Partie 10

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Moi : Ismaila tu me menaces ? Tu me menaces hein ?

Lui : Non non Mounasse chérie je ne te menace pas, je voulais juste que les choses soient limpides. En tout cas sache que je t'aime et que je serai prêt à tout je dis bien TOUT pour t'avoir

Moi : Si tu m'aimes comme tu le prétends, laisse moi vivre en paix, laisse moi continuer ma vie comme elle était, mon mari est à Dakar en ce moment et il ....

Il me coupa la parole comme à son habitude

Lui : Ah ! Cela m'a paru bizarre que tu me repousses d'une manière aussi violente avec tout ce que nous avons vécu, mais bon, je ne t'en veux pas je te laisserai le temps de réfléchir, quand ..............

Je n'écoutais plus ce qu'il disait, j'étais trop occupée à regarder Habib arriver au loin, il marchait normalement, me fixant droit dans les yeux

Moi : Ne te retourne surtout pas, mon mari est derrière toi, ne dis rien, laisse moi faire

Habib s'arrêta d'abord devant les marches et me fixa d'un regard interrogateur

Moi : Viens ____  lui ordonnai-je en lui faisant signe des mains

Il monta les marches et se mit face à Ismaila

Habib : Bonsoir Monsieur

Ismaila : Bonsoir ___ fit-il sèchement

Moi : Bébé,  c'est l'oncle de Penda la domestique, il est venu parler du salaire de sa nièce qu'il juge trop maigre par rapport à toutes les taches qu'elle effectue dans la maison  ____ mentis je sans aucune once d'hésitation

Lui : Ah bon ? Monsieur ne vous inquiétez pas, nous allons essayer d'augmenter son salaire, n'est ce pas chérie ?

Moi : Oui bien sûr mon amour ____ chantonnai-je le sourire aux lèvres pour prouver à Ismaila la véracité de mes paroles précédentes

Ismaila : Vous avez intérêt, sinon vous me verrez sur votre chemin ______ Grogna t'il avant de tourner les talons

Il s'engouffra dans sa voiture et démarra à toute vitesse. C'était très drôle pour Habib qui en rigola durant tout le dîner, mais pas du tout pour moi, ses menaces m'avaient secoué

Cette nuit, je me suis donnée à Habib pour la première fois depuis sa venue à Dakar, je refusais toujours de faire quoi que ce soit avec lui, j'avais peur qu'il sente que j'avais fait des rapports récemment, c'était peut-être stupide mais je ne voulais pas prendre de risques.

Mais cette nuit, j'en avais besoin, j'avais besoin de sortir de ce monde de problèmes, même si c'était juste pour quelques petites minutes, je n'étais pas contre

Ce n'était pas du tout compliqué de le chauffer, je savais qu'il était sérieusement en manque donc je n'avais pas besoin de faire trop d'efforts pour l'attirer dans mon lit d'amour.

Après avoir dîné tous ensemble avec les enfants.
J'ai préparé Mohamed et il s'est vite endormie, pareille pour Fatima.

Quand je suis entré dans ma chambre, Habib n'y était pas, mais j'entendais la chasse d'eau couler, il prenait une douche.

Je sortis rapidement mes meilleures huiles de massage et les disposais sur la table de chevet.

Quant à moi, je sortis de mon tiroir une nuisette toute neuve que m'avait vendue une collègue de travail, elle était rouge, la couleur qui l'excitait comme un lion enragé, elle ne cachait pas grand chose, et c'était parfait,  pour couronner le tout j'enroulais un très fin collier de rein en or offert par Maman Khadijah autour de ma taille.
Habib n'aimait pas du tout les collier de rein en perles façon sénégalaise, selon lui ils étaient trop bruyants.

Maimouna (T O M E    2 )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant