Chapitre 2 : Tu n'es qu'un imbécile, mister...
Je referma mon nouveau journal, et regarda les gens qui se pressaient dans la rue. Il y avait un groupe de filles - sans doute des meilleures amies – qui faisaient les magasins. Je faisais les magasins aussi avec Cait et Mary, elles me manquaient énormément, maintenant je suis seule et je ne fais que jalouser les autres filles avec le sourire que moi je n’avais pas.
Je bu une petite gorgée de mon café, et attrapa mon téléphone pour regarder l’heure ; 17h50. Non, c’est pas possible ! Je suis restée là pendant au moins une heure, et j’allais être en retard pour mon rendez-vous chez la psy, qui était dans 10 minutes. Je rangea mon journal et ma trousse dans mon sac, et je rentra mon téléphone dans la poche de mon jean. J’attrapa mon café de mon autre main libre et me retourna en vitesse, j’étais grave en retard, et il fallait absolument qu’un imbécile passe par là.
- Oh putain ! Tu pourrais pas faire attention ?!
-Roh c’est bon hein, fallait regarder où tu marches miss.
Le mec il a le culot de m’appeler miss alors qu’il vient de me bousculer y’a 2 secondes ? Non mais je rêve, si il veut se rattraper, c’est surement pas comme ça qu’il faut s’y prendre. N’empêche, il est sacrément mignon avec ses petites bouclettes brunes… mais qu’est-ce que tu racontes Melanie, me dit pas que tu vas tomber sous le charme de cet idiot ?!
-Et dit-moi comment j’aurais pu te voir vu que je venais à peine de me retourner mister ?
Putain, c’est quoi ce surnom de merde que j’ai dit, pitié qu’il le remarque pas sinon je vais passer pour une grosse mongole…
-C’est quoi ce surnom de merde ? Mister, et puis quoi encore, t’aurais pu m’appeler Coco tant que t’y es.
Merde, il a remarqué. Bon allez je change de sujet parce qu’il commence à me regarder bizarrement avec ses yeux de tombeur… oh, c’est pas possible, j’arrête pas de lui trouver des qualités alors qu’il ne devrait même pas en avoir ce crétin.
-Pourquoi tu changes de sujet ? en fait c’est moi qui re-change de sujet, je suis pas du tout logique dans ma tête. Réponds à ma question.
-Bah… je.. tu..Bon ok, c’est ma faute, désolé.
-T’as du mal à admettre que t’as pas raison, tête de mule. Je lui lança un regard noir, je déteste les gens comme ça.
Je sentis mon téléphone vibrer dans ma poche ; 1 nouveau message
DE : Mamoune
A : Moi
Coucou ma chérie, j’espère que tu es bien arrivée chez la psy, je passe te récupérer après ton rendez-vous. Bisous
Et merde ! J’étais vraiment en retard ! Je me précipita vers la sortie en faisant attentionde ne pas trébucher ( d’ailleurs c’est lui qui a trébucher, pardon : qui m’a bousculer ) sur cet imbécile une seconde fois. À une dizaine de mètres, je m’apprêta à ouvrir la porte lorsque je l’entendis crier :
-Au revoir nan ?!
Je passa la porte et fit comme si je ne l’avais pas entendu, après tout, il m’avait bousculée, ne m’avait même pas dit pardon ( enfin, pas du premier coup ) et il veut que je sois poli avec lui ? Vraiment pathétique ce gars.
Je couru dans la rue, à bout de souffle, je m’arrêta et failli ne pas manquer de me faire bousculer par un homme de la trentaine. Je continua ma route, essoufflée, les gens me regardaient bizarrement, qu’est-ce qu’il y a encore ?, mais bon ils pensent ce qu’ils veulent, moi, je m’en tape.
J’arriva enfin dans la salle d’attente, et jeta un coup d’œil sur la grande horloge, ouf. La porte s’ouvrit et j’entendis mon nom à travers la pièce. Je me leva et me alla saluer ma psy quand une vieille ( et moche, je me permet ) dame sortit de la salle où j’allais entrer, et me regarda bizarrement, comme les autres tout à l’heure. Je lui répondit d’un regard noir qu’elle ignora totalement, pff, les vieux d’aujourd’hui…
[…]
Je sortis du cabinet, la séance n’avait pas été très longue, je n’avais pas grand-chose à raconter ( en fait si, mais je n’avais pas envie de raconter tous mes secrets à cette folle ), et cette demi-heure ne m’avait pas aider du tout ( à part que maintenant, je sais pourquoi les gens me regardaient bizarrement ; j’avais une grosse tache de café sur mon t-shirt, je suis honteuse… ).
Je ne voyais pas la voiture de maman, je décida alors de prolonger la rue lorsque je l’aperçu au loin. J’entra dans le véhicule et le trajet se fut en silence. Ma mère savait que je n’aimais pas parler de mes séances avec la psy et que ça me mettait mal à l’aise, alors elle préférait ne pas parler.
Allongée sur mon lit, je regardais le plafond, pensive. Je repensais à ma journée, ma "rencontre" avec cet inconnu, ma séance avec la psy, je pensais aussi à ce que l’avenir me réservais, si un jour j’aurai de nouveau des meilleures amies, un petit copain, ma vie d’avant… Une larme roula sur ma joue… je bondis de mon lit et attrapa mon journal intime. Je relis ce que j’avais écrit au Starbucks, tous ces souvenirs, ces bons moments passés avec eux, tout ça c’était fini. Je pleurais, je sais c’est lâche, mais moi, j’en ai marre, alors je craque, comme tout le monde. Mes pleures cessèrent lorsque mon père m’appela pour manger.
-Ok, j’arrive je vais me laver les mains.
Je me dirigea vers la salle de bain en essuyant mes larmes, je releva la tête et me vis dans le miroir, j’avais les yeux et les joues rosies, et les cheveux en bataille, je ressemblai à rien. Je me rinça le visage pour faire disparaitre toutes les traces que mes larmes avaient laisser, et pris le peigne qui se trouvait sur le bord du lavabo pour me recoiffer un peu. Je jeta un coup d’œil à la glace qui se trouvait en face de moi, ça va, ma tête ressemblait a quelque chose ( enfin presque ), et mes parents ne se douteront de rien.
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Alors voilà le chapitre 2 qui est plus long que le premier ( mis j'avoue que je ne suis pas très fière de certains passages, alors désolé, je me rattraperai au prochain chapitre ☺ J'éspere qu'il vous aura plu, et n'hésitez pas à votez/commentez sa me ferais plaisir^^
/ Comme vous savez, on est en vacances ( peut etre pas tout le monde, et aussi bonne chance a toute celles qui passent des exams ) donc je posterai régulièrement ☺ /
Gros Bisous ♥
