/Iwaoi day/

1.7K 101 48
                                    

(Mon inspiration pour ce one-shot vient clairement de cette photo.)
(Et ne me demandez pas combien de photos de ce genre je possède, vous seriez choqué 🙈.)
~

"Vraiment génial."

Iwaizumi serra les poings. L'envie de frapper son meilleur ami était terriblement tentante, de faire en sorte que cet imbécile perde conscience au lieu de jouer les sarcastiques, mais dans leur position il ne pouvait même pas bouger le petit doigt.

"Et tu crois que c'est de la faute de qui, enfoiré ? C'est pas moi qui pensait que se cacher là-dedans était une bonne idée." Hajime hissa entre ses dents serrées tout en gesticulant un peu. Il essayait de s'éloigner le plus possible de Tooru mais le peu d'espace qu'offrait le casier où ils étaient enfermés restait un très gros problème.

"Comment je pouvais savoir que, comme par hasard, on tomberait sur le seul casier défaillant du troisième étage ?! C'est pas de ma faute !" Oikawa tourna la tête, ou du moins essaya, vers Iwaizumi qui semblait à deux doigts de faire une crise d'hystérie.

Le passeur était littéralement collé contre la porte du casier, qui s'était soigneusement verrouiller comme par magie, quand les deux ados avaient décidé de rentrer à l'intérieur à la vue d'un gardien. À vrai dire, Oikawa avait surtout réagi sous la panique, après tout se faire attraper par le gardien dans les couloirs du lycée après sa fermeture n'était pas ce qu'on pouvait appeler "une attitude exemplaire". Il avait donc attraper son ami par le bras avant de l'enfoncer dans le premier casier qu'il voyait, presser à l'intérieur et fermer la porte après lui, qui se verrouilla par la suite.

Une idée de génie, vraiment.

Le pire dans tout ça, ce n'était pas que l'idée était absolument ridicule, mais plutôt le genre de sensations qu'Iwaizumi ressentait. Il était hyper conscient de tous les endroits où lui et Tooru se frôlaient, se touchaient, de la chaleur qui semblait grimper en flèche dans le petit espace, et d'Oikawa en général. Tooru n'était pas vraiment dans un meilleur état, à en juger par sa rigidité et la façon dont ses ongles grattaient contre le métal, l'attaquant comprit rapidement que la situation allait être compliquée.

"Il faut qu'on sorte." Tooru souffla, mi-exaspéré avec une pointe d'amusement, tandis qu'il fit un léger mouvement de tête pour arranger ses cheveux. Iwaizumi ne pût s'empêcher de fixer les muscles de son cou se contracter sous sa peau blanche.

"Je te pensais pas si perspicace Iwa-chan. Mais la question est : comment ? On est peut-être fort mais ça veut pas dire qu'on peut défoncer une porte en métal." Pour le prouver, le capitaine tapa le bout de ses doigts sur la porte quelques fois, laissant le bruit métallique résonner dans le silence.

Jusqu'à maintenant, l'adolescent aux yeux verts ne se sentait pas piégé comme une colombe dans une trop petite cage. Tout était clair dans sa tête, ils allaient sortir de ce casier, rentrer chez eux et dormir paisiblement et peut-être même en rigoler le lendemain, mais plus les secondes défilaient, plus cette possibilité semblait se dissiper.

Il n'était d'ailleurs pas le seul à y réfléchir. Tooru commençait à s'agiter devant lui, causant son ami d'enfance à le faire aussi. Il faisait affreusement chaud, si bien que Hajime pouvait voir la sueur se formant dans la nuque d'Oikawa.

Avec l'étroitesse du casier et dans la panique, Iwaizumi avait été forcé dans le casier avec violence, lui laissant à peine le temps de se placer correctement avant qu'Oikawa ne se jette à l'intérieur et ne ferme. Ce qui expliquait pourquoi la position dans laquelle ils se retrouvaient était inconfortable. Hajime, dos contre le fond du casier avec à peine 2 centimètres de distance entre lui et le passeur qui était dos à lui. Oikawa avait une cuisse entre celles du brun et les mains à plat sur la porte alors qu'Iwaizumi résistait l'envie de mettre les siennes sur les hanches de son ami.

Pour L'amour D'une Vie [Iwaoi #1]  {ABANDONNÉE}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant