chapitre XXII

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Au fil des jours, les choses ne s'étaient pas vraiment améliorées pour moi. Spencer ne me disait rien concernant l'état de santé de mon père. À la télé j'appris que l'état de santé de mon père s'était amélioré mais aussi que les journalistes harcèlement constamment mes parents à un point où cela avait des effets secondaires sur mon père. Donc pour leur paix, je m'étais rabaissé encore plus auprès de Spencer. Avec une once de paix, il leur a permis d'aller se reposer à la campagne, malgré ce qu'il me fesait vivre je lui en étais reconnaissante. Toutefois, il ne veut pas entendre parler de mon frère, celui ci était toujours en prison, et j'étais impuissants face à cette situation. Emprisonnée dans cette maison je ne pouvais lui parler, imaginer ne fus ce que ce que vivait mon frère me fesait énormément souffrir. Durant deux mois je vivais le même calvaire peut-être même en plus pire car sa petite chérie Madison venait constamment à la maison me pourrir la vie. Spencer continuait de me rouer de coup à chaque petite erreur de ma part. Pourtant je fesais de mon mieux,  Il voulait la perfection , ce que je n'étais pas. Mon corps autrefois si beau, attirant était dégoûtant, Je n'étais plus que l'ombre de moi. J'avais perdu du poids, en me regardant je donnais l'impression d'être un fantôme, tellement j'étais devenue pâle, de plus il n'y avait pas grand chose à manger et Spencer ne me laissait même pas sortir il m'enfermait dans la maison. Si mon frère avait été mauvais lui c'était le diable incarné. Et chaque fois je devais regarder Spencer coucher avec d'autres femmes. Ah oui, il avait beaucoup de maîtresses mais sa préférée était Madison puisque c'est elle qui venait constamment. Avec chaque femme j'avais mon quota de malheur. Je ne me nourrissais presque pas car il me laissais pratiquement affamée. Il voulait ma mort à petit feu le voilà servit car j'étais fatiguée de la vie, Je ne fesais pas non plus des efforts de mon côté car j'avais mérité tout ce qui pouvait m'arriver. Dans le but d'être avec lui j'ai fait trop d'erreurs fatales et seul lui en à payé les conséquences. Je suis donc prête à mourir à souffrir. Je ne ne ferai pas des efforts d'être totalement en forme mais le minimum afin de payer m'a dette envers lui. Mes parents ont été exclu du jeu mais pas entièrement, et je lui en remercie. Carlos est toujours enfermé, je sais que mes parents font de leur mieux pour l'en sortir mais ils sont impuissants, seul Spencer peut le laisser sortir s'il retirait sa plainte mais comment l'en convaincre?  Personnellement je ne lui en veux pas, cette haine c'est moi qui l'ai germé à l'égard de son frère de coeur.

Depuis que j'obeissais entièrement à Spencer, j'avais remarqué un petit changement. Une fois alors que je nettoyais le sol de son salon , j'avais surpris son regard sur moi. Oui lui arrivait il d'avoir des remords? Bonne dans la maison de mon propre époux dans ma maison. C'est mon triste destin. Dans ses moments je me pose des questions sur la miséricorde divine. Est ce qu'un jour tout s'arrangerait? Non rien ne serait comme avant, je ne pourrais plus l'aimer, se contenter de me faire du mal était suffisant mais s'en prendre à ma famille avait réveillé en moi un sentiment de haine contre mon supposé époux.  C'était indéniable. Que faire, j'étais à bout mais d'une certaine façon, il était nécessaire que je tienne le coup. Le seul côté positif dans tout celà, était que Spencer n'exigeait pas de moi que je couche avec lui. Il m'avait avoué que ç'avait été une torture pour lui chaque fois qu'il me touchait ou m'embrassait. Il avait rajouté que j'étais fade, insipide. La plus grande insulte de ma vie. Il m'avait traité d'iceberg, soit de fille frigide. Ça je n'ai pu l'effacer, c'est ancrée à l'encre noir en moi. Depuis j'avais décidé que plus jamais un homme ne poserait ses mains sur moi

   Une semaine s'écoula, je n'avais pas de nouvelles de Spencer, et aucune de ces maîtresses n'était passée à la maison. Autant pour moi car je pouvais enfin respirer un tout petit peu. Ce peu de liberté me fit faire une petite fête intérieure puisque physiquement j'étais lasse. Je ne pouvais tenir debout, il fallait que je mange. Avec mes dernières forces, je m'étais efforcée de ramper jusqu'à la cuisine, fouillant avec avidité dans les tiroirs, je tombais sur un morceau de pain durci par le temps. Ne me préoccupant de rien autour de moi je l'avais englouti sans rechigner. Buvant de l'eau plus tard, je sentis qu'un peu de forces m'étais revenue, je m'assis sur le sol et regardis mon reflet. Qu'étais je devenue?  Moi la fille choyée, celle à qui on ne pouvait rien refusé autrefois était devenue le chiffon de plusieurs personnes aujourd'hui. J'étais obligée de mandier pour pouvoir manger, comme c'était triste. Je n'ai jamais cru à la divinité mais si c'est vrai je demande de mourir vite. N'ai je pas assez payé? Si je m'en sors, je n'aimerai plus jamais un homme, je resterai seule pour le restant de ma vie. Je ne veux plus avoir des enfants. Ma seule motivation quand la raison me revient c'est la danse, seule elle me soulage et me rappelle de bons souvenirs. J'honore de cette façon la promesse faîte à Juliano avant sa mort, celle de danser.

 La danseuse briséeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant