L'amour en 7000 danses

Chapitre 9 : Orage

- Nicola, c'est la dernière fois. Il ne faut plus que l'on se voit.
- Pourquoi ?
- Parce que... J'ai réalisé que je t'aimais plus que Stéphane, plus que ma propre existence. Et que notre passion serait meurtrière plus que bénéfique.
- Alice, je suis fou de toi, dès que tu as posé les yeux sur moi j'ai su immédiatement que tu serais la femme de ma vie. Je n'ai fait que penser à toi, c'est la confusion dans ma vie, parce que je ne veux l'a consacrer qu'a toi.
Et des larmes salées s'écrasaient le long de mes joues. Une larme qui s'échappa de mon œil gauche et fût balayée du revers de la main de mon amant. On a dans le monde, une personne que l'on va aimer plus que notre propre vie, avec qui la relation sera fusionnelle, on aime tellement cet être qu'on pourrait mourir pour lui. Et cette personne c'était Nicola. Hélas, bien qu'il puisse m'aimer, je n'étais pas celle qui lui fallait. Comment je le sais ? L'instinct qui chez moi à toujours été intact. En courant sous la pluie qui s'était déclenchée, je remontais à mon appartement. Mais en entrant je vis Stéphane devant moi. Blême, il parla :
- Avec qui était-tu ?
- Trésor ! Personne, j'ai eu une insomnie je suis allée marcher.
- Arrête de me prendre pour un con Alice.
- Je te jure Stéphane j'étais avec personne.

Il haussa légèrement le ton.

- Alice, arrête tes mensonges bordel. Tu étais avec un homme dans une voiture en bas de chez nous je t'ai vu. Alors au nom du Ciel qui c'était ?
- Nicola Sirkis.
- Tu te fous de moi ?
- Non j'ai arrêté les mensonges.
- Qu'est ce que Sirkis foutait en bas de chez nous à cette heure ci ?

Je regardais mes pieds et Stéphane se prit la tête entre ses mains.

- C'est pas vrai...
- Stef...
- Tais-toi... Alors je comprends tout maintenant... La réunion pour le boulot, la journée de congé ou tu es rentrée excessivement tard. Je t'attendais à la maison patiemment alors que toi tu t'envoyais en l'air gratuitement avec cet enfoiré de Sirkis ?
- Non Stef, on a juste dîné ensemble un soir et l'autre fois on a bu un café et là il est passé me voir parce que j'étais réveillée en même temps que lui et...
- Ferme la Alice.

Je n'avais jamais vu Stéphane dans un état pareil, il était méconnaissable, lui qui d'habitude n'est jamais énervé et n'élève jamais le ton. J'avais trouvé son point faible : son amour à mon égard. Même si sa dernière phrase avait été lancée sur le coup de l'énervement, je ne me laissais pas faire :
- Non non je ne l'a fermerai pas. Oui je l'ai vu trois fois, oui j'ai aimé ces moments intimes, parce que je me suis sentie libre et désirée par un homme fascinant, oui j'ai franchi la ligne, je n'aurai pas dû mais j'ai eu un plaisir sadique à le faire et je sais que jamais je ne recommencerais. Et pourquoi, et pourquoi ? Parce que je suis folle amoureuse de toi grand con et que jamais je ne t'aurai quitté pour Sirkis parce que tu es de loin la meilleure chose qui me soit arriver dans ma vie. Et je sais pas comment être plus claire, alors maintenant, vas-y jette moi dehors, ou pars, séparons nous et mettons 5 ans de notre vie à la poubelle, pour un écart impardonnable en 5 ans. Alors Stéphane, fais comme tu veux, jette moi ou garde moi mais ne me laisse pas ainsi.
Il s'approcha de moi d'un pas décidé et avec douceur, tendresse, amour, calme et paternalisme, il me prit dans ses bras et je n'ai jamais autant pleurer de toute ma vie dans les bras d'un homme.