Neven
Et maintenant ? Où suis-je a présent ? Je ne suis plus chez Lothar, pourtant, j'y étais il y a encore quelques minutes !Je ne comprends vraiment plus rien. Il fait sombre en plus de cela.
-Où suis-je ?! Criais-je à nouveau, ma voix résonant dans l'endroit où je me trouvais.
Au loin, une faible lueur m'interpella. Plus j'avançais vers elle, plus cette lueur émanant d'une torche ridicule me dévoilait la silhouette d'une femme. Arrivant auprès d'elle je remarquais quelque chose que je n'avais alors pas vu : cette femme était enchaînée. De lourdes chaînes lui encerclant les poignets la maintenait liée au rocher auquel elle été adossé. Elle dormait. Je me permis de la détailler.
Même assise, je pouvais deviner qu'elle n'était pas très grande, encore moins que dans sa jeunesse. Malgré son âge un minimum avancé, elle restait une très belle femme. Ses longs cheveux noir de jais tombaient en cascade sur ses épaules entouraient parfaitement son visage d'une paleure inquiétante. Des petites pattes d'oie avaient élu domicile au coin de ses yeux la vieillissant encore un peu. Ses yeux ronds étaient clos et ne me permettaient pas d'en distinguer la couleur. Son nez amenant a une bouche pulpeuse était retroucé semblable a celui d'un rongeur.
J'en connais une qui m'aurait tué pour avoir détaillé cette femme de la sorte.
-Ne me regarde pas ainsi, je pourrais être ta mère ! Cracha-t-elle me prenant au dépourvu.
-Q-quoi, quoi ? Non, vous faites erreur ! Je ne me permettrais pas ! Je... J'ai une femme et je l'aime ! Oui, c'est ça je l'aime et...Elle explosa de rire.
-Je ne vois pas en quoi c'est marrant ! Lui lançais-je avec dédain.
Alors que je m'éloignais d'elle, elle m'appela.
-A-attend, cria-t-elle toujours en rigolant. Je ne croise jamais personne, j'étais obligée de faire une petite blague. Je m'excuse, reprit-elle plus sérieusement.
Je m'assis face à elle, essayent de distinguer quelques choses aux alentours.
-Où sommes-nous ? Demandais-je perpexle.
-Tu n'en as vraiment aucune idée ? Me dit-elle en me lançant un regard pleins de tristesse.
Je secouais négativement la tête, elle soupira.
-Bon, je suppose que tu as le droit de savoir ou tu te trouves et je te dirais tout ce que je sais. Jeune homme, sache que tu te trouves dans les Brumes.Comme pour faire écho à ses dires, le ciel s'éclaircit soudainement, me laissant voir l'immensité du lieu.
La soudaine lumière, me révéla la beauté de cet endroit magique. Je me levais, tournant sur moi même. Un rire s'échappa de mes lèvres.
-C'est magnifique ! Criais-je, ma voix faisant écho dans le vaste endroit.
Il faisait nuit et pourtant, je pouvais distinguer les moindre détails de l'environnement comme en plein jour. La lune éclairait les ruines de monuments, par ci par là.
Des rivières d'étoiles ondulaient dans le ciel se mélangeant aux aurores boréales qui le décoraient également. Rendant ce dernier beaucoup plus attirant que ce que l'on peut voir dans le " Monde des Vivants "-C'est magnifique, répétais-je à nouveau en m'adressant cette fois ci a la femme. Je ne rêve pas ?
Elle me regarda tristement.
- À ton age, j'aurais préferé que tu te trouve ailleurs, tu étais jeune et avais toute la vie devant toi ... Reprit-elle
Toute mon euphorie redescendit. J'avais oublié ce détail... J'étais mort.
-Alors je suis vraiment décédé ? Il n'y a pas de retour possible ? Je ne reverrais jamais ma femme ni mes proches ? Lui demandais-je avec un sourire triste, les larmes menaçant de couler.Elle ne me répondit pas, une expression de gêne passant furtivement sur son visage.
Peut être savait elle quelque chose qui pourrait me sortir d'ici. Elle aussi également si elle n'était pas prisonnière de ces chaînes.
***
Coucou petit Quaggan,
J'espère que tu vas bien en ce dimanche ma foi plutôt banal ! :pVoilà on a encore une point de vue de notre défunt ( incarné par mon copain dans le jeu Guildwars ! ) qui en apprend un peu plus sur le lieu où il se trouve !
J'espère que cela t'as plu n'hésite pas à voter ! Bisous petit Quaggan
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L'an maudit
ParanormalL'an 235. L'an maudit. Les anciens l'avaient prédit. Une année de désolation s'abattra sur toute la Tyrie. N'épargnant aucune race. Aucune vie humaine, animale, végétale. Le néant le plus total. L'avenir de ce monde ne repose que sur le bon vouloir...