Lost my virginity [VMin]

Chapitre 42

« Qu'est-ce que tu fous là ?

-Oh bah alors, c'est comme ça que tu accueilles tes invités chaton ?

-T'es pas mon invité alors dégage.

-T'es vraiment pas intimidant tu le sais ça ?

-T'as cru que tu l'étais ?

-Plus que toi déjà. »

Il me poussa légèrement et entra chez moi comme si c'était chez lui. Je soupirai et roulai les yeux sachant que parler ne servirait pas à grand-chose.

« C'est joli chez toi.

-Ok.

-Et bah alors minet, t'as tes règles ?

-Super drôle ça, tu t'améliores en blague c'est ouf.

-J'ai toujours été drôle.

-Tu t'fais des films.

-C'est ce que tu penses.

-Bon sinon ça me dit pas c'que tu branles ici.

-Ta bite ? »

Je m'arrêtai aussitôt de répondre, trop gêné par la réponse qu'il venait de me fournir. Elle était surtout trop débile et ça me dégoûtait plus qu'autre chose. Puis lui, il explosa de rire en voyant mon expression déconfite.

« Ça va, détends-toi l'puceau, j'disais ça pour rire. Sauf si..., il s'approcha de moi, un sourire en coin. Sauf si t'es partant. »

Je ne répondis rien, serrant juste ma mâchoire. J'étais sonné par les propos qu'il employait, et je ne pouvais rien répondre, une boule s'étant formée dans ma gorge. En le voyant s'approcher encore plus de moi, je me dépêchai d'aller devant le canapé, lui étant derrière. Au moins, nous avions quelque chose entre nous pour éviter tout contact physique. Il me saoulait sérieusement, je voulais juste qu'il dégage, il n'avait rien à faire chez moi déjà.

« Sors d'ici. »

Il me prit juste le poignet et me tira, ce qui fait que j'atterris comme une grosse merde sur le canapé. Le dossier de ce dernier m'avait fait mal au nez alors une fois positionné à genoux sur le canapé, je me le frottai, sa main toujours autour de mon poignet. J'essayai de me débattre mais à plus j'essayais, plus il resserrait sa prise cette enflure.

« Mais lâche-moi et sors de là putain ! »

Ma respiration s'accéléra à cause de mon énervement, et il semblait pleinement satisfait de ce qu'il était en train de voir. Si seulement je pouvais l'encastrer. Sans que je ne m'y attende, il enjambe le canapé, me fait basculer sur le côté pour que j'y sois allongé, puis il se met à califourchon sur mon bassin. J'étais complètement tétanisé par la situation, des gouttes de sueur perlaient déjà sur mon front, les battements de mon cœur ne s'étaient pas calmés. Mes yeux étaient ouverts en grand, je commençai à avoir peur. Et ma peur s'accentua encore plus lorsque je le vis se courber, nos visages étant de plus en plus proches. Approximativement, il ne devait sans doute rester que quelques minuscules petits centimètres entre nous, et ça me gênait énormément.