(Surpriiise ! N'oubliez pas de lire ma nouvelle traduction de Unknown par l'auteure de Again, et ma fiction The Rogue :)
Je relis plus tard ! J'ai fait au plus vite = beaucoup de fautes !)"Zayn pourrais tu apporter quelq- C'EST QUOI CE BORDEL ?"
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Dans un élan de colère, je pousse Niall loin de moi.
Je regarde la personne qui vient de pénétrer dans la pièce et expire tout l'air que je retenais jusque là pour exprimer mon soulagement à la vue de Louis. Dieu merci ce n'était pas Harry, ou bien ce serait la première et dernière fois que je voyais Niall ou peut-être la dernière fois que je voyais... Non, Harry n'est pas si cruel.
Ma réticence à l'embrasser n'était pas une question de volonté car Niall est plutôt mignon mais c'était beaucoup trop tôt. C'était inconcevable d'échanger un baiser avec lui aussi tôt bien que je lui dois quelque chose pour m'avoir proposé son aide. Mais je ne le connais pas du tout. Qui sait, il pouvait être encore plus dérangé qu'Harry ?
"Qu'est-ce qui se passe ici ?" Demande Louis sans aucune agressivité. Seul l'étonnement était palpable dans sa voix légèrement éraillée.
Ses sourcils étaient tellement froncés qu'ils se rejoignaient à la base de son front tandis qu'un stupide et malicieux sourire ornait son visage au teint hâlé.
Niall et moi ne savions pas quoi répondre, et nous restons silencieux un certain laps de temps. Eh bien au moins, je sais que je n'ai aucune justification à apporter.
Je ne savais pas non plus pourquoi Niall avait agit de cette manière alors j'étais tout à fait curieuse de connaître ses intentions.
"Alors, hummm." Niall joue nerveusement avec le col de sa chemise. Il était évidement pas très à l'aise.
"Que diriez-vous que l'on oublie juste ce qu'il vient d'arriver ?" suggéraie-je, hésitante à l'idée qu'il accepte de me rendre ce service. Niall hoche la tête dès que je lui fais part de ma suggestion mais je voyais à la tête amusée de Louis qu'il n'était pas prêt à oublier cette scène quelque peu compromettante. J'espérais en silence qu'il accepterai et que Harry resterai dans l'ignorance la plus totale.
Nous retournons dans le salon, les plats toujours vides. On perdait un peu en crédibilité puisque nous avions prévu de les alimenter.
Nous nous rasseyons de façon presque synchronisée à nos places respectives : Zayn, Liam et Louis sur le canapé. Zayn qui était tellement captivé par le film dont les images défilaient à une allure ahurissante sur l'écran ne remarqua même pas que nous ne lui avions pas procuré ce qu'il voulait. Je prends place sur le canapé adjacent avec Niall, celui où Harry se trouvait. Mais une fois que j'entre en contact avec le coussin brun du canapé, Harry enroule directement ses bras autour de ma taille pour me positionner sur ses genoux. Niall bouge inconfortablement à l'extrémité de l'assise et je peux deviner que la scène que nous lui offrons ne le met pas réellement à l'aise, sachant ce qui s'est passé un peu plus tôt dans la cuisine.
Je regarde l'écran et décide de porter toute mon attention sur le film que nous étions en train de visualiser. Il semble par l'ambiance bien trop obscure, les musiques à suspense, les personnages trop inquiétants que c'est un film d'horreur. La scène montrait une fille qui cherchait je ne sais quoi dans un sous-sol, scrutant les moindres recoins. Par son expression apeurée, on devinait qu'elle n'était pas du tout rassurée. Ce film ne m'intéressait pas trop, jusqu'à ce qu'un homme cagoulé sorti de nulle part poignarde la jeune fille au milieu de sa poitrine.
Son dernier souffle se transforme en un cri strident qui me fait instantanément sursauter, l'emprise d'Harry se serrant davantage. Je me suis emboîtée un peu plus dans son corps, sa carrure est rassurante et son souffle chaud me procure la chair de poule quand il s'écrase contre ma nuque dans un effleurement sensuel. Ses mains sont au niveau de mon ventre et je m'enfonce encore plus dans mon siège humain, cherchant un moyen de me réconforter. Je me tortillai légèrement sur place, trouvant toujours ma position trop inconforable mais je me suis instantanément arrêté quand j'ai réalisé ce qui lui arrivait.
Il laissa échapper un petit gémissement que je sentis rouler dans son torse avant d'être propulsé hors de la paroi que formaient ses lèvres. C'était suffisamment à mes joues pour s'empourprer. Le son avait été très léger et à peine audible mais sa bouche était si proche de mon oreille que j'avais réussi à l'entendre. Son souffle qui buttait contre mes cheveux commença à devenir plus bruyant et les battements de son coeur que j'arrivais à sentir rebondir contre mon dos ont accéléré. Il a tendu son cou pour déposer des baisers humides et doux sur ma mâchoire jusqu'à mon cou. Il faisait si sombre dans la pièce spacieuse que seule la lumière diffusée par la télévision éclairait nos visages.
J'essayais d'adopter une meilleure position sur ses longues jambes en me tortillant une nouvelle fois. Il a poursuivi ses actions charnelles en pressant ses lèvres mouillés contre ma nuque, balayant tous mes cheveux sur une même épaule, jusqu'à ma clavicule et je l'ai senti contre mes fesses. Je me suis tout de suite arrêtée.
"N'arrête pas chaton. S'il te plaît, continue." Sa voix est suppliante alors qu'il murmure dans mon oreille ce qui m'envoya des frissons tout le long de mon échine.
Mais je ne continuai pas.
"Pitié chaton, tu as provoqué ça." dit-il.
Mais je ne l'ai pas obéi docilement et cette attitude trop rebelle ne lui a manifestement pas plu. Il plaça ses larges paumes sur mes hanches et y appliqua une forte pression pour coller mon bassin un peu plus à lui. Son emprise est douloureuse alors qu'il enfonce ses doigts dans mon épiderme pour me maintenir en place. Ses attaches douloureuses se transformeront sans doute en tâches bleuâtres demain matin. Il gardait mon corps sur le sien, enfonçant mes fesses sur le haut de ses cuisses. La pression jaugée satisfaisante selon lui, il commença à mouver mes hanches en cercle, s'auto-satisfaisant. Mais ça devenait en réalité de plus en plus désagréable.
Je voulais tellement me détacher de son emprise. Alors je fermais les yeux et serrait les poings sur mes genoux, m'imaginant, dotée d'un courage et d'une force fantasmagorique, me lever pour saisir la main de Niall, celle posée mollement sur l'accoudoir en cuir du canapé, pour courir.
Courir le plus vite et le plus loin. Courir pour me sauver, courir pour me soulager, courir pour retrouver ma liberté, courir pour oublier. Mais je ne pouvais pas, c'était impossible de le semer. Et même si j'en avais l'once d'une possibilité, je n'aurai nulle part où aller.
Je me souviens une fois quand il m'a dit.
* * *
"Un jour, nous devrions déménager en Angleterre." suggère Harry. Je savais qu'il venait d'Angleterre suite à son accent très prononcé mais je n'avais jamais prévu de m'installer avec lui. Je suis juste une lycéenne et on sort ensemble depuis seulement deux mois.
"Pourquoi ? Pourquoi ne pas simplement rester ici ?"
"Je sais pas... Nous pourrions allez ailleurs, voir autre chose." Il avoue, haussant les épaules nonchalamment comme il sait bien le faire. Mais je sais par sa voix plus grave que d'habitude, et son regard posé sur ses genoux que il y a une autre raison.
"Harry, ne mens pas. Pourquoi l'Angleterre plutôt qu'un autre pays ?"
"C'est pas que je tiens absolument partir, mais je veux me retrouver avec toi. Et rester là-bas avec toi, pour toujours. Un endroit où tu n'as jamais été et dont tu ignores tout. Ainsi tu ne pourras jamais me quitter. Tu n'auras nulle part ou aller, à part avec moi."
Je suis extraite de mes souvenirs qui s'évaporent progressivement à l'entente d'un autre gémissement me faisant frémir alors qu'un souffle chaud s'abat sur mes cheveux.
"Allez chaton. J'ai besoin que tu m'aides à faire quelque chose. Je ne pense pas etre capable de supporter ça plus longtemps."