o n e

3K 104 11
                                    

el único motivo

I.

a month later

On s'était tous préparé pour l'assaut, pendant cinq mois, notre plan était d'une abondante intelligence, à vrai dire, ce professeur était sûrement mon sauveur, mon ange gardien.
Demain, à la première heure d'ouverture du musée, l'on s'y infiltrerait. J'appréciais réellement mes nouveaux collègues, c'était comme une nouvelle famille pour moi.

F L A S H B A C K

Assis autour d'une table en bois, la brise du printemps chatouillait mon coup, tandis que l'on ingurgitait tous, une petite bouteille d'alcool. Tolède était illuminé par le grand soleil qui réchauffait le temps à un plutôt agréable. Il y avait une bonne ambiance.

"Moi, j'mets pas de string, ça tire le cul" rigola Nairobi.

On lui jeta un regard interrogateur, puis on rigola directement. Nairobi était la plus drôle du groupe, tous ce qu'elle disait avait un but sarcastique ou provocateur.

"Mais, moi j'mets rien, j'suis plus à l'aise", avoua Denver.

"T'es déguelasse Denver" , ricanais-je

Denver lui, je ne sais pas pourquoi il est là, à vrai dire, il n'a pas trop une tête de braqueur plutôt une tête d'ange. Mais bon, il était drôle à son tour.

Le professeur arriva avec des grands sacs en soie devant nous puis les déposa dans l'herbe mouillé. Rio accourut au sac puis en dégagea de son intégrité pour saisir une combinaison rouge.

"Trop dément", cria Rio.

Je m'accroupis à mon tour, puis ma main flancha sur un masque de Salvador Dali. Pourquoi pas des masques de Mickey, ça aurait été encore plus flippant : comme neuf malades psychologiquement atteint.

"Vous allez vous habiller et porter ces masques. On attaquera dans un mois environ, tenez vous près psychologiquement, car ça va être dure.",
Annonça le professeur en laissant un petit rire. "Couchez-vous tôt les enfants."

Il partit rejoindre sa chambre calmement. Tandis que nous, on resta à la table ronde pour discuter. Helsinki sortit un paquet de drogue sous la table.

"Oh putain, ça va être bon ce soir", avoua Tokyo en montrant une bouteille de whisky à son tour.

On se roula tous de l'héroïne dans une petite cigarette.  Je l'a mit entre mes lèvres rosées très vite, respira et toussa. Tous me regardèrent.

"Quoi, c'est une métaphore.", fit-je sarcastique.

Je respira une autre bouffée de fumée.

"Vous allez faire quoi avec l'argent?", demanda Moscou.

"Moi je m'achète une île.", répondit Tokyo toute souriante.

"Quoi ? Mais c'est pas assez. Au moins trois!" , rigola Nairobi. "Moi, j'irais récupère mon fils, au île Canaries et on fera un beau voyage."

𝐒𝐎𝐘 𝐏𝐀𝐑𝐈𝐒Où les histoires vivent. Découvrez maintenant