Il a fallu deux semaines à ma mère pour l'accepter. Après, elle a été heureuse avec nous, nous parlant même de comment il allait nous falloir avoir et élever un enfant. Je me demande bien ce qui la gênait au début. Elio et moi étions-nous trop semblables ? Ou trop amoureux pour lui laisser un quelconque choix ?
Quoi qu'il en soit, en deux semaines de doutes, elle a eu le temps de faire beaucoup de choses. Comme d'aller parler à la famille de mon petit-ami. Elio me l'avait dit : eux allaient refuser notre relation, bien qu'ils m'aimaient beaucoup. Je lui avait souris et gentiment dit que ce n'était pas grave et que, dans le pire des cas, nous le leur annoncerions après sa majorité, de sorte qu'ils n'aient plus aucun droit sur lui pour lui interdire d'être en couple avec la personne qu'il aimait. Il a ri, affirmant que mon idée était un peu radicale, mais bonne. Et effectivement, ma chère maman avait peu subtilement mis l'oncle d'Elio au courant. D'abord, il n'y avait pas cru. Puis, il nous a surpris dans une de nos nombreuses séances de « Je-te-tiens-par-la-main-et-te-fixe-et-le-premier-de-nous-deux-qui-fait-la-tête-la-plus-stupide-avec-son-air-béat-a-gagné » et est allé questionné son neveu avant de mettre au courant sa grande sœur. Celle-ci a encore moins apprécié et s'est dépêchée de passer quelques heures avec son fils aîné pour lui expliquer par A + B assez violemment pourquoi j'étais mauvais pour lui et qu'il fallait qu'il me quitte sur le champ.
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LA NOUVELLE A CHUTE
Short StoryElio, Elio, Elio. Je n'ai plus qu'un seul nom à la bouche. Et à cet instant pourtant décisif, je ne pense encore qu'à lui. Elio, je t'aime.