille quatre-cent feuilles de papier monnaie, chacune produisant cinq quarante-mille billets de cinquante euros.
Tout était si calme à l'aube, que notre plan semblait marcher comme des roulettes.
Le professeur était notre big brother, il surveillait la radio de la police et les dix-huit caméras. Si quelqu'un tentait de nous entuber, nous aurions une longueur d'avance sur lui. Cela faisait vingt heures que nous avions pris en otage le musée de la monnaie et du timbre. Nous nous relions chacun notre tour pour surveiller la bande d'otage, les accès et bien sûr la protection. Au bout de vingt heures, les machines avaient déjà craché cinquante deux millions d'euros. À ce stade on pensait tous que l'on allait réussir mais cette quiétude annonçait enfaite le calme avant la tempête, tout allait tellement partir en couilles que on serait à deux doigts de perdre la partie. Si vous demandiez pourquoi, je répondrais que c'était pour une simple histoire d'amour mais au finale l'amour est une bonne raison pour tout faire secouer.☾
P A R I S
"C'est critique dehors ! On a tous perdu la tête !", hurla Denver en frappant le poing contre la table.
"Tu as perdu la tête.", avoua Berlin.
"Toi ferme-là. Si il y en a bien un qui est fou ici c'est toi et Tokyo."
"Commence pas Denver, tu me fais chier.", disais t'elle.
"STOP, calmez-vous. J'ai une idée", dis-je, "apportez-moi une feuille et un stylo".
"Et tu comptes faire quoi avec cette feuille ? Dessinez ? Ça nous apporte en ri-", commença Denver mais je l'interrompu.
"Bien, on va écrire un discours et un des otages la lira devant le musée."
"À oui et qui ?", répliqua Nairobi.
"La blonde de tout à l'heure, celle qui est enceinte."
Ils acquiesçaient tous mon idée sauf Berlin qui s'en fichait, assit dans le canapé en se curant les dents.
"Va chercher Monica, Berlin.", ordonna Denver.
Je commença à griffonner un mot sur la feuille de papier.
☾
À notre arrivée, tous les policiers visaient leur barriers vers nous.
On portait tous nos masques, évident vous me direz, notre première envie et pas de mourir.
Monica se plaça au milieu de nous, un pistolet sur la tempe pointée par Denver. Elle attrapa le papier et lu à l'aide d'un microphone, son texte."Je vous demande de ne pas tirez s'il vous plaît. Je suis Monica Gastembidé, je suis ici pour lire une déclaration : Je m'exprime au nom des preneur d'otages, nous sommes soixante-sept otages au total, tous en parfaite état de santé et très bien traité, il n'y a aucune victime blessée, nous sommes tous habillé pareil, il est donc impossible de nous différencier des preneurs d'otages par conséquent toutes tentatives d'assault pour-"
Tandis que Monica lisait mon discours, je remarqua un chaut important en haut de l'immeuble. Une des personnes du FBI commençait à appuyer sur la gâchette. Prise dans une euphorie, je l'a coupa en plein discours diffusé à la TV.
"Berlin, on doit rentrer maintenant !"
Nous franchissons la porte d'arrivée rapidement, sans savoir que à une seconde prête, nous serions tous mort.
☾
J'étais avec Rio dans la salle des otages, je le cherchais du regard mais lui était terriblement perdu dans ses pensées. Alison, leva la main.
"Quoi encore ?"
"J'ai une requête, je voudrais envoyer une vidéo à ma famille pour la photo compromettante de moi.""Ah poulette, y t'en arrives des choses palpitantes. Moi qui pensait que t'étais le genre de coincée du cul.", Rio, monte avec elle, et SURVEILLE-LÀ"
Il me fit un clin d'œil et mes pommettes au début blanche prirent une tournure rosées.
R I O
"Mom, Dad."
"En espagnol s'il te plaît."
"Papa, maman [...]"Elle s'arrêta nette.
"Je peux pas."
"D'accord. Prend pas trop d'importance à cette photo. C'est... comme quand tu bronzes sein nus à la plage nan ?", avouais-je
"Sauf que j'ai seize ans. Je suis pas du genre à fricoter dans les toilettes du musée. Me casser un bras et la chose la plus folle qui me soit arrivée.""Une prise d'otage s'est encore plus fou.", dit Tokyo en apparent.
Gênée, je proposai à Alison de garder le téléphone le temps qu'elle cherche quoi dire à ses parents, puis me dirigea vers Tokyo, énervée.
"T'es tout calme, pourquoi ?"
"Qu'est ce que t'en a foutre, hein, si j'suis que un gamin. Ton passe-temps de ces cinq dernier mois ? L'imbécile de la bande.""J'ai dis que t'étais un gamin et que on était pas ensemble sinon tu seras plus là. Parce que moi, j'en ai rien à faire de mourir."
"Attends, une seconde. T'aurais pas ça pour moi."
"Qu'est ce que vous faites tous, vous faites que m'emmerder depuis le début."
"Si j'étais ton putain de gigolos dis le moi."
"... t'étais mon putain de gigolos."
"T'avais pas l'air de pleurer ton petit-ami quand tu me demandais de tringler contre le mur."
"La prochain fois que tu parles comme ça, j'te pête la gueule. Compris ?"
"C'est fini entre nous Tokyo. Me reparle plus !"
Tokyo qui me tenait par la combinaison s'en alla derrière, et quand je me retourna je vis Alison Parker, le téléphone entre les doigts.
J'accourrai à elle et claqua le cellulaire à terre."Mais t'es vraiment une coincée du cul toi!", je pointa mon fusil sur elle. "Les mains en l'air !"
Tokyo's voice : Suite au hackage du téléphone par la police, ils avaient réussit à récupérer le visage de Rio, Anibal Cortés de son vrai nom.
Plus que huit à trouver, hein la police.ALL THE LOVE ♡
chapitre réécrit et corrigé ✓

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𝐒𝐎𝐘 𝐏𝐀𝐑𝐈𝐒
Fanfiction《 Appelez-moi, Paris 》 ༄ Rose, 19 ans, solitaire, timide et pas vraiment jolie vit un vrai calvaire. Elle est tout juste sortie de prison pour un crime qui lui en coûtera la vie, fuyant toutes les personnes qu'elle pourrait croiser. Elle seule. Ter...