Pourquoi moi?

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Salut mes lecteurs avant tout je vous souhaite une bonne année et que 2019 soit une année remplie de bonheur et de joie.

Dans la peau de Coumba

Nous sommes au mois de Décembre, enfin je suis en couple à cause de Amadou qui est allé raconter à Youssou mes sentiments envers lui. J'étais très furieuse et contente en même temps contre lui. Nous les filles on n'aime pas avouer nos sentiments mais nous pouvons faire des gestes la justifiant. Les hommes ont tendances à faire souffrir les filles qui leurs ont avouer leurs sentiments. Cette année je suis en première S1 et Amadou en S2, il dit que les élèves de S1 sont des fous. Dans une semaine ce sera les fêtes de fin d'année, tout l'école a hâte qu'on y est. Les trois premiers mois de l'école sont souvent difficile, il n'ya plus de grâce matinée et de se coucher tard la nuit ni les siestes à quinze heure. Cette année les cours se déroulent normalement, il n'y a pas de perturbation pour l'instant et on espère qu'il n'en aura pas.
Ce matin je doit me rendre chez le dentiste, hier je n'ai pas dormi de la nuit. Pour être l'une des premières à être consultée il doit falloir que je sois là bas à six heures. Ma mère m'a réveillé à cinq heures du matin alors que je commençais à dormir. Je me fait une petite beauté et direction l'hôpital quibse situe non loinbde chez moi. Sur la route on croise les vieux qui vont à la mosquée pour la prière de Fajr et les vendeuses de poisson avec leurs bassines pour aller chercher leurs poissons. Y'a aussi les taximans qui essuient leurs voitures et prêt pour le travail, y'as beaucoup de gens qui aiment leur travail dans mon quartier même si ça n'apporte pas beaucoup à chaque fois.
Bref, moi qui croyais que je serais la première à l'hôpital je suis la quinzième. J'ai voulu rentrer tellement j'ai sommeil, la daronne ne me laisse pas le choix.
Après quatre heures d'attente c'est enfin mon tour d'entrer.

Moi: Bonjour!

Le dentiste: Bonjour! Assiez vous je vous en prie.

Moi: merci.

Le dentiste: c'est quoi le problème?

Moi: ma dent me torture, je ne parviens pas à dormir la nuit.

Le dentiste: monte sur le lit on va y jeter un œil.

Je monte tranquille sur le lit et ouvre grand la bouche pour qu'il examine la dent.

Le dentiste: heureusement que ce n'est pas grave, la dent est en très bon état.

Moi: pourquoi ça me fait mal alors.

Le dentiste: il n'est pas bien nettoyer.

Moi: pourtant je me les brosses au moins deux fois par jour.

Le dentiste: mais il faut nettoyer derrière la dent aussi et de temps à temps regarder à l'aide d'un miroir pour se curer. Mais je vais te prescrire un antibiotique pour calmer la douleur et un bain de douche.

Moi: je n'y tarderais pas la prochaine fois et merci encore.

Le dentiste: prends bien soins de tes dents, t'as une belle dentition.

A la sortie on passe à la pharmacie puis on rentre, il y'avait mon beau père à la maison. Ça fait longtemps qu'il n'est pas revenu, en regardant le visage de ma mère elle est étonné et contente à la fois.

[...]

Après le repas, on se regroupe dans le salon.

Ngor: les enfants allez jouer dehors je dois parler avec votre mère, Coumba tu peux rester.

Moi, qu'est ce qu'il y'a de si important pour qu'il chasse les autres, d'habitude il dit tout ce qui lui passe par la tête sans gêne même si imoortant.

Ngor: Coumba, la discussion te concerne c'est pour cela que je t'ai dit de rester.

Moi: de quoi il sagit, qu'est-ce que j'ai fait. (Je me pose les questions, qu'est-ce qu'il y'a? Qu'est-ce que j'ai fait?)

Ngor: j'ai longuement discuter avec ta mère ce matin, et on a décider de te donner en mariage avec mon petit frère qui vit à Dakar.

Je me suis senti vide, je ne bouge plus, parle plus, je rêve ou il vient de prononcer le mot mariage.

Moi: q... qu... quoi?

La daronne: calme toi ma chérie, mais...

Moi: je ne peux pas me calmer et je ne veux pas vous écouter, je ne vais pas me marier.

Je me lève et cour vers ma chambre...

Ngor: reste là toi, j'ai pas fini de parler et tu vas te marier Vendredi si je ne meurs pas.

La daronne: toi aussi on ne parle pas comme ça, elle est surprise mais elle va accepté.

Ngor: en tout cas ce n'est pas mon problème, soit c'est le mariage soit la rue.

Je sens quelqu'une entrer dans ma chambre, je lève la tête et c'est ma mère.

Moi: mère comment peux tu prendre de telles décisions? Pourquoi dois-je me marier je n'ai même pas dix huit ans?

La daronne: tu sais c'est la décision de ton père et je ne peux pas la contredire.

Moi: ce n'est pas mon père, il ne m'a jamais aimer, la preuve aujourd'hui.

La daronne: ne dit pas ça, moi je me suis marié avec ton père alors que j'avais quinze ans.

Moi: mère, tu t'en rends compte c'est mon avenir qui est en jeux, comment pourrais je gérer le ménage et mes études, je ne le connais même pas, qui te dit que si je vais là bas il va bien me traiter? En tout cas je refuse.

La daronne: mais si tu ne te mari pas il va te chasser de la maison.

Moi: heureusement que la maison ne lui appartient pas, si il insiste c'est lui qui va sortir de la maison, je ne sais même pas qu'est-ce que tu trouve chez lui, c'est un...

Je n'ai pas pu finir ma phrase et j'ai reçu une bonne taloche jusqu'à ne plus rien entendre à part des bourdonnements.

La daronne: imbécil, c'est de cette manière qu'on traite celui qui te nourrit. Est-ce que je t'ai éduquer de cette manière, aimerais tu qu'on dise celà à ton propre père. Quand je n'avais plus rien c'est lui qui m'a aider, et c'est grâce en partie à lui que tu es toujours là. A chaque fois que tu te réveille la première chose à faire c'est de lui remercier car si ce n'était pas lui tu serais sous terre au moment où je te parle.

Je n'ai pas relevé ma tête, je me mis à pleurer et à me demander qu'est-ce que j'ai fait au bon Dieu? Pourquoi moi?

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