chapitre XIX

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Vu son sourire, je pense qu'il est sérieux est un monde parallèle? Je pense que oui.

_ je suis un peu plus sérieux
_ je veux rentrer chez moi je ne supporterai pas une fois de plus tes bêtises.
_ me prends tu pour un fou Laetitia? Tu n'as plus de chez toi tu entends? Plus rien, ta vie est désormais entre mes mains et je ne vais pas me gêner de la détruire.
_ Spencer tu délires es tu sous l'emprise de l'alcool? J'ai une famille tu entends
_ ah oui ta famille!!! Dit il en riant avec sarcasme désormais ce sera moi et uniquement moi. Tu vas remplacer celle que tu m'avais ôté. T'en souviens tu?
_ tu parles en vain Spencer
_ ta famille je vais la rendre misérable en commençant par tes parents chéris ensuite viendra le tour de ton frère aîné
   Ma main s'abatit sur sa joue. Comment osait il? Me dirigeant vers la porte pour sortir de la chambre, une main me rattrapa et me poussa contre le mur. Les mains de Spencer m'étranglerent je suis certaine que des bleus sont sur mon corps
_ n'oses plus jamais lever la main sur moi petite garce et pour la peine ce sont tes parents qui vont payer le prix de ton insolence je vais les ruiner. Il me semble qu'ils ont investi dans l'entreprise de ton frère. Dit toi que dès aujourd'hui tu es ruinée.
_lâche moi espèce de monstre dis je en lui grifant le visage. Mon geste n'a fait que l'énerver de plus belle car la gifle qu'il me retourna me propulsa contre le mur. Je m'étais blessée pas uniquement au sens littéraire mais aussi physique.
_ je veux m'en aller. Je veux rentrer chez mes parents. Que t'ai je fais de mal?
_ que m'as tu fais de mal? tu oses me poser cette question me cria t'il au visage en tirant de toute sa force sur mes cheveux
_ s'il te plaît lâche moi tu me fais mal
_ ce n'est qu'un avant goût
   Il me relâcha et quitta la chambre. Qui est ce? Qui est cet homme qui se tenait devant moi? Je voulais hurler mais aucun son ne sortait. La faim me nargua au bout de 4h et ce fût malgré moi que je sortis de la chambre. Mais avant cela, un petit tour dans la salle de bain m'apprit que ma lèvre était blessée, et que j'avais une petite bosse sur la tête. Ensuite, je sortis enfin de cette chambre. C'était un grand appartement de trois chambres minimum deux salles de bains, une cuisine moderne très vaste et autre.  le frigo ne contenait pas grand chose. J'allais me débrouiller à me faire des oeufs. Chose qui était une première pour moi car je ne sais pas faire la cuisine. Et compte tenu du silence de l'appartement je prédis que j'étais seule je pouvais m'enfuir avant son retour, cette idée me réconforta. J'ignorais où je me trouvais mais si je réussissais à m'en sortir j'allais me débrouiller pour rentrer chez moi. Spencer s'était affolé. Je pris mon passeport dans ses affaires et je sortis de l'appartement sans me retourner, en emportant uniquement ce qui devait m'être utile pour le voyage. En passant, je ne vis pas que le gardien de l'immeuble me regardait avec une lueur bizarre dans les yeux, puis téléphona à je ne sais qui, ça m'importait peu tant que je quittais ces lieux. Première destination l'aéroport, en essayant d'arrêter le taxi, aucun ne s'arrêtait. Alors après son appel, le gardien en arrêta un sans que je ne lui demande de l'aide Je lui remercia et indiqua que je partais à l'aéroport je crois. Pensant m'en sortir, je me detendis en fermant les yeux. Ce fût lorsque la voiture s'arrêta que je fus interloquée par le décor où étais_je? Et cette personne familière qui me saisissit le bras, provoqua en moi une grande frayeur. Il remercia le conducteur en lui donnant une laisse de billet. Avec force, il m'emmena dans le salon. Un sourire sans joie à la bouche, Spencer me souhaita la bienvenue chez moi. C'était une très grande maison, mais aussi très belle.

_ alors dit moi où comptais tu aller sans Mon autorisation princesse me crachant t'il au visage?

Je pris la décision de le laisser monologuer.

_ mauvaise décision.  Spencer me donna un coup dans le ventre qui me fit tomber au sol, ensuite un autre, encore et encore. Tellement que j'avais mal sur tout le corps je ne comptais plus le nombre de coup que j'avais reçu.

 La danseuse briséeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant