CHAPITRE 2: 18h48

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Charlie épousseta ses habits

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Charlie épousseta ses habits...qui se trouvaient être la blouse d'infirmière...génial, elle n'avait même pas récupéré ses anciens vêtements. Et encore une fois elle avait perdu Thomas, super. Bien évidemment la montre n'était pas là non plus, ça aurait été trop facile. Elle grogna. Ça allait être comme ça à chaque fois ?

Si la jeune fille avait finalement bien comprit les paroles du vieil homme qui lui avait donné la montre, alors elle et Thomas n'allait pas rentrer tout de suite. Le problème étant qu'ils ne pouvaient pas prévoir à l'avance où ils allaient arriver la fois d'après. Juste avant ils étaient arrivés la veille de l'attaque des Japonais sur la base de Pearl Harbor...un peu plus et ils auraient pu crever là-bas, formidable.

Et maintenant ? Où avaient-ils atterri ? Ils pouvaient être n'importe où, après tout ils avaient bien atterri sur une île du Pacifique la première fois. Elle n'était même pas sûre de l'année exacte sur laquelle les aiguilles de la montre s'étaient arrêtées. Une bombe avait explosé non loin du bâtiment dans lequel elle et Thomas se trouvaient, et le souffle de l'explosion avait fait éclater les vitres au moment où elle tournait les aiguilles et puis plus rien...encore, et voilà qu'elle se retrouvait ici. Mais elle était sûre que les aiguilles étaient vers 18h50.

Elle se trouvait dans une petite rue piétonne, il n'y avait personne à l'horizon. Elle se décida à sortir de la rue pour partir à la recherche de son meilleur ami, elle espérait qu'il n'avait pas atterri trop loin. Ils leur faudraient ensuite retrouver la montre, à nouveau. Charlie commençait à se dire que ça allait être chaque fois la même chose; une course contre la montre, retrouver la montre au plus vite avant qu'ils restent coincés. Peut-être était-elle avec Thomas, mais sa conscience lui soufflait que ça serait trop facile si tel était le cas. Et puis comment serait-elle avec lui ? C'était elle la dernière à avoir eu la montre en main.

La jeune fille espérait également qu'ils n'allaient pas se retrouver dans un bourbier comme la fois d'avant.

***

Où est Charlie ? fut la première question que Thomas se posa. À nouveau il se retrouvait séparé de la blonde, et il n'aimait pas ça. Il ne savait pas à quelle époque ils avaient atterri. Le blond commençait à se dire que les deux meilleurs amis devraient s'attacher l'un à l'autre pour éviter ce genre de problème, bien qu'il espérait que la prochaine fois ils pourraient rentrer chez eux à Londres, et à la bonne époque !

Il fut tirer de ses pensées par des bruits de pas et de voix qui approchaient par ici. Rapidement il se cacha derrière tonneaux installés là, mieux valait rester prudent, sait on jamais. Surtout qu'il entendait la conversation des hommes qui s'étaient arrêtés non loin mais...il n'y comprenait rien. Ce n'était pas de l'anglais...mais du français, et Thomas ne parlait pas français. Tout ce qu'il savait dire c'était « bonjour », « merci » pour répondre à ses fans francophones et « je ne sais pas parler français » quand les médias lui demandaient de parler la langue de Molière. Autant dire qu'il allait être très avancé avec ce vocabulaire.

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