Tokyo Ghoul Tome 1: Comment je les ai rejoints

Partie 7 : « Je veux être comme toi. »

Je ne savais plus exactement comment j'avais atterit ici, pourtant j'étais bel et bien là dans les rues de Tokyo à plus de 22h du soir. J'étais perdue en plus de ça. Pourquoi ce genre de choses n'arrivait qu'à moi ? À force d'emprunter les ruelles je finis par arriver dans un cul-de-sac. Cela me rappelait étrangement une scène déjà vécue. Cet endroit à cette heure-là de la nuit ça fichait la trouille. Le silence qui régnait en maître dans les profondeurs de la nuit jusque là fut interrompu lorsque j'entendis un bruit étrange. Sur le coup je ne suis l'identifier mais en me rapprochant de la source du bruit, j'ai commencé à regretter de m'être avancer. Malgré la pénombre je pouvais aisément remarquer quelqu'un allongé au sol (je ne saurai pas dire s'il s'agit là d'un homme ou bien d'une femme) et quelqu'un était accroupit à ses côtés. Il y avait une odeur bizarre dans l'air mais je décidais de na pas m'y attarder. Au départ j'ai pensé que la personne au sol était victime d'un malaise ou autre et que l'autre personne tenter de lui porter secours... Voulant m'avancer pour proposer mon aide et évaluer la situation, je compris mon erreur... En faisant  un pas en avant j'ai senti que j'avais marché dans quelque chose de bizarre, en baissant les yeux j'ai vu que la chose bizarre était en fait une flaque de sang. La quantité était assez importante et en relevant petit à petit mon regard j'ai vu la scène d'horreur qui se déroulait sous mes yeux : il y avait du sang partout, des bouts de chair, on aurait dit que quelqu'un s'était fait découper en petits morceaux ici-même. Je n'étais pas si loin de la vérité... Je relevais complètement la tête en entendant comme un bruit de mâchement tout ce qu'il y a de plus écœurant. La personne n'essayait pas de secourir l'autre, elle était entrain de la dévorer... Je fermais douloureusement les yeux. Une incontrôlable envie de vomir m'envahissait. Mon cerveau sembla bloquer puisque je n'arrivais plus vraiment à esquisser le moindre geste et la goule se tourna vers moi. Je ne pouvais pas voir son visage étant donné qu'elle portait un masque, toutefois je voyais le bas de son visage qui dégoulinait de sang de la victime qu'elle venait de déguster. J'écarquillais soudainement les yeux, quelle est la probabilité qu'il se retrouve face à moi dans de telles circonstances ? Et pourtant ses boucles d'oreilles ne laisser aucune place au doute.

-Ayato...

J'avais parlé à mon plus grand étonnement sans émotion dans ma voix. Et pourtant dans mon esprit c'était tout autre. Il me fit un sourire machiavélique qui me glaça le sang qui précéda un rire démoniaque.

-Encore toi, décidément tu es une forcenée... Tu veux que je te bouffe ou quoi ? On dirait que tu n'arrêtes pas de me tenter.  

-Arrêtes ! Pourquoi est-ce que tu fais ça ?

-Aurais-tu oublié ? Je suis une goule et toi une humaine ce qui signifie que pour moi tu es actuellement juste de la nourriture vivante. Et puis j'avoue que tu me tentais depuis très longtemps, plus précisément dès le moment où je t'ai vu la première fois seule et démunie. À présent plus rien ne me retiens de gouter à ta chair.

Il s'approche de moi toujours ce sourire malsain collé au visage. Ce type n'est décidément pas mon meilleur ami. Il ne m'aurait jamais fait ça. Il avait vraiment me dévorer toute crue. Je le vois de plus en plus se rapprocher de moi, pourquoi est-ce que je ne peux pas bouger ? Il fallait que je fasse quelque chose et vite.

                                                    ***

Je me réveillais en sursaut tenant toujours la peluche dans les mains. Ce n'était qu'un cauchemar, quel soulagement. Il faut dire que depuis que j'avais appris pour Ayato mon sommeil était assez agité. Je serrais mon lapin en peluche contre moi avant de tourner mon regard vers la fenêtre en soupirant. Oui je dormais encore avec un doudou à mon âge, ça pouvait paraitre débile mais j'en avais besoin. 3 mois que je n'avais pas vu mon ami. Dès que j'ai appris qu'il n'était pas humain on ne s'était plus revus. Comme il l'avait si bien dit nos chemins se sont séparés définitivement. Je me demande parfois s'il avait dit ça parce qu'il le penser vraiment ou simplement car il voulait me protéger. Ça peut paraitre idiot mais dans le cas contraire pourquoi m'aurait-il protégé ? Tant de questions sans réponses...