Kpop save my life #2

Chapitre 1 🇰🇷

Je me réveille avec une énorme douleur à la tête. Ma main posée dessus, j'ai l'impression qu'elle va exploser. Je suis sur le sol, dans une pièce peu éclairée. Qu'est-ce qui s'est passé ?
"Rappelle toi Leïla... Tu quittais l'agence après avoir vu Yoongi, tu rentrais et... Oh non..."
Elle est revenue... La personne qui m'a fait souffrir. La personne qui m'a fait mal. La personne qui m'a détruite. Ma mère. Mais comment a-t-elle pu quitter la France ? Nous retrouver ? Savoir où j'étais exactement et à quel moment ? Pendant que les questions fusent dans ma tête, j'essaye de me mettre debout.
"J'ai tellement mal à la tête... Je sais pas avec quoi elle m'a frappé mais ça devait pas être avec une pâquerette."
J'approche de la porte de cette pièce, uniquement éclairée par la lumière venant d'une petite fenêtre. Je colle mon oreille à la porte, essayant de capter le moindre bruit. Rien. Je n'entend rien. J'essaye de percevoir quelque chose depuis le trou de la serrure mais je n'y arrive pas. Je me dirige alors vers la fenêtre et essaye de me hisser assez pour pouvoir voir le cadre dehors. Rien. Je ne suis pas assez grande. Je m'adosse au mur et me laisse glisser. Une fois au sol, j'enfouis ma tête dans mes jambes. Je ne pleure pas. Je ne veux pas pleurer. Je ne veux pas montrer un seul signe de faiblesse. J'entends un bruit de clé dans la porte située en face de moi. Je relève la tête et je sens que mes yeux lancent des éclairs. Je bouillonne d'énervement mais je prends sur moi et me relève afin d'être à la hauteur de ma mère.

«Tiens tiens, ma puce est réveillée.
_Pourquoi et comment ?
_Pourquoi ces simples mots ?
_Ces simples mots regroupent tout un paquet de questions.
_Je t'écoute.
_Pourquoi être revenue me retrouver alors que tu me détestes ? Pourquoi m'avoir emmené ici ? Comment tu m'as retrouvé et comment tu as su que j'étais là ? Comment tu as pu quitté la France ? Et surtout... Pourquoi me détester autant ?
_Tu te poses trop de questions. Tu as eu droit qu'à une question par jour. Pas plus. Commençons par comment je suis partie de la France. Simplement par avion. Après le tribunal, j'avais quelques taupes qui ont réussi à me faire quitter le territoire. Je savais que tu allais venir ici avec ton père. C'est le pays où il vient le plus pour son travail. Donc, c'était facile à deviner.
_C'est con que j'ai le droit qu'à une question par jour vu qu'au fur et à mesure que tu parles, j'en ai d'autres qui me viennent en tête.
_C'est le but, ma chérie.
_Je te déteste.
_Pardon ?
_Je te déteste. Tu es la personne la plus horrible que je n'ai jamais connu. Tu ne devrais même pas être mère.»

Elle fit un sourire en coin et s'approche de moi, lentement.

«Tu te fous de moi ? Tu oses me parler comme ça ? Pour qui tu t'es pris ?»

Elle m'administre une gifle monumentale qui me fit tomber au sol. Elle se met sur moi et continue à me battre. Je crie, de plus en plus fort, j'ai mal. J'essaye de me dégager mais je n'y arrive pas. Une fois que ma mère est à bout de souffle, elle me lâche et quitte ma "prison". Je ne me retiens plus. Je fond en larme.
"Tu vois Leïla... Même en essayant d'être forte, tu n'y arrives pas. Tu restes une petite fille qui ne sait pas se battre, qui n'arrive pas à tenir tête à qui que ce soit. Elle a peut être raison... Tu es faible..."
Je vais dans un coin de la pièce et m'assois, tout en pleurant. Je veux sortir de ce cauchemar. Je ne veux pas revivre le traumatisme de ma vie. Je vois que la lumière dehors disparaît de plus en plus. Le soleil tombe. Je regarde ma montre. 21h30. Heureusement qu'elle ne m'a pas pris ma montre sinon je serais devenue folle. Je pose ma tête contre le mur. Je pense à mes deux mimines, mes deux meilleures amies qui doivent m'attendre chez moi. Je pense aux BTS qui doivent être en train de se reposer avant le nouvel entraînement de demain. Je pense à Yoongi, l'homme que j'aime, qui doit être en train de dormir sur le lit d'infirmerie. Plaisiblement. Je pense à mon père, qui m'a toujours soutenu et aimer. C'est mon sauveur.
Je sens mes paupières devenir lourdes. Je m'allonge par terre et place mon bras derrière ma tête, toujours douloureuse.

"Appa... Sauve moi..."