Partie 5 : Arata-san...

195 16 2
                                    

Comme chaque jour ou presque je me dépêchais de sortir de ma salle de classe  afin de rejoindre Ayato qui devait m'attendre comme à son habitude au portail du collège. C'était une routine qui c'était installée toute seule entre nous depuis le quasi début. Et effectivement comme je m'y étais préparais il était bien à l'entrée de l'établissement. J'avais cependant un sérieux doute quant à sa présence ici. Au début je pensais qu'il m'attendait pour me raccompagner parce qu'il m'avait avoué -après l'avoir harcelé pendant une semaine- qu'il n'appréciait pas que je rentre seule après les cours. Néanmoins en le voyant discuter non en fait plutôt en voyant cette fille le coller je me mis à penser qu'en réalité il n'attendait pas après moi. À ce moment là un sentiment étrange naquis en moi et je ne pouvais m'empêcher de regarder la scène avec du mépris. C'était peut être un mot un peu fort, il n'était peut être pas juste... Peut être était-ce juste un énervement. Ou peut être un agacement. Ou encore peut être que c'était de la jalousie... Quand ce dernier mot traversa mon esprit je me figeais instantanément en serrant la hanse de mon sac. C'est vrai quoi, pourquoi est-ce que je serai jalouse qu'une autre parle à mon ami ou inverse ? Ça n'avait strictement aucun sens. Bref... je réajuster mon sac à dos sur mon épaule et entreprit de faire le chemin -donc seule- jusqu'à mon lieu de vie. Je n'aimais pas dire « chez moi » car je ne m'y sentais aucunement à mon aise. Ça me faisait tout drôle de faire la route seule, il faut dire que je m'étais habituée à avoir souvent de la compagnie.

-Eh tête en l'air, tu es partie sans moi je te rappelle qu'on fait un bout de chemin ensemble. Cela te serait-il malencontreusement sortit de la tête ?

Je me retournais et je vous laisse deviner -sans aucune surprise- qui me faisait face les mains dans les poches...

-Non, c'est juste que comme tu étais occupé je n'ai pas voulu te déranger tout simplement. Lui expliquais-je un peu trop sèchement à mon goût.

On se remit donc en route à deux cette fois.

-Pourquoi es-tu comme ça ?

Je ne répondis rien à cette phrase et me contenter de continuer à fixer mes pieds tout en marchant.

-Je n'y crois pas, s'exclama-t-il soudainement, tu ne serai pas jalouse par hasard.

-Moi ? Jalouse ? N'importe quoi ! M'indignais-je vivement.

-Ouais bien sûr je te crois, et moi je ne m'appelle pas Ayato...

Je ne rajoutais rien suite à cette phrase. Que pouvais-je dire de plus ? Je détestais et n'admettais pour ainsi dire jamais avoir tort. Et ça il le savait parfaitement c'est pour ça qu'il me laissa tranquille le reste du chemin à parcourir. Je n'avais toujours pas relevé la tête et ce n'est que lorsqu'il s'arrêta que je me décidais à le faire. Euh...

-Pourquoi est-ce qu'on est chez toi ? Demandais-je surprise.

-Tête en l'air, c'est bien ce que je disais... Je te signale que tu m'as supplié de t'aider pour ton examen. Il me semble qu'il a lieu dans 3 jours alors on devrait s'y mettre tu ne crois pas ?

Il passa devant afin de franchir le portail de chez lui. Je le suivis sans un mot en pestant contre moi-même pour avoir oublier quelque chose de si important. Après avoir enclencher la poignée nous pénétrâmes dans la demeure.

-Tiens quelle bonne surprise, comment vas-tu Tskym ?

-Bonsoir Arata-san, je vais bien je vous remercie, répondis-je en souriant.

-Désolé Oto-san mais je dois l'aider pour un devoir. Je sens que ça va prendre du temps cette histoire. Ajouta-t-il en me regardant.

Je le foudroyais du regard lui soutirant un rire tout en marmonnant quelque chose d'incompréhensible.

Tokyo Ghoul Tome 1: Comment je les ai rejointsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant