Chapitre 14

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Cela faisait maintenant deux heures que j'écoutais Isis me parler de ses autres trésors sans intérêt et de ses aventures dans le monde des humains. J'avais simplement le goût de crier pour faire sortir la rage qui faisait un carnage à l'intérieur. Ma famille allait mourir par ma faute. Je dois trouver un moyen de sortir mon grimoire de la boîte, mais je n'ai aucune idée en tête.

Lorsqu'Isis arrêta enfin de parler, je me rendis compte qu'il faisait déjà nuit dehors. Je poussai un soupir de soulagement, le calvaire allait enfin se terminer. C'est alors qu'elle m'invita à la joindre pour le souper. À cet instant précis, j'entendis mon ventre gronder. Puisque je n'ai pas mangé depuis ce matin, j'acceptai son offre. Elle m'emmena alors dans une cuisine moderne. Il y avait une cuisinière, des armoires et une table à manger en granit. Je fus stupéfaite pendant quelques secondes, puis je me dis qu'elle avait probablement ensorcelé des humains pour faire le travail.

Lorsque nous nous assîmes à la table, une jeune cuisinière arriva et nous proposa un menu. Je choisi le filet de poisson avec de la salade césar en accompagnement. Isis, elle, choisit le plateau de crevettes avec des patates grecques.

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Le souper fût excellent. Isis m'invita à prendre un bain de minuit, mais je déclinai son offre, prétendant être très fatiguée. Elle me souhaita alors bonne nuit et me dit que le lendemain, nous aurions une journée très chargée. J'acquiesçai, perplexe et curieuse. Je me demandais ce que nous pouvions bien faire demain...

J'arrivai dans ma chambre et remarquai qu'il y avait un sac avec quelques-uns de mes effets personnels ; des vêtements, ma brosse à dent, ma brosse à cheveux, etc. Je me demandais comment tout cela était arrivé ici.

Je me préparais à aller au lit quand, soudain, j'entendis une voix qui m'appelait. Je me retournai pour voir qui c'était, mais il n'y avait personne dans la pièce. Je me dis alors que ce devait être dans ma tête. Je retournai devant le miroir pour brosser mes cheveux, puis j'entendis de nouveau la voix.

Je me retournai de nouveau et je vis une jeune femme assise sur le lit. Je failli pousser un cri d'effroi, mais le retint de justesse, ne voulant pas réveiller Isis. Elle était tellement pâle, presque un fantôme. Je me souvenu de ce que ma tante m'avait dit ; j'avais le pouvoir de communiquer avec mes ancêtres. Je me raclai la gorge, ne sachant pas comment agir en présence d'un mort. Je me ressaisi et lui dis :

- Salut, je m'appelle Sybelle. Comment tu t'appelles?

- Enchantée de te rencontrer Sybelle. Je m'appelle Katerina, je suis ton arrière arrière-grand-mère. Je suis ici pour t'aider à récupérer le grimoire de notre famille.

- C'est impossible, seul un chant de Quathya peut ouvrir la boîte. Malheureusement, Isis ne m'aidera pas à voler son trésor. Je suis désolée, mais je crains qu'on ne puisse rien faire.

- C'est là où tu as tors. Notre lignée à du sang de Quathya dans les veines. Ma grand-mère a eu un enfant avec un d'entre eux. Même mon père en est un. Tu as assez de puissance pour ouvrir la boîte et reprendre le grimoire.

- Je ne connais pas le chant des Quathya, est-ce que tu le connais?

- Oui, ma mère me le chantait en berceuse. Par contre, tu dois aller dans la pièce où le grimoire est enfermé.

- D'accord, je pense savoir où il se trouve.

Je sorti de ma chambre en trombe, me dirigeant vers le bassin. J'entrai dans l'eau, mais je ne savais pas comment entrer sans suffoquer au manque d'air. C'est à ce moment que Katerina réapparu et me dit que je devais m'imaginer avec une bulle d'air autour de moi.

Les âmes du passéWhere stories live. Discover now