Chapitre 18

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Je passais des journées agréables en ce mois d'août en compagnie d'Isaac. Il était à vrai dire un vrai amour. J'en oubliais même en quelques instants toutes mes inquiétudes et mes angoisses. Je savais que très prochainement une grosse tempête allait s'abattre sur nous, mais je n'avais aucune idée de ce que cela allait être. Avec incompréhension, je regardais Isaac qui m'avait soulevé par les fesses dès mon entrée dans l'appartement. J'avais enroulé mes jambes autour de sa taille tout en le fixant avec interrogation.

« Où tu m'emmènes ? Lui demandé-je.

- J'ai pensé à ça toute la journée », me répond-t-il avant de me faire entrer dans la chambre. Je pense que je vais garder cela secret sur ce qui est arrivé.

Il m'arrivait qu'il me surprenne alors que j'étais dans la douche, comme ce matin. Il est entré dans la cabine telle un voleur avant d'encercler ses mains autour de ma taille.

« J'ai pas le temps Isaac, j'ai un rendez-vous ce matin », lui dis-je alors que monsieur ne l'entendait pas du tout de cette oreille. Il lui a suffi que de quelques caresses et baisers pour que je perde rapidement pied. Cet homme connaissait parfaitement mes points faibles. J'avais sans cesse envie d'être dans ses bras et être auprès de lui. Ce que j'appréciais le plus étaient ses épaules larges. Je savais en tout cas où il trouvait sa force pour à chaque fois pour me porter.

En ce qui concernait le boulot, je ne recevais que la plupart du temps que de bonnes nouvelles. Le nombre de mes clientes ne faisaient qu'augmenter chaque jours. Ce n'était pas des masses, mais ça allait pour tenir le coup. Les bouches à oreilles de Fatou étaient réellement très rapides. Mais il y avait aussi ma page Facebook et celle d'Instagram. J'appréciais à chaque fois tomber en accord avec des clients. Elles et ils étaient à la fin toujours satisfaits. Il arrivait parfois qu'il y ait quelques désaccords mais je trouvais toujours une solution.

Par contre en ce qui concerne ma santé, j'ai fait un effort pour rencontrer une psychiatre à qui je confiais mes états d'âmes et mes émotions. Pour la première fois j'arrivais à me confier à un personnel médical. Je n'ai aucune idée si cela a procuré ou pas des changements, je gardais seulement espoir pour mon futur enfant. D'ailleurs dans peu de temps nous allons découvrir le sexe de l'enfant. Celui qui était bien le plus excité était Isaac. Il m'a poussé à faire un pari, que si c'était un garçon je devais lui faire un gros câlin, au sens figuré innocent. Plus j'apprenais à le connaître et plus je me rendais compte qu'il s'adonnait beaucoup à une passion qu'il aimait beaucoup : "moi". Et d'un autre que si c'était une fille qu'il m'accorderait un vœux. J'y réfléchissais encore beaucoup. Mais par contre, ce qui m'inquiétait était un possible retour de sa mère, cette femme ne m'aimait pas. Isaac a tenté à plusieurs reprises de nouer une relation. Mais toutes les fois où nous nous rendions la voir, cette femme passait sa vie à me menacer de m'éloigner de son fils à son insu. Je ne savais pas du tout de quelle manière lui en parler. Je ne voulais en aucun me séparer de lui, parce que je...je ne sais pas comment décrire mes sentiments.

*****

Dans une salle dans un hôtel douteux.

J'avais très peu de temps pour rassembler le plus d'actionnaires de mon côté. Je répondais à un message d'Akissi qui me demandait si je comptais rentrer tard, mais l'attention de ce vieux porc assis à la même table que moi, me plombait littéralement mon temps. Il savait pertinemment que j'avais besoin de son soutien pour la sélection et me parlait de chose dont je trouvais totalement inutile. Pablo finit enfin par entrer à l'intérieur de notre salle privée.

« La voici », nous dit-il avant qu'il fasse entrer une jeune femme en petite tenue. Je pouvais déjà comprendre que le gros porc d'actionnaire était déjà en transe à la vue d'une femme pouvant faire l'âge de sa fille.

C'était un accidentOù les histoires vivent. Découvrez maintenant