Maïmouna

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Je m appel Maimouna, je suis nigérienne de nationalité par mon père. Ma mère elle est sénégalaise bien qu'elle est vécu la majeure partie de sa vie au Niger.

Nous habitons la capitale, Niamey .......
Je suis le genre de fille à surveiller de très près son alimentation de peur de prendre des kilos et d être juger par les gens. Ma mère m'a toujours dit que je devais arrêter de me soucier de l avis des gens et que je devais vivre pleinement ma jeunesse mais j avais toujours l opinion des gens en tête . Ma mère c est juste un amour, mon amour à moi et en même temps mon rayon de soleil.
Mon père quant à lui, j ignorais pourquoi mais nous n étions pas très proche. J avais l impression qu'il ne m aimais pas et pourtant j étais la fille unique de mes parents.
Après m avoir donner naissance ma mère avait eu des problèmes de santé qui ne lui permettait plus de supporter une nouvelle grossesse et malgré la pression de la famille , mon père avait refusé de prendre une nouvelle femme. Ça se voyait qu'il aimait beaucoup ma maman et qu'il m aimait aussi mais il ne voulait pas me le montrer, il disait que c était pour mon bien et que l éducation d'une fille relevait de sa mère . C est pourquoi ma mère se chargeait de me chouchouter du mieux qu'elle le pouvait.

Je venais tout juste d obtenir mon bac et j étais super excité à l idée d obtenir une bourse pour continuer mes études à l étrangers. Je voulais faire de la médecine et ma mère m encourageait, elle trouvait que c était un noble métier . Mais mon père restais toujours silencieux quand je lui parlais de mon projet pour m envoler vers de nouveaux horizons.

C étais bientôt la fin des vacances, et jusque là mon père ne s était pas prononcé. Je ne voulais pas m inquiétez parce que ma mère m avait dit qu'il réfléchissait sur le sujet et je voulais lui donner du temps.

Si je n ai jusque là pas parler de mes amis c est tout simplement parce que je n'en avais pas.
Au collège comme au lycée les filles disaient que j avais la grosse tête et qu'elle ne voulais pas de moi dans leur clans. J ai finis par me résigner à rester seule dans mon coin. Les seules amis que j avais c étais mes cousins et cousines du cotes de ma mère . La famille de mon père n appréciait ni ma mère ni moi parce qu'ils avaient déclaré que mon père avait été marabouté par ma mère , et pour cela moi aussi qui étais leur nièce j étais tenu à l écart.
Tantie Habsa , la petite sœur cadette de mon père était la seule à se soucier de notre sort et c est elle qui informait ma maman quand il y avait des cérémonies dans la famille.

Ma mère ne s est jamais plainte du comportement de sa belle famille et malgré tout  les maux qu'ils n hésitaient pas à lui infliger , elles leur faisaient des cadeaux à eux et à leurs enfants, elle partait les voir et les appelaient à chaque fois qu'elle le pouvait. Au début de la crise elle avait tout fait pour que mon père se remarie mais ce dernier avait catégoriquement refusé. Il disait qu'il n avait pas besoin d'une autre femme et que ma mère était tout son bonheur à lui.
Ma mère était d'une gentillesse et d'une patience débordante. Je priais Dieu d être comme elle dans mon foyer, je rêvais d amour et de passion mais tout ceci n étais qu'un rêve parce que le cauchemar allait bientôt commencer.....

Maïmou: histoire de mon mariage arranger.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant