Partie 2 : La famille Kirishima.

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Tranquillement entrain de se balancer d’avant en arrière sur la balançoire j’étais en compagnie de mon nouvel ami. À vrai dire depuis la dernière fois nous étions devenus en quelque sorte inséparable. Chaque jour à nous retrouver ici, jamais l’un sans l’autre.
-Ayato-kun ?
-Hm ?
-La fille qui vient parfois te chercher c’est ta sœur ?
On avait arrêté de se balancer et sans trop savoir pourquoi on se fixait pendant quelques secondes avant qu’il ne me réponde finalement :
-Comment tu as deviné ? Demanda-t-il en penchant sa tête en arrière.
-Vous avez les même cheveux. Répondis-je en pouffant légèrement.
Je ne pensais pas à mal quand j’avais dis ça mais il me regarda avec un air visiblement vexé.
-Qu’est-ce qu’ils ont mes cheveux ?!
Il l’avait mal pris apparemment.
-Rien du tout, je les aime bien…
Malgré que l’on c’était rapproché je ne sais pas pourquoi il y avait toujours une petite distance entre nous. C’est lui qui mettait cette barrière et honnêtement je ne comprenais pas. Il prenait souvent mes phrases dans le mauvais sens... Avec le temps cela partira sans doutes. Pour faire simple : il était méfiant envers moi.
-Tu n’en a pas toi ?
-Non…
-La chance ! Au moins personne ne t’embête.
Moi je trouvais ça nul. Je me sentais atrocement seul , cependant je dois admettre que je me sentais moins solitaire depuis que j’avais mon nouvel ami.
-Ayato !
On tourne nos têtes -en synchroniser s’il vous plait- en direction de la voix, et on aperçoit à l’entrée du parc une jeune fille qui ressemble beaucoup à mon camarade de jeu. Avec ses cheveux également indigo et les yeux bleus on reconnait facilement qu’ils appartiennent à la même famille. Elle était habillé de l’uniforme du collège, ce qui signifie qu’elle était plus grande que nous d’au moins 4 ans. Je la trouvais extrêmement belle. Je ne lui avais jamais vraiment parlé. Oui, bon j’étais timide… Elle dégageait une sacrée prestance par moment aussi.
-On doit déjà rentrer ?
-Oui, je suis venue te chercher, Otosan nous attends.
Elle pose ensuite ses yeux sur moi et un sourire éclaire son visage. Elle me détaille rapidement de haut en bas, puis tourne son regard vers son frère :
-Tiens, c’est donc elle ta petite copine ?
-Toka-chan !
-Quel est le problème ? Je la trouve plutôt mignonne.
Bien évidemment elle avait dit ça sur le ton de la taquinerie uniquement pour nous embêter, malgré tout cela avait amplement suffit pour nous faire rougir comme des tomates. On avait instinctivement tourner la tête pour éviter de se regarder en face.
-Je plaisante ! Enchantée, tu dois être Tskym n’est-ce pas ? Moi c’est Toka, je suis la grande sœur de ce petit garnement juste là. Me dit-elle en pointant du doigt Ayato.
-Je te signale que le garnement il t’entend ! Répliqua son frère.
-Enchantée, Toka-chan.
Eh bien, je ne me savais pas si timide…
-Tu nous excuseras petite fille mais on doit vraiment y aller.
-D’accord. À demain Ayato-kun !
Je leur fais un dernier coucou de la main jusqu’à ce que je les vois s’éloigner et qu’ils disparaissent de mon champ de vision à vrai dire. Elle était très sympathique comme je m’en étais doutais. Je me demande si il a d’autres frères et sœurs…
Je sens un petit vide m’envahir depuis son départ d’il y a quelques secondes à peine. En soupirant je décidais de moi aussi me décider à rentrer. En ramassant mon cartable d’école je remarquais un cahier par terre. Je le récupère et lis le nom marqué dessus : « Ayato Kirishima », comment il s’était retrouvé là ? Il avait sûrement dû le faire tomber en prenant son sac… Est-ce que j’aurai le temps de le rattraper pour lui rendre ? Sans réfléchir plus longtemps je me mets à courir dans la direction où je les ai vu partir. Au bout de quelques pas je les repère entrain de sortit de la bibliothèque principale de la ville. J’en ai de la chance ! Le problème ? Je les ai aperçu de loin et avec