Yongsun ne croyait plus en rien.
Lassée de cette vie ennuyeuse et de cette routine qui la tuait à petit feu elle n'espérait qu'une chose : que la mort vienne toquer à sa porte.
Mais lorsqu'une inconnue débarque chez elle, l'arme pointée dans sa dire...
Woohyun n'était pas réellement un homme à plaindre. Dans sa vie, il avait presque tout ce qu'il désirait. Une femme sublime, et riche, dont la fortune lui permettait de s'offrir tout ce dont il rêvait. Il possédait une grande maison, lumineuse, dans l'uns des plus riches quartiers de Séoul. Un jardin luxuriant, fleurit au printemps et rayonnant en été. Il n'avait pas non plus d'enfant, n'en ayant pas besoin pour être heureux.
Et bien que Woohyun ait une vie dont beaucoup rêvaient, il lui manquait quelque chose depuis quelques années, un sentiment de vide s'était installé en lui. Il le savait, il n'aimait plus sa femme. Elle non plus ne semblait plus éprouver le moindre sentiment pour lui. Leur amour, si il avait bel et bien existé un jour, s'était dissous dans les méandres de leur vie monotone. Désir et ivresse avaient disparus, le couple était comme mort, ne parvenant pas à renaître de ses cendres. Il n'y avait pratiquement plus rien entre eux, si ce n'était que quelque parties de jambes en l'air qu'ils s'offraient de temps en temps, bien qu'elles aussi aient perdues en intensité et en efficacité.
Woohyun voulait autre chose, de la nouveauté, un changement. Il ne voulait plus de cette femme trop discrète, trop délicate, trop effacée, aussi belle soit elle. Alors, pourquoi s'accrochait-t-il désespérément à elle ainsi? La réponse était simple, l'argent.
La douceur des liasses de billets, les belles cartes bancaires luisantes, les portes-monnaies bien garnis, le bruit métallique des pièces tintant dans ses poches, ces sensations procuraient au brun un bonheur intense. Il aimait l'argent, et ne s'en cachait pas. Peu dépensière, Yongsun ne l'empêchait jamais de se faire plaisir, et Woohyun profitait totalement de sa fortune. Voilà ce qu'il aimait chez Yongsun, et ce depuis le début.
La beauté de la blonde l'avait attiré vers elle, et son argent l'avait fait rester à ses côtés. Il ne s'en cachait pas, affichant son amour pour le luxe au grand jour.
Mais voilà, cette vie ne lui convenait plus désormais. Voulant toujours plus, Woohyun avait commencé à tromper sa femme, se souciant peu de ce qu'elle pouvait ressentir. Il retrouvait les plaisirs et sensations qu'il avait oublié auparavant, se sentant rajeunir.
Mais le problème persistait, Yongsun était toujours là, avec son bel héritage et ses jolies billets, et Woohyun ne voulait pas s'en détacher. Il trouva bien vite une solution, et pas la plus propre.
Il avait vaguement entendu parler des tueurs en séries qu'on pouvait embaucher secrètement, dans les quartiers défavorisés de Séoul. Tapis dans la discrétion et l'anonymat, les prédateurs se cachaient en repères, parfois solitaires, parfois par gang. Trafiques de stupéfiants, prostituées, armes, organes, tout y passait. Mais le plus intéressant était d'avoir recourt aux assassins, cachés dans la misère de ces rues isolées. L'argent n'était pas un problème pour lui, et une fois qu'il aurait présenté sa fortune, tout n'aurait été qu'une question de temps avant que sa chère femme ne soit plus de ce monde.
Il avait utilisé encore une fois son compte bancaire pour négocier quelques adresse ou il aurait pu trouver son bonheur. Et en effet, lorsqu'il arriva devant un petit restaurant discrètement positionné dans une ruelle sombre, sa mallette rempli à la main, Woohyun pensa qu'il n'y avait pas meilleur repère pour des meurtriers. Il avait passé le seuil de la porte, appréhendant les événements qui allaient arriver. Une sueur froide se forma au coin de sa tempe tendis qu'il s'avança lentement dans le minuscule bâtiment. à cette heure ci de l'après-midi, l'endroit était désert, et seul un homme occupé au comptoir apparaissait. L'ambiance de ces lieux était quelque peu étrange. Peu illuminée la salle comptait quelques tables, diverses décorations fantaisies ornaient la pièce tendis que des effluves d'encens lui donnaient une odeur spéciale. Des néons faisaient offices d'unique éclairage étant donné que les lieux étaient clos. Une petite statuette d'une divinité se présentait non-loin de lui, entouré d'autres ornements bizarres. L'endroit dégageait réellement quelque chose de spécial, une aura inexplicable.
-Bonjour, c'est pour une table ? Demanda l'homme au comptoir, relevant des yeux froids sur Woohyun.
Le brun s'avança, un air déterminé apparut sur son visage dur. Il tentait avec difficulté de camoufler sa peur, abordant un air arrogant.
-C'est pour un meurtre, annonça-t-il solennellement, dans le plus grand des calmes.
L'homme face à lui ne cilla pas, impassible. Il leva un sourcil, intéressé.
-Vous proposez combien?
Suant à grosses gouttes, Woohyun posa une mallette grise sur le comptoir, l'ouvrit en tremblant et laissa les liasses illuminer le visage de l'inconnu.
Toujours fermée, l'expression de ce dernier ne changea toujours pas, intimidant d'avantage le marié. Il examina l'offre, prit un billet en main et le caressa délicatement afin de vérifier si il était faux.
Une fois sa tâche terminée, le reposa le trésor dans sa cachette, ses iris noirs vint se poser dans ceux de Woohyun.
-Donnez-nous tous les détails, on vous envois ça dès ce soir si il le faut.
Le marié avait esquissé un léger sourire victorieux, conscient d'être l'unes des pires ordures qui soit. Finalement, il arrivait à sa fin. La fortune allait lui appartenir définitivement, et bientôt il serait libre.
Cachée à l'arrière-boutique, une silhouette féminine avait écoutée la conversation attentivement. Ses lèvres s'étaient étirés en un rictus malsain. Un homme, marié à une femme riche, cela se voyait dès le premier regard. Elle se rapprocha d'avantage afin de mieux entendre, replaçant une mèche de cheveux derrière son oreille ornée de multiples piercings. Cette affaire était pour elle, désireuse d'empocher un salaire après des semaines sans requêtes.
Bientôt le soleil allait laisser place à la lune, empourprant le ciel de son sang écarlate. Finis les après-midi à enchaîner les cuites, tuant l'ennui devant la télévision, affamée, les yeux rougies et les pupilles dilatées, en ricanant seule dans son désarroi. La jeune meurtrière allait avoir du pain sur la planche.
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Bjr les copines Bon déjà je m'attendais pas à ce que cette fanfic vous plaise krkskskskls du coup je me suis dit je pourrais poster le chapitre 2 en avance (quellegénérosité) Dire que j'ailittéralement hésité 5 putain de minutes avant de la poster (the struggle is real) Merci pour vos commentaires tout gentils, coeur sur vous <3
