Amitié

Mystérieux

Dans la peau de Awa

Le soir vers 17h, Astou est rentrée chez elle. Je lui ai supplié de passer la nuit mais elle disait qu'elle a des choses à régler. Mes parents sont tardivement rentrés, ma mère avait pensé au dîner et a amené du poulet grillé avec beaucoup de frites. Après le dîner je suis restée bavarder avec ma mère jusqu'à ce qu'elle aille se coucher. Je me mis à regarder des documentaires sur les animaux, j'ai vu des animaux que je ne croyais pas qu'ils existaient, des animaux trop bizarre. Une des scènes du documentaire m'a fait pensé à Amadou alors je prends mon téléphone et appelle Coumba. Après une bip elle décroche.

Moi: Bonsoir Coumba, excuse pour le dérangement.

Coumba: ce n'est rien.

Moi: je voudrais qu'on discute.

Coumba: je pense que ce n'est rien de grave.

Moi: c'est seulement de Amadou.

Coumba: qu'est-ce qu'il a encore fait?

Moi: il n'a rien fait, juste la fois passé on discutait et chacun s'est confié à l'autre et il m'a dit des choses que seul toi et sa famille connaissent. Et je vois que vous vous entendez bien et que vous pouvez même discuter sans dire un seul mot. Même si j'en suis un peu jalouse quelque chose de normal car je l'aime, je voudrais que tu me dis ton secret.

Coumba: même moi je ne peux expliquer notre complicité, au début je ne voulais même pas le voir tellement qu'il me dégoûtai mais c'était avant que je sache qui il était vraiment.

Moi: la seule chose que je ne veux pas c'est de le perdre.

Coumba: ça ne va pas arriver, il t'aime et est sincère avec toi. Les deux choses que je te conseille sont de lui faire confiance et de lui forcer à se confier afin de l'aider. Il se renferme trop sur lui même et c'est une chose qui fait en lui une rage.

Moi: merci d'avoir partagé tout ça avec moi.

Awa: c'est normal tu es ma sœur.

Moi: allez je te laisse te reposer, et merci encore. Bonne nuit.

Awa: merci, prends soin de toi.

Je raccroche et va me coucher.

3 semaines plutard

Dans la peau de Amadou

Maintenant j'ai repris toutes mes forces, les entraînements ont débuté avant hier. Le coach dit que je dois me reposer deux semaines encore, moi la seule chose que je veux c'est de jouer. Il m'a même interdit de venir au terrain mais aujourd'hui je vais y aller. Vers 16 heures je suis allé au centre, le concierge m'a laissé entrer car c'est mon ami. Je me pose sur les gradins avec mon bonnet et mes lunettes pour me cacher, si le coach s'aperçoit que c'est moi ma sanction sera lourde et mon entraînement physique durera plus longtemps. Le coach avait fait trois ateliers de travail fatiguants, les joueurs ressemblaient à des zombies tellement ils sont fatigués. De là où je me suis assis j'ai pris des photos et des vidéos pour après les taquiner.
Ousmane s'est aperçu que je les filmais, il prévient coach qui leur dit de m'attrapper. Avant que je puisse sortir il m'ont attrapé, là ça va être chaud bouillant pour moi.

Moustapha: HEY COACH C'EST...

Lamine ferme sa bouche et lui chuchote :"si le coach sait que c'est lui ça sera pas bon pour lui"

Coach: c'est qui tu dis?

Moustapha: un admirateur, il cherchait Amadou.

Coach: revenez alors.

Moi: merci les gars.

Il ne se sont même pas soucié des photos et vidéos, s'ils voyaient leurs têtes ils allaient me dénoncer. En rentrant à la maison je décide de changer d'itinéraire, je passe devant un salle de jeu et comme je suis accro à ça j'entre. Je commence à jouer et y'a quelqu'un qui me propose de jouer avec lui, je lui bat tous les trois matchs qu'on a joué. Tous les autres nous regardaient je n'y comprenait rien, c'est par la suite que j'ai su que c'était lui le meilleur joueur de la salle de jeu, personne ne l'a une fois gagné. En sortant il m'intercepte et me demande mes coordonnées, en fait c'est une fille et elle s'appelle Astou. Si elle ne te le dit pas tu ne pourra pas le savoir, j'étais même choqué. Elle a le style d'un garçon mais sa voix m'a semblé un peu aigue. Arrivé à la maison je monte pour voir ma mère afin de bavarder avec elle un peu. Tout à coup son téléphone sonna, elle décroche après quelques secondes:

La Daronne: Soub Hanala, qu'est-ce qu'il a? J'espère que ce n'est rien de grave.

Là je suis choqué même si je ne sais pas de quoi il sagit, elle raccroche le téléphone et commence à pleurer.

Moi: qu'est-ce qu'il y'a ma? C'était qui?

Elle ne me répond même pas et s'enferme dans la salle de bain, je suis resté devant la porte à lui demander ce qui se passe mais elle ne répond pas. Je prends son téléphone et appelle celui avec qui elle parlait, après avoir raccroché je m'écroule au sol. Je me réveil plus tard dans un lit d'hôpital, les mots qui sont sortis de ma bouche ont été: où est-il? Est-ce qu'il se porte bien?. L'infirmière me demande de me calmer et de respirer profondément. Elle commence à me poser des questions du genre est-ce que je ne ressens aucune douleur? Tout ça ne m'intéressait pas, je ne voyait même pas ma mère. Où peut elle bien être.

Moi: qui est-ce qui m'a ammené ici?

L'infirmière: il faut que tu te repose.

Moi: je veux savoir qui m'a ammené ici et où il est.

L'infirmière: c'est une dame et elle est aussitôt repartie disant qu'elle va bientôt revenir.

Elle met quelque chose dans la perfusion, et là j'ai commencé à voir flou.

Moi: qu... qu'est-ce que tu... tu fais comme ça.

Je n'ai même pas entendu sa réponse, je pense qu'à ce moment j'étais remonté au ciel.

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