chapitre 10

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Carle descend du véhicule, vêtu de son manteau noir, il regarde la jeune femme vêtu d'un manteau brun tenant son sac fermement,il sourit.

Aideline se détend un peu en apercevant Carle s'approche d'elle,mais elle connait déjà la raison de sa présence ici. mais elle ne compte pas se laisser intimidé, d'un d'une voix qu'elle veut ferme elle entame la joute.

- Vous me suivez maintenant?

Carle sourit face à son sérieux.

- Oui, je le nie pas vue que vous voulez jouer à cache-cache.
- Je en joue pas, j'ai décliné l'invitation.
- Vous avez fuit mademoiselle
- Bon appelez cela comme vous voulez, mais je ne regrette pas.
- Mademoiselle Linsh je me suis senti insulté, j'ai vous ai invité avec temps d'amitié.
- À bon! Excusez-moi moi d'avoir atteint à votre honneur, mais j'ai pas aimé votre manière d'inviter.

Il observe perplexe.

- Vous auriez aimé quoi?
- Rien, j'ai eu l'impression d'être l'une de vos conquête avec cette robe ,la rose et ce poème ridicule.

Carle rit cette fois ci. Aideline lui lance des éclairs. Il tousse puis reprend son sérieux.

- Excusez-moi moi alors il fallait me dire que vous êtes allergique aux attentions.
- Je...je...(  Mais elle se voit couper la parole par Carle).
- Mademoiselle Aideline à la prochaine invitation vous devrez vous présenter de peur que je vienne vous chercher de force compris?
- On vera cela. Il se fait tard j'aimerais rentrer chez moi.
- Monté je vous dépose.
- Non merci.
- Ne soyez pas ridicule il se fait tard et je ne pas le temps pour vos caprice de gamine.

Aideline sent la colère la gagner, elle ne dit rien et monte dans la voiture, une minute après le véhicule démarre en trombe elle sent son anxiété la gagner elle s'accroche au fauteuil en cuir et se met à respirer par la bouche.

- Vous...vous pouvez ralentir un peu.

Carle regarde la femme à ses côtés et remarques qu'elle est anxieuse,il décélère et observer son expression d'apaisement.

- Excusez-moi je n'avais pas l'intention de vous faire peur.
- Je sais.
Le trajet jusqu'à son immeuble se fait en silence.
Lorsque la voiture s'arrête Aideline dit merci à Carle et descend, mais alors qu'elle veut franchir le seuil de la porte il la retient par le bras, elle baisse ses yeux sur cette main d'homme puis les remontes vers Carle.

- Vous avez oublié quelque chose?
- Oui
D'abord étonné par sa réponse,elle observe longtemps avant de reprendre.
- Quoi?
- demain dîner avec moi s'il vous plaît.
- Je crains que cela soit impossible.
- Je vous drague pas je vous demande un dîner pour vous remercier de votre gentillesse Aideline.

Elle observe longtemps.

- Je vous promets pas de robe,ni de fleur ni encore un poème bidon.

Elle sourit et se passe un cheveux invisible derrière l'oreille. Carle sourit face à ce geste.

- C'est d'accord monsieur Darwin.
- Merci Aideline. À demain soir vingt heure.

Il la regarde monter, puis regagne sa voiture, puis démarre.

Assit à sa terrasse Carle observe les voir passer en dessous et repense à cette soirée, jamais au grand jamais il n'a autant sourit en une journée et de surcroît rit. Il se passe la main dans les cheveux.
Cette Aideline va le rendre fou,il se rappelle quand sa Tante lui a annoncé qu'elle n'était pas chez elle cela la mis dans une colère énorme aucune fille n'a osé décliner son invitation.

Il entend la porte de l'ascenseur s'ouvrir,lorsqu'il se retourne il voit Rosalie venir vers lui avec un sourire aux lèvres.

- Mon amour tu m'as manqué.

Avec une voix mielleuse elle dépose un baisé sur ses lèvres.
Mais Carle n'y répond pas. Il la repousse.

- C'est quoi mon coeur tu es fâché contre moi?
-Rosal...(Rosalie pose un doigt sur sa bouche)

Elle s'assied sur lui à califourchon.

-Tu n'as pas envie de moi, si c'est pour la dernière fois je sais comment me faire pardonner. 

Elle se met à l'embrasser, Carle se laisse emballer, mais soudain le visage de Aideline lui vient à la tête, il se lève d'un bon et manque de faire tomber Rosalie.
Elle le regarde les yeux ébahis.

-Tu as quoi Carle?
- Pas ce soir Rosalie.

Elle sourit et approche.

- Je sais que tu fais le difficile pour m'exciter encore plus.

Carle détache ses mains de son cou et passe à côté pour prendre son manteau et lui donner.

- Rosalie je suis sérieux pas ce soir. Prends tes clic et tes clac pars.
- Tu...Tu n'es pas sérieux.
-Tu n'as pas entendu quand j'ai dit que je l'étais?
- Bon je le mets sur le compte d'une dure journée de travail. Je te laisse.

Elle s'approche dépose un baisé sur ses lèvres et s'en va. Si Carle Darwin n'a pas pue assouvir son plaisir elle trouvera quelqu'un d'autre, dans l'ascenseur elle attrape son téléphone et compose un numéro.

Carle bloque l'ascenseur et va prendre un bain.

Ne me quitte pasOù les histoires vivent. Découvrez maintenant