toute cette circulation et les feux rouges je suis obligée de les suivre de loin. Après plusieurs minutes de course effrénée où j’ai bien faillis les perdre plusieurs fois de vue, je parviens finalement à les rattraper de près quand nous arrivons dans un quartier résidentiel assez calme. C’est vraiment très beau avec toutes ses maisonnettes mignonnes, et avec ces quelques arbres on pourrait même croire que nous sommes en dehors de Tokyo. J’avais complètement oublié mon objectif premier tellement j’étais absorbée dans ma découverte de ce paysage. Quand je regardais à nouveau devant moi j’eus juste le temps de les voir s’engouffrer dans l’allée d’une maison après avoir passé le petit portail en bois. Je m’avançais vers le dit portail et m’écriais :
-Ayato-kun, Toka-Chan !
Ils se retournent vers moi, et au vu de leur tête ils sont assez surpris.
-Tu as oublié ça. Dis-je en montrer le cahier.
Je le vois descendre les petites marches du perron et récupérer son bien.
-Merci, mais tu aurais pu me le donner demain.
-Je me suis dis que tu en aurais besoin… bon… je vais rentrer.
-Attends Tskym, tu ne vas pas rentrer toute seule maintenant, me dit Toka. Où dois-tu aller.
-Je… à l’orphelinat du 20e…
-Je vais te raccompagner, juste le temps que je me change et on y va d’accord ?
-D’accord.
-Mais ne reste pas dehors entre, tu restes avec elle frangin je reviens.
Je n’étais pas très à l’aise. Je suis timide de base mais là je ne savais carrément plus où me mettre. C’était une maison chaleureuse à la décoration simple et purement japonaise. Une voix grave s’éleva alors du fond du couloir :
-Ayato ? Vous êtes rentrés ? Où est ta… sœur ?
L’homme qui venait de pénétrer dans le corridor devait être son père si j’en juge par sa taille, sa voix et tout ce qui s’en suit. Une chose m’a tout de suite marqué chez lui, il était très mince…
-Je ne m’attendais pas à ce que nous ayons de la visite.
-C’est Tskym, elle est venue me rapporter mon cahier, répondit son fils.
-Eh bien enchantée jeune demoiselle, merci d’avoir ramener le cahier de ce jeune homme.
-Enchanté Monsieur…
Quel était le nom sur le cahier déjà ?
-Tu n’es pas obligée d’être si formelle, tu peux simplement m’appeler Arata.
-Bien, Arata-san.
-Je suis prête on peut y aller. Annonça Toka en arrivant. Otosan, je la ramène et je suis de retour.
-Très bien, ne traînez pas trop et attention sur le chemin.
Sur ces derniers mots nous quittons la demeure en direction de l’orphelinat.
              ***
-Dis, ta maman aussi elle a les cheveux comme toi ?
Mon ami parut surpris par ma question. J’avais dis quelque chose de mal ?
-Non. Me répondit-il simplement.
-J’aimerai bien la voir un jour. Déclarais-je avec un sourire.
Son regard est soudainement devenu sombre et j’ai compris pourquoi quand il m’annonça :
-Elle est morte.
Je fus surprise mais en même temps il est vrai que je ne l’avais pas vu hier et qu’elle n’était jamais venu le chercher.
-Désolée.
-C’est pas grave… Et toi ?
-Moi ?
-Oui. Comment sont tes parents.
C’est à mon tour d’avoir le regard qui change, il est devenu légèrement triste.
-Je n’en ai pas. Répondis-je en haussant les épaules.
Il me dévisage quelques instants puis prend la parole :
-Tu dois bien en avoir pourtant.
-Peut être bien mais je ne les ai jamais vu. Je ne sais pas qui ils sont. J’ai toujours été à l’orphelinat.
Le silence prend place. Je crois que c’est un sujet sensible que j’ai inconsciemment lancé.
-Tu ne m’abandonneras jamais toi n’est-ce pas Ayato-kun ?
-Biensûr que non…
-Promet-le ! Dis-je en tendant mon petit doigt.
Il me regarde ennuyé mais j’insiste :
-S’il te plaît !
Il céda au bout de quelques secondes en enroulant son petit doigt au mien.
-Très bien promit !
   
                          ***
Note de l'auteure : Voilà, voilà en espérant que cette partie vous aura autant plus que la première.

Tokyo Ghoul Tome 1: Comment je les ai rejointsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant