Amitié

La galère

Dans la peau de Amadou

Salut, comment vous allez? En tout cas moi je ne suis pas bien. Cela fait plus d'une semaine que je n'ai pas vu ni entendu ma Awa, il ne décroche plus au téléphone ni de répondre à mes textes. Elle ne veux même pas me voir, elle me fuit comme la peste. Je ne sait plus quoi faire, je ne savais pas qu'une fille pouvait rendre fou un garçon, la preuve moi.
A Mauritanie j'étais le "Thug" de mon quartier, celui que toute fille voulait sortir avec. Les messages, les demandes d'amis étaient si nombreuses que je ne lisais plus les messages et ne répondais qu'à certaine invitations si j'avais le temps. Les potes me disaient: "Mais bro qu'est ce que tu donnes aux filles pour qu'elles soient derrière toi à te courir comme ça?". Je leur répondait toujours: "C'est dans le sang mec". Mais les filles ne m'interressais pas, chacune d'entre elles voulaient soit de l'argent soit un code pour nous fréquenter. Mais quand même j'en gardait deux à trois à côté en cas si je devais sortir.
Bref tout ça c'est terminé quand j'ai vu Awa pour la première fois dans ce restaurant, avec sa tenue noir et blanc, elle avait attaché ses cheveux avec un chouchou blanc et portait des ballerines rouges assortis avec ses boucles d'oreilles. Ce jour je ne l'oublierais jamais, mais la plus belle de mes journées à part ma naissance c'est quand elle a accepté de sortir avec moi, non quand elle a accepté d'être mon épouse. J'ai pris des distances avec les autres de mon école, surtout avec Oulimata malgré qu'elle n'a rien fait. Parfois elle m'envoie des textes pour essayer de me remonter le moral, mais bof je dois changer de page s'il le faut mais je sait que je vais revenir en arrière parceque JE L'AIME❤.
Aujourd'hui c'est mercredi, on a cour à 10h car le prof avait dit qu'il ne serait pas là. Depuis la prière de Fajr je ne me suis pas endormi, je suis resté devant mon ordi à regarder ses photos. Vers 8 heures 30 minutes je décide de mettre des habits pour l'école et descendre prendre le petit déjeuner, je demande a la bonne de me faire un sur le plat avec beaucoup de fromage là dessus. Je prend un bocal et me met à réfléchir sur les céréales avant le lait? ou le lait avant les céréales? Je sais que je deviens un peu parano, je mange au calme mes céréales avec amour. Je vais en haut prendre mon sac pour aller a l'école.

La bonne: hey t'oublies ton petit déjeuner.

Moi: j'ai même pas la tête ici. Pose le sur la table j'arrive.

La bonne: c'est déjà fait.

Je retourne dans la cuisine et y trouve la Daronne, je l'embrasse et me pose manger les œufs.
Ces temps ci c'est le chauffeur qui me conduit a l'école quand il amène mes petites princesses et le frère. Je descends de la voiture et aperçois Awa qui sortait de l'école, je l'appelle elle me fait un "tchiiiiiip" et avance. Je  me mets devant sa route et le tien sa main, elle s'arrache et part sans aucun mot. En ce moment j'étais à deux doigts d'exploser, j'étais tellement énervé que je suis rentrer direct chez moi. Je sais que si je reste à l'école je vais faire une grosse connerie, donc mieux vaut que je rentre.
A la maison ma mère n'a pas cesser de me questionner, elle me connait si bien. Elle sait que je ne vais pas bien et que y'a quelque chose que je ne veux pas lui dire. Je vais dans la salle de cinéma pour jouer à "Call of Duty" pour essayer de me changer les idées.

Dans la peau de Awa

Ça fait plus d'une semaine que j'évite Amadou, ce n'est pas une raison. Mais ma fierté passe d'abord, mais je souffre beaucoup. Il me manque, il doit s'excuser et me convaincre qu'il ne me trompe pas. J'ais aussi confiance en lui, je suis perdu et je ne sait pas quoi faire. Je m'entends souvent avec Coumba et Clarice, elles me soutiennent malgré que je suis leur grande.
Aujourd'hui à la descente vers dix heures je suis tombé sur Amadou, il est si craquant. Il portait un t-shirt un peu moulant de couleur bleu de nuit REEBOK avec un JEANS noir, des HUARRACH toute blanche. Heureusement qu'il portait des lunettes si non j'allais submergé dans son regard si séductif, bof je ne l'ai même pas calculer. Il m'a interpelé mais j'ai arraché ma main parcequ'il le tenait. Je lui lance un regard haineux et lui fait un "tchiiiip" comme le ferait toute fille. Je traverse traverse le route pour prendre le bus, un vieux m'interpelle.

Le vieux: salut ma fille, excuse c'est par où la Mairie.

Moi: c'est tout droit. Mais ça serait plus facile si vous preniez le bus.

Le vieux: je vais marcher.

Moi: non non tonton, voilà le bus qui y va. Ça tombe bien.

Je luis donne un billet de 500 francs afin de prendre le bus, il me remercie en priant pour moi. Je décide de marcher jusqu'à la place Agora pour réfléchir me changer les idées et tout. Après je rentre à la maison y'a une de mes tantes qui doit venir de la France,  alors je doit préparer le dîner.

[...]

Je vous passe la nuit qui était amère, le dîner était trop salé par ma faute du coup on a fait une commande au restaurant pour manger vers 23 heures. J'ai tout fait raté, comme d'habitude je me réveil prend une douche, pris, je me mets devant mon dressing  en réfléchissant sur la tenue à mettre.
Au moment du déjeuner ma tante se met à me taquiner.

Ma tante: Awa hier t'as cuisiné avec l'eau de mer oubien.

Moi: (rire) non non tanti, j'en avait mis de trop.

Ma mère: Pourtant d'habitude elle cuisine bien, c'est pourquoi je l'ai lui laissé.

Ma tante: pas plus que toi en tout cas. Si non et tes études?

Moi: ça va on s'accroche.

Ma tante: ah ça ira InchaAllah.

Je finis de manger, prend mon sac et direction l'école. Je me suis fait une nouvelle amie dans ma classe elle est trop sympa, elle est mignonne une taille de basketteuse, des yeux marrons clairs et une teinture de cheveux trop jolie. Elle est très brillante aussi, parfois on fait nos devoirs ensemble les soirs. Elle s'appelle Ngoné Diouf, et on s'entend trop bien. On a aussi beaucoup de points communs, c'est l'amie parfaite. En classe elle dit qu'à la sortie elle voudra me parler. Aujourd'hui on descend à 15h et on a nos matières dominantes, une journée chargé en quelque sorte.
A 15 heures je suis avec Ngoné sur lesbancs de l'école.

Moi: De quoi tu voulais me parler tout à l'heure.

Ngoné: euh...

J'espère que mon chronique vous plait?
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