CHAPITRE 8: 17h39

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Cette fois-ci ce n'était pas passé loin

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Cette fois-ci ce n'était pas passé loin...

Thomas s'en voulait terriblement. Il ne cessait de se mordre la lèvre nerveusement.

« Thomas c'est bon cesse de t'en vouloir. J'ai aussi ma part de faute encore une fois, si je n'étais pas moins têtue.. » souffla Charlie, « Mais c'est bon laissons ça derrière nous et continuons. On sera bientôt de retour à la maison. » poursuivit-t-elle.

À ces mots elle prit la main de son blond. Elle voyait bien que celui-ci culpabilisait toujours. Elle soupira. Elle était autant responsable que lui. Si elle l'avait écouté ils auraient sans doute pu éviter tout cela. Mais non il avait encore fallu qu'elle n'en fasse qu'à sa tête, une seconde fois. Comme si la première n'avait pas été suffisante. Et à cause de ça ils avaient bien failli ne pas réussir.

Heureusement qu'il lui avait dit de ne pas en faire qu'à sa tête une fois de plus...mais c'était Charlie et apparemment on ne la changerait plus.

« Comment va ton poignet ? » demanda finalement le britannique, fronçant les sourcils.

« Ça fait un mal de chien. » avoua la blonde.

« Il est sûrement cassé...vu ce qu'il a eu. Fais gaffe. » lâcha le blond en ne cessant pas de froncer les sourcils.

« Il s'en remettra... » grimaça la blonde.

Thomas souffla. Il avait eu peur, beaucoup trop à son goût. Il prit alors le visage de Charlie en coupe. Il déposa un baiser sur son front avant de glisser vers ses lèvres.

« Ne me refais plus jamais un coup comme celui-là. » dit-il après un temps avant de serrer la blonde dans ses bras, « Allons-y maintenant. J'ai vraiment hâte qu'on rentre chez nous. »

« Dans 3h... » souffla la blonde.

***

Charlie avait lâché un juron. Thomas n'était pas là. Elle en avait plus que marre de toujours partir à sa recherche. Bien évidemment elle savait qu'il n'était en rien fautif, lui-même devait sans doute déjà être en train de la chercher à l'heure qu'il est, mais comme s'ils n'avaient pas déjà assez à faire avec la montre dans une époque et un endroit inconnu.

Et puis elle était fatiguée, fatiguée de devoir sans cesse courir dans tout les sens. Tout ce qu'elle voulait c'était de retrouver son lit douillet.

Dommage aussi qu'elle n'avait pas le vieil homme en face d'elle en cet instant, elle aurait alors pu lui faire comprendre sa manière de penser. Après tout c'était en parti de sa faute si les deux blonds s'étaient retrouvés dans cette galère.

La jeune londonienne se trouvait dans un port. Port qui comptait seulement quelques chaloupes et deux navires un peu plus grands. Un peu plus loin, était situé un fort à sa droite et un autre sur la gauche. Et derrière elle, ce qui semblait être la ville. Un peu plus loin, à l'entrée du port, de l'autre côté, se trouvait aussi un autre fort.

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