10 mai, 2014
La fatigue suivait tout le monde au pas. Les examens se succédaient les uns aux autres. Les recherches s'approfondissaient. Tout allaient bien. Le beau temps revenait jour après jour. Enfin, l'école touchait à sa fin. Cette infernale et étrange session se terminait. Beverly comptait le temps restant. Plus il passait, plus la pression se faisait sentir sur ce qu'elle devait faire et remettre. Plus encore, son ombre se dédoublait, sa nuque brûlait sous le regard des autres. Elle le savait, au fond de son être, qu'on observait ses faits et gestes, qu'on repassait derrière elle. Elle s'était attendue à une certaine paranoïa lorsqu'elle avait arrêté son choix pour sa thèse. Puis, on l'avait volé. On l'avait suivit. Finalement des gens étaient morts. Aujourd'hui, la paranoïa lui embrumait l'esprit. Elle avait fait son deuil de Zack. Elle avait fait ses devoirs, ses examens, elle n'avait parlé de son voyage à Dallas à personne. On ne savait pas qui elle y avait vu, si elle avait pu voir qui que ce fut.Elle était néanmoins consciente. Plus que jamais. L'affaire JFK, l'affaire du soldat de l'hiver et de Yasha exigeaient d'elle de brouiller toutes les pistes sur lesquelles elle mettait le pied. Si elle voulait des réponses, elle devait pensé trois coups d'avance sur ceux qui la regardaient. Et ils la suivaient de près. Décidée, Beverly ne se laisserait pas prendre une fois de plus la main dans le sac. Elle trouverait ce qu'elle cherchait cette fois, quel qu'en serait le prix.
14 mai, 2014
«– Elle ne consiste plus un danger pour l'organisation, constata Alexander Pierce en regardant le rapport de Rumlow. Vous pourrez retourner à vos occupations habituelles sous peu. Il y a une puce qui doit arriver bientôt et je veux que vous joigniez l'équipe de Rogers. Je ne veux pas que cette puce se retrouve dans les mains de Fury.
– Quand commencera cette nouvelle mission, monsieur?
– Dans quelques semaines. Je vous tiendrai au courant.
– Monsieur, je crois qu'il faut resserrer la prise sur mademoiselle Brennan, intervint Rumlow en voyant Pierce lui tourner le dos. Elle en sait trop. Je crois qu'il serait sage de penser à un recrutement, ajouta-t-il en joignant les mains dans son dos.»
Pierce s'arrêta, la main sur la poignée de la porte qu'il ouvrait. Derrière celle-ci, les cris de douleur d'un homme se firent entendre. Rumlow se tendit un moment, toujours inconfortable lorsqu'il était confronté aux méthodes pour dompter le soldat de l'hiver. Pierce lâcha la porte, qui se referma, et le silence revint.
«– A-t-elle trouvé des réponses pour faire avancer sa thèse?
– Non, répondit Rumlow en secouant la tête.
– Elle connait l'existence de Hydra? demanda l'homme calmement.
– Je... commença le militaire, entre la colère et le malaise, j'en doute, mais elle sait quelque chose. Elle a eu suffisamment peur pour s'éloigner, mais maintenant elle se cache. Elle couvre ses pas. On ne peut pas se permettre de perdre notre prise sur elle maintenant.
– Une jeune fille de vingt-quatre ans est en train de se jouer de vous, lâcha Pierce en se détournant pour retourner vers la porte. Si vous n'êtes pas capable de contrôler vos pulsions envers cette enfant, je trouverai quelqu'un d'autre pour faire le travail à votre place. Quelqu'un qui n'échouera pas. Peu importe ce qu'elle cherche, empêchez-la de le trouver. Coupez-lui les ailes s'il le faut.»
Rumlow retint son souffle un instant, un tendon dans son cou s'étirant sous sa colère. Effectivement, il se laissait avoir. Il laissait volontairement Beverly prendre des libertés pour voir jusqu'où elle pouvait aller, jusqu'où il était capable de la laisser aller avant de la rattraper. Et maintenant, elle se jouait de lui. Ou bien elle le testait ou elle se débattait. Dans les deux cas, il lui montrerait qui était en charge. Cette gamine n'aurait pas le dessus sur lui. Il se faisait peut-être avoir à se laisser mettre en échec par elle, il restait impressionné de ce que cette étudiante pouvait faire. Ses réflexes, ses réactions vives et ses techniques pour effacer ses traces étaient magnifiques. Elle ferait une excellente recrue. La meilleure depuis longtemps...
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Brise d'été et vent d'hiver
FanficPourquoi son nom ne cessait de résonner dans sa tête à chacun de ses pas alors qu'il devait la tuer? C'étaient ses ordres, clairs. Il le ferait, toutefois, il n'arriva pas à se sortir de l'esprit qu'il connaissait ce nom. On le lui avait déjà dit. I...