Escape, one time [PERCY JACKSON] (Pause)

CHAPITRE 11

  - Percy Jackson ? murmuré-je.

  - Oui, mais toi, tu es l'héro...

Il est interrompu par Annabeth.

  - Camille ? Qu'est-ce que...

C'est alors qu'elle remarque la présence de Percy.

  - Percy ? Mais... que fais-tu ici ? Tu étais au États-Unis !

  - Moi aussi, je suis content de te voir, rétorque Percy.

Il s'approche d'elle et l'embrasse passionnément, en la plaquant au mur. Annabeth me foudroie du regard, sans doute pour me signifier de m'en aller. Ne t'inquiète pas, je ne comptais pas vraiment m'éterniser ici.

Je rentre dans mon bungalow, et compte me recoucher, lorsque j'entends des voix. Demi-tour, je veux savoir...

Percy et Annabeth sont en pleine discussion, et vu leurs gestes, elle a l'air mouvementée.

Je me cache comme je peux derrière un pan de mur, et écoute attentivement.

  - Pourquoi tu ne lui as rien dit ? Elle a le droit de savoir !

  - C'est pour son bien !

  - Je n'ai pas apprécié que vous m'ayez caché cette histoire de prophétie il y a deux ans, alors ne le fais pas avec elle, s'il te plaît, Annabeth.

Percy n'attend pas sa réponse, et l'embrasse à nouveau, mais Annabeth se dégage de son étreinte.

  - Percy ! Attends au moins que nous soyons dans un bungalow ! Des gens peuvent passer à tout moment !

  - Il y a un couvre-feu.

  - Ce qui n'a pas empêché Camille de sortir.

Il soupire.

  - Comme tu voudras.

Sans faire exprès, je glisse et trébuche. Les deux se retournent brusquement.

  - Camille ? J'aurais dû m'en douter, soupire Annabeth. Tu es là depuis longtemps ?

  - Heu...

  - Tu as vu... ?

Je rougis dans la pénombre.

  - Oui...
Percy rigole doucement, mais Annabeth le fusille du regard, et il se tait aussitôt.

  - Je te l'avais dit, espèce d'idiot.

  - Mais c'est pour ça que tu m'aimes.

Je ne vois pas grand chose, mais je jurerais qu'Annabeth rougit aussi.

  - Camille, commence Percy en s'avançant vers moi.

  - Percy, non ! Arrête, nous lui en parlerons demain.

  - Non, tu ne le feras pas. Camille, tu es l'héro...

  - Tu ne me laisses pas le choix, déclare Annabeth.

Elle se jette sur lui et l'embrasse encore une fois (oh mais ça suffit maintenant !) en le poussant vers un autre bungalow, sans doute le sien. Oh bordel... Je vais vraiment aller me coucher, moi.

Je m'éclipse et retourne dans mon lit, cette fois pour de bon, afin de me reposer. Mais c'était sans compter sur ce rêve...

Je suis en haut d'une falaise, presque au bord, et un vent violent souffle très fort. Deux personnes, dont je ne distingue pas le visage, discutent au loin.
 
- Elle va bientôt venir. Nous l'attirerons dans notre piège, et elle sera forcée de nous rejoindre.