chapitre VII

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Quand j'arriva à l'hôpital, je demanda le numéro de sa chambre et là je le vis allongé, le visage complètement amoché. De plus, il était relié à des machines, cette vision de lui me donna envie de pleurer, me rendant encore plus coupable. J'étais restée à côté de lui toute la journée et malheureusement pour moi je ne pouvais pas manquer mes cours. Je commis ensuite ma plus grande erreur c'est à dire je fis appel à ses parents qui se trouvaient à New-York. Et des parents n'arrivèrent pas à destination, car dans la panique, ils firent un accident qui les tua immédiatement. Quand à la télé on parla de l'accident, je sentis mon coeur se serrer. Tout ça c'était de ma faute. Oh mon Dieu qu'avais je fait?

À son réveil, je fus à ses côtés ainsi que Mélissa sa cousine. Je .je n'étais pas restée longtemps j'étais partie à l'école et je ne sais pas comment Spencer avait appris la mort de ses parents. Je suppose qu'il avait demandé des explications à sa cousine qui lui avait appris que c'était moi qui avait appelé ses parents. Après mes cours je me rendis directement à l'hôpital, des que je mis pied dans la chambre, je sentis l'atmosphère noire qui y régnait. Spencer était triste et en colère, Mélissa à ses côtés.
_ que fais tu ici? N'en as tu pas déjà fait assez? Que veux tu de plus? Dis moi Laetitia
_ Spencer calme toi s'il te plait supplia Mélissa
_ qu'elle dégage d'ici. N'est elle pas satisfaite de ce qu'elle avait fait? Elle a détruit ma vie
_ non Spencer, moi je ne voulais que ton bonheur je t'aime tu sais et je sais que moi aussi je te plais pour l'instant tu es encore secoué mais tout va redevenir normal et nous allons être heureux ensemble je t'en fais la promesse
_ non mais t'es folle!!! Tu crois qu'après avoir tué mes parents je voudrais de toi
_Spencer je voulais juste qu'ils soient à tes côtés. Moi toute seule je ne pouvais pas jongler entre les cours et l'hôpital je ne savais pas qu'ils allaient mourir
_ va te faire soigner Laetitia je ne t'aime pas je te déteste éloigne toi de moi je ne veux plus rien à voir avec ta famille ni avec toi sors d'ici.
Ses mots me firent vraiment de la peine je me retournais pour sortir là il m'assegna le coup de grâce
_ Laetitia avait il dit tu n'es pas une princesse tu ne seras jamais  avec ton Prince charmant tu ne vivras non plus jamais dans un château et au grand j tu ne vivras en paix pour l'éternité . Ta place est dans un asile avec des malades.

Je le regarda droit dans les yeux, il était content il avait appuyé là où ça fait mal je courus dehors sous la pluie j'avais marché sans destination précisise. Ce fût mon père qui vint me chercher je ne sais plus où et je ne connaissais pas non plus qui l'avait appelé ce qui était sûr j'avais dormi chez mes parents.
Quand ceux ci avaient voulu savoir ce qui n'allait pas je gardais le silence. Le sommeil ne vint pas, les paroles de Spencer tourbillonaient dans ma tête avec écho. Je me mis alors à hurler et à casser tout ce qui se trouvait dans ma chambre. Spencer répartit vivre à New-York avec sa cousine me laissant derrière lui. C'était fini les «princesse» que j'affectionnais tant, je n'allais plus entendre sa voix, ni le voir à ses yeux j'étais morte et c'était ce que j'avais l'intention de faire à cette époque. Après plusieurs tentatives de suicides, j'avais délaissé la danse classique, je n'en voulais plus. À mes yeux, plus rien n'avait d'intérêts je voulais juste mourir. Mes parents m'enfermèrent dans un centre pour me faire aider. Les seuls autorisés à me rendre visite étaient mes parents, mes frères je ne voulais plus entendre parler d'eux. Cela leur chagrinait et moi je m'en réjouissait. Si je pouvais répartir dans le passé j'aurai changé d'attitude avec eux. Aujourd'hui il ne me reste plus que des regrets.

 La danseuse briséeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant