Ma mère a demandé à la famille de mon copain si je pouvais habiter avec eux quelques temps.Il faut savoir que j'allais régulièrement chez eux et était bien accueilli. La réponse un non catégorique, la raison: la peur que je le fasse sombrer avec moi.
Une porte se referme, je manque de solution et de temps. Je doit partir au plus vite de l'hôpital tout de même.
Je suis désespérée les médecins et moi voulions que ma mère réalise la gravité de ma situation et comprenne que il n'y avait pas beaucoup de solution que quelle que soit sa décision elle devra faire un compromis. Pour finir ma mère choisira que je loge chez chez ma meilleur amie.
Que dire? C'est un soulagement, je vais bientôt partir et pouvoirs passer mon épreuve de bac. Quand la seule chose que l'on contrôle reste stable on reprend confiance du moins on sait que sa se s'effondrera pas.
Ce soir, ma famille c'est à dire mes parents et beaux-parent sauf la perverse narcissique , ils vont se rencontrer pour parler de ma situation. La discussions risque d'être longue et mouvementée. On verra bien ce qu'il se passera peut être y aura-t-il moins d'énervement entre mon père et ma mère, peut être arrêterai-je de servir d'intermédiaire entre eux. Toute ma vie familiale est en ruine et je ne sais pas si un jour tout se réparera, j'ai peu d'espoir.
Le but de cette entrevue n'est pas de ressouder les liens, le but c'est de parler d'argent. Il est bien d'avoir un foyer qui m'accueille, mais la vie à un coût. Ce soir ils se réunissent pour parler de la somme d'argent qui sera donnée à la mère de ma meilleure amie. Cet argent lui servira pour mon eau, ma nourriture, et tout ce que je peux avoir besoin. Cette fois je ne m'occupe pas de ma vie.
Pendant ce temps à la clinique, une jeune fille d'un ou deux ans de moins que moi est arrivée. Elle semble impulsive ,elle parle à tout le monde. Il y a de nouvelles personnes arrivées parfois ils nous arrivent d'avoir des conversations en commun. Ce qui jusqu'ici était assez rare. Les conversations se limite à parler du repas d'une personne diabétique qui est avec nous mais qu'importe.
Au déjeuné ils nous arrivent de parler de nos soucis. Nous avons tous au moins un point commun nous nous sommes rapprochés de la mort. Nous nous sommes confiées , j'ai vu en ces femmes une force incroyable qui a faiblis. Nous avions toute des raisons différentes , enfants , boulots, patrons , maris , parents , familles. Il y a eu question harcèlement, de haine , de maltraitance, de chaumage, de peur. Plus nous parlions , plus nous disions que notre place est injuste. Pourquoi sommes nous ici? Quand ceux qui nous font du mal sont libre de penser .C'est eux qui méritent d'être hospitalisé. C'est eux qui ont un problème.
Ce n'est pas juste que sa soit nous qui sommes ici à souffrir , pleurer, tout en voulant abandonner la vie. L'une d'entre elle nous a confié avoir raté une tentative de suicide. Elle avait pris des médicaments mais c'est un appel qui la sauvée. Sa meilleure amie avait compris dans sa voix que sa n'aller pas, c'est elle qui l'a retrouvée à temps.
Aujourd'hui elle voit les choses différemment. Elle voit sa tentative comme un appel à l'aide qui a été entendu. C'est une femme magnifique et qui bon coeur. Je suis sincèrement heureuse qu'elle soit en vie est parmi nous pour nous raconter son histoire.
Ces paroles peuvent ressembler à des plaintes ,pourtant personne ne voit la réel importance de cette conversation. Le fait d'avoir parler entre nous, nous a également aidé à aller de l'avant. Nous sommes différents mais elles ont été touché par une jeune fille de 15 ans , ce grand père et moi. Nous leurs avons montré que la dépression touchée tout le monde et tout les âges. L'une d'entre m'a dit mais tu as l'âge de mon fils comment tu as pu en arriver là? Nous ne choisissons pas elle nous tombe dessus c'est une maladie.
Une femme m'a même gentille-ment proposée de m'hébergé dans sa famille. Je ne connaissais même pas son nom, c'est énorme pour moi. Ce n'est pas rien de vouloir m'ouvrir les portes de chez elle. Cette proposition m'a fort touché mais je ne pouvais pas par principe, en plus nous n'étions pas de la même ville . A cet instant là je me disait que ce monde si n'était peut être pas si infecte . J'ai également repensé à ces deux filles à l'arrêt de bus voulant me faire sourire. Sur le moment je l'ai vu comme une intimidation et pourtant peut être est-ce de l'aide? Je repense également à cette femme en voiture qui s'était arrêtée pour savoir pourquoi de si bon matin je pleurais. Je monde que je vois si noir, si moche, a-t-il un peu de lumière à offrir ?
Je ne sais pas, mais voici les faits , ma sortie est programmée dans deux jour. Il est toujours prévu que vive chez ma meilleure amie. Mes parents se chargent de donner une somme à la mère de ma meilleure amie. Ils m'ont également dis que tout se passerait mieux entre eux, ils ont eu le temps de parler. Cette soirée là personne n'étais venue me rendre visite, c'était la première fois.
J'espère que tout s'est bien passé. Il me reste deux journées et dans quatre jours je passerai mon oral d'anglais. Cette journée était pleine d'émotion mais je sens qu'elle me fera avancée dans la vie.
Je me sens mieux, je suis enfin sûre que je ne suis pas fautive sa fait du bien. Je vais beaucoup mieux je le sens . Certes j'ai toujours besoin de mes médicaments, mais ces derniers jours m'ont semblaient magique pour mon état de santé. Je me sens plus libre et prête à devenir ce que je veux être, une personne qui prends ces propres décisions .
Je ne peux pas enlever le fait que je crains toujours le retour à la maison , mais je sais que cette fois je pourrais être moi. Je sais que mon petit ami est également ravis que je puisse bientôt sortir. J'aime ces derniers jours qui resteront à jamais gravé en moi.
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Ma maladie, la dépression (en cours de réécriture)
Non-FictionLa dépression n'a pas d'âge. La narratrice est âgée de 17 ans, elle raconte sa maladie. Les épreuves qu'elle a passées, ses états d'âmes, le regard des autres. Elle explique sa vie, et ses sentiment dans des enregistrements. Lisez son histoire insp...