Muse

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Vêtu tous les deux de façon classe, la petite famille arrivait à la galerie, après avoir été faire un saut à leur hôtel pour se changer. Il y avait énormément de monde. Célestin reconnu Soni vêtue d'une robe chinoise noir avec des touches de couleur flash ainsi que ses cheveux étaient tenus en chignon comme le font les japonaises, cette dernière était fan de culture asiatique et surtout du Japon. Malheureusement sa tenue ne la mettait pas du tout en valeur, Soni semblait avoir quelques soucis à ce niveau.

- Célestin! Comment tu vas?

- très bien et toi?

- super ! C'est ton père ? Enchaîna-t-elle avec beaucoup d'enthousiasme

Il commençait à comprendre qu'elle était au courant pour son père et George.

- oui

Elle tendit la main à Eliot:

- enchanté monsieur Leblanc, je suis Soni Lowi, la nièce de George

- Appel moi Eliot, la dernière fois que je t'ai vue tu portais des couches culottes encore, tu avais 1 ans il me semble

- venez, mon oncle va bientôt faire son discours ! Vous arrivez juste à temps !

Tout les deux suivirent la demoiselle qui était toute souriante, elle les fit entrer sans payer et les conduisit là où la grande toile trônait. Cette dernière n'était d'ailleurs plus présente.

Les deux hommes s'interrogeaient du regard.

- vous inquiétez pas, ça fait partie des changements, les rassura Soni avec son énorme sourire dévoilant un appareil dentaire

- qu'est-ce qu'il a encore derrière la tête, marmonna Eliot

- pourquoi tu dis ça ? Demanda Célestin en fronçant les sourcils

- il trouve toujours des idées farfelues, quand on était jeune il a eu l'idée crée un mobile avec ses toiles, ça avait bien foiré puisque ses toiles sont toutes tombées, il avait aussi peint sur des planches en bois qu'il avait mis ensuite dans le désordre, on ne reconnaissait plus la peinture. Je sais qu'il fait aussi du plus classique... il me fessait souvent posé... pour une raison inconnue, j'étais au centre de ses créations... à chaque fois j'apparaissais même un rien sur ses œuvres...

- tu étais comme une lubie... commenta Célestin

- lubie qui ne le quitte pas mais après avoir vu des psy, ajouta Soni

- Je sais pas ce que tu lui as fait papa mais c'est du puissant, rit le fils

- j'ai rien fait... on passait notre temps dans son atelier chez ses parents, à baisser sur le divan qui s'y trouvait... je pouvais passer des heures à le regarder peindre, ma tête sur son épaule et mes bras autour de sa taille...

Célestin rougit à l'entente de ses mots alors que Soni tendait bien l'oreille.

L'étage était fermé par une corde en bas des escaliers, George apparu en haut des escaliers seul, toutes les personnes présentes, dont beaucoup qui avaient des moyens certain de s'offrir les œuvres de l'artiste connu et bien côté aux toiles vous retournant l'esprit et vous attirant, se tuent. Les regardes se braquaient sur le brun. Le mot était en anglais pour que tout ses américains comprennent.

- merci d'être venu aussi nombreux, comme beaucoup le savent j'ai cette manie de changer mes expos alors qu'elles ne sont pas finie, j'aime le mouvement, sentir que rien n'est figé or c'est quelque peu contradictoire avec mon art vous me l'accordez...

Il rit en gardant le sourire, les spectateurs le suivirent.

- voila deux jours que je ne dors plus, deux jours que je peins la nuit. Cette dernière semaine, j'ai réalisé quelques nouvelles œuvres dans ses locaux-ci, sous le regard de visiteurs. Une nouvelle inspiration m'est venue...

- il n'est pas aller au aux toilettes, murmura Eliot à son fils

Le jeune le questionna du regard, la réponse ne tarda pas à arriver dans un nouveau murmure:

- il a fait un croquis...

- et donc après une petite réorganisation, j'ai rajouté mes œuvres et retirer mon unique toile abstraite au dimension hors norme. Cette dernière m'a été achetée par la galerie, vous aurez donc tout le loisir de l'admirer à l'avenir. À la place se tient désormais "Flou"!

Il fit signe à deux hommes qui retirèrent une drap blanc à la toile à la hauteur d'environ 1m50 sur un large de 75cm, seul sur l'immense mur de briques rouge recouverte de plâtre blanc. La peinture représentait un homme brun vu de profil qui était occupé à embrasser un autre, un blond, il était beaucoup moins net, se fondant dans le fond blanc.

- Voici mon premier autoportrait! La pièce maîtresse de ma dernière série de toiles, un côté énigmatique et flou... j'ai croisé dernièrement en jeune homme qui a qualifié l'homme de mes toiles de jeunesses d'être ma muse, ma lubie, il a ajouté que la perte de ma muse se ressentait dans mes œuvres... il a raison... mais il y a 7 jours, ma muse est réapparue, les 6 toiles que vous pouvez voir sur les côtés dates donc de cette dernière semaine. J'espère qu'elle vous plairont.

George descendit les escaliers ensuite, ouvrant les étages au visiteur et commença à salué des personnes. Les gens se dispersaient dans la galerie aussi bien au rez-de-chaussée qu'à l'étage et à la cafétéria, admirant les peintures.

- Je dois aller me voir... fit le père

Sans attendre, Eliot se dirige vers l'artiste en bousculant les personnes. Célestin le suivant de près, il n'y avait pas tout compris mais il savait que ce moment était important au yeux de son père et il se devait d'y assisté. Soni les suivit également.

Évidemment l'homme parlait avec des personnes qui semblait être fortuné. Sans attendre la voix du père s'éleva, parlant anglais:

- excusez-moi je vous l'emprunte, j'ai une affaire urgent à régler.

George s'excusa et se retourna en interrogeant son ex du regard, il voulu dire qu'elle chose mais le blond ne lui laissa pas le temps.





Voici en bonus un petit croquis de la toile de George avec en dessous Eliot comme vous l'aurez compris

Voici en bonus un petit croquis de la toile de George avec en dessous Eliot comme vous l'aurez compris

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Mon père est gay Où les histoires vivent. Découvrez maintenant