I'm in love with Lou [BXB]

Chapitre Trente-Et-Un

 Je me réveillais le jeudi matin dans ses bras, sans me poser de questions sur l'heure ou le temps dehors. Me réveiller avec lui, c'était une perte de repères, c'était ne plus être moi, être un peu de lui. J'apprenais à prendre cette habitude, de me réveiller avec quelqu'un d'autre, la douceur de ce moment. Pour l'une des premières fois, je me serrais un peu plus contre lui, pressant contre sa hanche mon bas ventre bien réveillé alors que le pensais encore endormi, ses yeux fermés, son souffle calme. Mais il serra ses bras autour de mes hanches, laissa glisser ses lèvres dans mon cou, sans force. Je frissonnais. Nous restâmes de longues minutes ainsi, sans bruit, inspirant l'odeur de l'autre.

« Lieben tu accepterais de faire quelque chose d'un coup spécial aujourd'hui ? »

Je me redressais en appuis sur mes avant-bras pour le surplomber. Je levais un sourcil.

« Quel genre de chose spéciale ? Hésitais-je.

- Pas ce que tu penses pervers. »

Je lui tirais la langue. Il embrassa la commissure de mes lèvres, sa main sur mon omoplate.

« Viens voir mon père avec moi. »

Je me calmais tout de suite.

« T'es sûr de toi ?

- Oui. Oui, je suis sûr. Viens avec moi. »

Je déposais mes lèvres sur les siennes avec toute la douceur dont j'étais capable, accord silencieux, tandis que passant ses mains dans mon dos, il me hissa au-dessus de lui. Je me trouvais assis sur ses cuisses, torse nu au-dessus de son corps à demi dénudé aussi. Ses yeux encore un peu endormis, ses cheveux éparpillés sur l'oreiller. Il caressa mon ventre, mes flancs, sembla hésiter en venant tirer doucement sur l'élastique de mon boxer du bout de son index.

« Touche moi. »

Sans un mot il passa ses deux mains sous le tissu pour le faire glisser. Je m'allongeais à côté de lui, lui permettant de l'enlever complétement. Mon corps s'embrasait au moindre de ses regards sur lui. Il se saisit de mon sexe dressé, je lâchais un soupire avant de lui rendre la faveur, une main dans son caleçon. Je ne pensais à rien d'autre qu'à lui, cette intimité partagée sous les draps, cette union de nos corps du bout de nos doigts. Il posa sa tête sur mon épaule, je me laissais aller dans l'euphorie du moment, le corps et l'esprit comme sur un nuage, me laissant guider par ses caresses. Je me mis à accélérer le mouvement sur lui en sentant cette boule de chaleur dans mon ventre. Je tournais le visage vers lui, chuchotais :

-Enlève ton boxer, lui glissais-je.

- Trop tard, grogna t-il de façon étouffée. »

Je le sentis effectivement se contracter, son sexe terriblement dur entre mes doigts. Il laissa échapper un râle rauque, les yeux fermés il mordit mon épaule. Sa main se crispa légèrement sur ma propre érection. Je le regardais avec délice dans son expression d'extase. Il me faisait me sentir tellement fort, tellement bien, capable de lui faire ressentir toutes ces choses agréables, de créer ce désir en lui, quelque chose de fort et puissant qui le rendait presque vulnérable. Il se contracta une dernière fois, jouit dans ma main et son caleçon, tous ses muscles tendus.

« Hure ! »

Il retira prestement son sous vêtement sale après être redescendu de son orgasme, et se pencha sur mon sexe sans enlever sa main. Je retins mon souffle en comprenant ce qu'il allait faire. Il ne lui fallut que quelques secondes de sa bouche autour de ma queue pour que la vision de son visage concentré, ses lèvres merveilleuses me fasse venir dans sa gorge, me faisant mordre mon bras pour retenir mon gémissement, sa main agrippa fortement ma taille.